Dictionnaire des rimes
Les rimes en : épissure
Mots qui riment avec "ur"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "épissure".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ur , urs , ure , ures , ûre et ûres .
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fraisure
- (Armement) Sur les anciens fusils à silex, creux semi-cylindrique pratiqué dans le bassinet, juste au dessous de la lumière.
- La fraisure permettait de bien positionner l'amorce sur le bassinet.
- Type de travaux réalisés sur une pièce mécanique avec une fraise sur une fraiseuse.
- La fraisure est réalisée à l’aide d’une fraise conique à l’orifice d’un perçage. — (Guillaume Sabatier, François Ragusa, Hubert Antz, Manuel de construction mécanique - 3ème édition, 2013)
- (Menuiserie) Évasement conique d'un trou de manière à y loger une vis à tête fraisée. (Note : on dit aussi noyure).
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amure
- (Marine) Cordage fixant le point d’en bas, nommé point d’amure, d’une basse voile qui se trouve au vent.
- Vers le soir la tempête présentait des caractères cycloniques et je pris la cape, les amures à tribord, pour m'éloigner du centre de la dépression. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- (Par extension) (Marine) Position d'un bateau par rapport au vent.
- Le calme étant toujours aussi plat, le brick restait en panne sous ses amures de la veille. — (Eugène Sue, Kernok le pirate, 1830)
- Il était au vent de l'îlot, et, tribord amure, sous ses basses voiles, ses huniers et ses perroquets, il s'élevait vers le nord. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- Il cinglait bâbord amure — (Le corsaire le Grand Coureur, chant traditionnel)
- Le marin reprit courage le premier, sans doute parce qu’il était accoutumé aux brusques changements d’amures. — (Jean-Christophe Rufin, Rouge Brésil, partie I (« Des enfants pour les cannibales »), chapitre 1, page 15, éditions Gallimard, 2001)
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allure
- Façon d’aller, de marcher.
- Si, au contraire, la claudication est dans le train postérieur, on débute par l’allure la plus lente, et, au retour, l’on vous gratifie d’un peu de trot. — (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
- Apparence
- Il était courtaud, boulot, bedonnant, très laid: l’allure épaisse d'un chantre d'église. — (Octave Mirbeau La Mort de Balzac, 1907)
- Je laisse à la garde d'un lieutenant d'artillerie quatre droguistes à bicyclette, d'allure allemande, qui prétendent aller à Mulhouse, leurs communes manquant d'aspirine. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- …et, fort beau gars encore, malgré sa corpulence, présentait dans l'ensemble l'allure d'un écuyer de cirque. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Mon hôtel, en façade sur l’une des principales voies, a vraiment noble allure : des portiers corrects gardent son huis. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- L’unité physionomique d’un paysage provient de ce que certaines plantes se répétant très fréquemment lui impriment une allure particulière. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 101)
- Il a de l’allure avec son collier brun, fin, bien taillé, et ses cheveux courts et brillants. — (Isabelle de Saint Loup, Contes de l’amour ordinaire, 2009)
- Vitesse de déplacement.
- […] mais il est à remarquer qu’invariablement, tous les chevaux destinés aux allures rapides sont ferrés à pince tronquée, en prévision du cas où, à cause de leur faiblesse ou vices de construction, ils battraient le Briquet. — (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
- Nous traçons à folle allure. Pour peu que le moteur soit fatigué et bouffe de l’huile, l’échappement doit tracer un sillage bleuté dans les streets. — (Frédéric Dard, San-Antonio : J’ai bien l’honneur… de vous buter, Éditions Fleuve Noir, 1955, chapitre 11)
- Se souvenant de la fatigue qui l'avait assommée, pour ne point y succomber, elle s’injectait de la volonté. Toutefois, pour s’économiser, elle ralentit l’allure. — (Christian Paviot, Les fugitifs, 2006, page 69)
- (Course à pied) Temps mis pour parcourir une distance donnée.
- (Par extension) Vitesse d'exécution.
- Le bois ! Un simple chantier pour eux, où gagner mieux qu'en usine […]. Ceints de soleil, d'air vif, on tâche à sa guise, à son allure, sans surveillants. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- (Marine) Angle d'un bateau par rapport au vent.
- L’allure portante correspond à un vent en arrière du travers du bateau.
- (Sens figuré) Manière dont quelqu’un se conduit, ou tournure que prend une affaire.
- Il faudra bien qu’il change d’allure.
- Cette affaire prend une allure inquiétante.
- (Équitation) Manière d'avancer du cheval, entre le pas, le trot et le galop.
- Au Maroc, le cheval sert surtout de monture, quelquefois de bête de somme. Ses allures sont le pas et le galop; mais on arrive assez facilement à lui enseigner le trot. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 231)
- (Québec) (Louisiane) Bon sens, vraisemblance.
- Ce que tu dis n’a pas d'allure.
- Ça fait pas d'allure.
- Ç'a pas d'allure faire ça. (ce n'est pas une bonne idée de faire ça.)
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électropuncture
- (Médecine) Combinaison de l’électricité et de l’acupuncture, employée dans le traitement de quelques maladies.
- L'électricité sert aussi à soigner : elle peut être utilisée telle quelle, pour administrer des électrochocs ou stimuler des tissus nerveux ou musculaires, ou encore alimenter les appareils de pointe utilisés en médecine, permettant des techniques de soin telles que radiothérapie, électropuncture, stimulateur cardiaque, prothèse, et de diagnostic telles que radiographie, scanner, résonance magnétique, endoscopie.
- Combien de parents, et même combien de médecins n’osent infliger aux jeunes paralytiques le supplice de l’électropuncture, qui est toujours douloureuse, quelque faible que soit l’intensité du courant ! — (Guillaume-Benjamin-Armand Duchenne, De l’électrisation localisée et de son application à la pathologie et à la thérapeutique par courants induits et par courants galvaniques interrompus et continus, 1872)
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froidure
- (Littéraire) Température basse de l'atmosphère. Manifestation(s) particulière(s) de cette température.
- Leur pelage était encore roux en dessus, et d'un gris jaunâtre en dessous.[…]. Il fallait attendre et les laisser «mûrir», […], c'est-à-dire blanchir sous la froidure de l'hiver. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- Dans le Grand Nord, ce territoire de froidure dont les conditions climatiques seraient un défi pour la grande majorité des gens ? — (Denise Bombardier, Le Canada, quel pays de fous !, Le Journal de Québec, 3 décembre 2022)
- (Poétique) L’hiver.
- Le ciel tisse une couverture en laineL'été prépare ses quartiers d'hiverMais n'aie pas peur de la froidure, HélèneJe te réchaufferai, je te réchaufferai — (Charles Aznavour, chanson Je te réchaufferai, album Aznavour-65, 1965)
- (Médecine) Lésion de la peau due au froid.
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caricature
- Image satirique dans laquelle l’artiste représente d’une manière grotesque, bouffonne, les personnes qu’il veut tourner en dérision.
- La caricature est une arme très dangereuse. Les Français excellent dans la caricature.
- Yohanân ressemblait à une caricature de prophète : trop maigre, trop barbu, trop hirsute, couvert d'immondes peaux de chameau autour desquelles bruissaient et voltigeaient des mouches attirées par la puanteur. — (Eric-Emmanuel Schmitt, L'Évangile selon Pilate, Albin Michel, 2000. Prologue)
- Quelles boules ! dit Bixiou à du Bruel, quelle belle caricature si on les dessinait sous forme de raies, de dorades, et de claquarts (nom vulgaire d’un coquillage) dansant une sarabande ! — (Honoré de Balzac, Les Employés, édition définitive)
- Ni les religions et leurs intégristes, ni les idéologies et leurs militants, ni les bien-pensants et leurs préjugés ne doivent pouvoir entraver le droit à la caricature, fût-elle excessive. — (Cabu, cité dans Le Canard enchaîné, 14 janvier 2015)
- (Par extension) Portrait grossier ou peu flatteur d'un personnage, souvent en parlant d’ouvrages littéraires.
- La caricature qu’elles avaient faite de l’étrangère, et le portrait flatteur qui était venu ensuite, avaient également de la ressemblance avec mademoiselle de Risthal. — (Julie de Quérangal, Philippe de Morvelle, Revue des Deux Mondes, T.2,4, 1833)
- (Sens figuré) Personne ridiculement accoutrée.
- Voyez cette femme : quelle caricature !
- (Sens figuré) Représentation outrée.
- A. Comte avait fabriqué une caricature du catholicisme, dans laquelle il n'avait conservé que la défroque administrative, policière et hiérarchique de cette Église ; […]. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.IV, La grève prolétarienne, 1908, p.194)
- Et pour les hacktivistes, l'humour est aussi un outil. « On accepte toutes les caricatures, tous les foutages de gueule, affirme Okhin, parce qu'on sait que nos adversaires ne les acceptent pas du tout. — (Amaelle Guiton, Hackers: Au cœur de la résistance numérique, Au Diable Vauvert, 2013)
- La conséquence est simple : nous devons accepter par avance les caricatures de nous-même, car le caricaturé accepte d'être caricaturable. La raison critique est actrice de ses propres progrès. — (Charles Coutel, Les philosophes des Lumières, nos contemporains, dans Marianne, n°878 du 8 janvier 2016, page 58)
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conchyliculture
- (Élevage) Élevage des coquillages, en particulier des moules (mytiliculture) et des huitres (ostréiculture).
- Concernant les espèces marines, la loi du 14 juin 1985 (article 15) sur la pisciculture et la conchyliculture interdit toute importation d’organismes marins vivants, ou d’œufs vivants de tels organismes. — (Cyrille de Klemm, Application de la Convention de Berne: Les pays nordiques: Norvège, 2000)
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encoignure
- Endroit où aboutissent deux murailles qui font un coin.
- Le cercle de lumière projeté par la lanterne l’éclairait faiblement, et il ressemblait, dans cette zone de clair-obscur, à ces sombres statues de chevaliers, toujours debout à l’encoignure de quelque tombe noire sous les chapelles gothiques. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Ce sont là de ces bonheurs d’employé, de ces joies de prison que connaissent seulement ces pauvres êtres rapetissés dont toute la vie tient dans une encoignure. — (Alphonse Daudet, Un teneur de livres , dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, réédition Le Livre de Poche, 1974, page 156)
- « Comme il est tard ! » se dit le brave homme, et il se dépêche ; mais le pavé glisse, les rues sont noires, et puis dans ce diable de vieux quartier, qui date du temps où les voitures étaient rares, il y a un tas de tournants, d’encoignures, de bornes devant les portes à l’usage des cavaliers. — (Alphonse Daudet, Conte de Noël. — Un réveillon dans le Marais, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, réédition Le Livre de Poche, 1974, page 190)
- Tous les jours, après avoir acheté sa feuille d’un sou à l’encoignure du faubourg Saint-Honoré, il allait chercher ses deux petits pains, puis il entrait au ministère à la façon d’un coupable qui se constitue prisonnier. — (Guy de Maupassant, En famille, dans La maison Tellier, 1891, réédition Le Livre de Poche, page 127)
- Les bâtiments et le sol de la cour, recouverts et dallés de céramique, s’unissaient au pied des murs par des encoignures arrondies… — (Pierre Louÿs, Les Aventures du roi Pausole, 1901)
- Les truands se dissimulaient dans toutes les encoignures des maisons, et gare au bon bourgeois cousu d’or, qui rentrait trop tard chez lui. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 43)
- […], je lis avec effarement, à plusieurs encoignures, des affiches enluminées […]. « Engagez-vous dans l'armée coloniale ! » s’écrie l’autre, toute enluminée de perroquets, toute rehaussée de nudités affriolantes. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- À l’encoignure du quai d’Anjou se tenait encore le magasin de nouveautés à l’enseigne « Au Petit Matelot », tel que l’avait connu César Birotteau quand il vint y acheter six chemises de toile pour s’attirer les bonnes grâces de Mlle Constance. — (Édouard Bled, « Mes écoles », Robert Laffont, 1977, page 268)
- Là un maître d’hôtel nous installa à une table située en encoignure, près d’un escalier menant à la piste de danse. — (Anne Garréta, Sphinx, page 35, 1986, Grasset, éd. 2002)
- (Par extension) Petit meuble en forme d’armoire ou d’étagère propre à être placé dans les coins des appartements.
- Une encoignure de bois de cerisier.
- (Sens figuré)
- 17 novembre 41 – Oh ! La vie vous pousse de plus en plus dans l’encoignure ; on ne peut pas se sauver et pour finir on est coincé entre la vieillesse et la mort et votre compte est bon. — (Benoîte et Flora Groult, Journal à quatre mains, Denoël, 1962, page 193)
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emprésure
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe emprésurer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe emprésurer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe emprésurer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe emprésurer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe emprésurer.
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épluchure
- Déchet que l’on ôte de quelque chose qu’on épluche. Il s’emploie surtout au pluriel.
- — Oh ! regarde-moi les épluchures que tu fais ! C’est du sabotage ! Tu en enlèves la moitié ! Et nous n’avons que quinze patates ! — (Jules Romains, Les Copains, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 180)
- Celui qui méprise le copain qui mange les épluchures que l’on jette dans la coffre de la cantine, le méprise parce que ce copain « ne se respecte plus ». Il pense que ce n’est pas digne d’un politique de bouffer des épluchures. Beaucoup ont mangé des épluchures. Ils n’étaient certes pas conscients, la plupart du temps, de la grandeur qu’il est possible de trouver à cet acte. — (Robert Antelme, L’Espèce humaine, 1947)
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enfourchure
- Bifurcation du tronc d’un arbre en deux branches.
- « Oui ! répéta-t-il, trois branches… Il y en avait quatre hier, mais la quatrième est tombée cette nuit… Il n’en reste que le moignon… Je n’en compte plus que trois à l’enfourchure… Plus que trois, vieux burg… plus que trois ! » — (Jules Verne, Le Château des Carpathes, J. Hetzel et Compagnie, 1892, pages 1-16)
- Voilà mon Frédéric II sur l’enfourchure du tronc, à l’endroit d’où partaient les branches maîtresses. — (Giono, Roi sans divertissement, 1947, page 59)
- Entrejambe.
- Il [le saut en hauteur] est presque toujours réservé […] quant à la morphologie, aux hommes grands et de haute enfourchure. — (R. Vuillemin, Éducation physique, 1941, page 139)
- [...] il avait ses passages à lui, ses coulées à travers les plaisses, ses clôtures de grillage à la mesure de son enfourchure […]. — (Maurice Genevoix, Raboliot, 1925, première partie, chapitre 3, réédition Le Livre de Poche, page 42)
- Partie du cheval se trouvant entre les cuisses du cavalier.
- (Chasse) L'ensemble des deux épois plantés au sommet de chaque merrain comme les dents d'une fourche.
- (Sens figuré) Bifurcation d'un chemin.
- D’enfourchure en enfourchure, les signalisations et les panneaux s'étaient faits plus rares et puis avaient à peu près complètement disparu ; seul, parfois, à l'entrée d'un chemin de pierre ou de terre, un poteau fléchait encore un hameau, une ferme ou un bois. — (Jean-Paul Goux, La commémoration, Actes Sud, 1995, chapitre 1)
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ébarbure
- Ce qui s'enlève d'une chose qu'on ébarbe.
- Traces, irrégularités, qui restent sur la chose qu'on ébarbe par suite de l'arrachement de ce qu'on ôte.
- Les formules sur lesquelles ces deux messages ont été écrits présentent deux particularités rares attestant qu’elles ont été prises dans un seul et même paquet : dans le filet d’encadrement, une maculature accidentellement survenue au cours de leur impression ; et puis, une ébarbure également accidentelle, identique dans l’une et l’autre. — (Gérard Harry, L’affaire Peltzer, deuxième partie, dans La revue Belge, 4ième année, tome I, n°1, 1er janvier 1927 ; J. Goemaère, Bruxelles, 1927, page 18.)
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biffure
- Texte rayé, barré ou effacé.
- Voici un exemple : ce texte est une biffure sur Wikipédia.
- Une page d’épreuves corrigées par Balzac, où presque chaque phrase est déchiquetée, chaque ligne labourée, la marge blanche rongée de noir avec des biffures, des signes, des mots, me rend palpable l’éruption d’un Vésuve humain ; […] — (Stefan Zweig, traduit par Dominique Tassel, Le Monde d’hier, Gallimard, 2013, page 224)
- Ces quelques taches de crayon à papier, ces arrondis d’écolier, les harmonieuses ondulations de la biffure, que nous contemplons inlassablement, voyant presque courir, tremblante, la main du vieillard consciencieux, suffisent à resserrer le malheur sur des milliers d’êtres. — (Daniel Schneidermann, Statut des juifs de 1940 : Pétain, d’un trait de plume, rue89.com, 8 octobre 2010)
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ceinture
- (Génériquement) Dispositif qui entoure.
- mais dans les zones de faible densité humaine, la zone dite de parc « limité » est maintenant entourée d’une ceinture — (Jean-Marc Boffa, Les parcs agroforestiers en Afrique subsaharienne, Food & Agriculture Org, 2000, page 27)
- (Urbanisme) Construction, plantation, aménagement qui clôture un espace.
- La ville avait la réputation d’être imprenable ; son château s’élevait à l’est et la ceinture de murailles qui entourait la cité venait s’y attacher; […] — (Gustave Fraipont, Les Vosges, 1895)
- Le pourtour est marqué par une ceinture de Phalaris arundinacea et de diverses Joncacées, dans laquelle apparaissent quelques plants d’Alnus glutinosa et de Salix aurita. — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 66)
- Entourée d’une ceinture en béton électrifiée, surveillée par des patrouilles armées et filmée à longueur de journée par des drones […] — (Nathalie Saladin, Le diable a les yeux noirs, Les nouveaux auteurs, 2014)
- (Architecture) Petite moulure de profil carré au haut et au bas du fût d’une colonne auquel elle se joint par un congé.
- On donne aussi le nom de ceinture de colonne, dit M. Quatremère de Quincy, à certains rangs de feuilles de refend en métal, posées sur un astragale en manière de couronne […] — (Dictionnaire de la conversation et de la lecture : Ce-Cha. 12, Asher, 1834, page 15)
- (Construction) Poutraison en bois ou en béton posée sur les murs d’un bâtiment et servant d’assise à la charpente.
- Dans le premier cas, plancher et ceinture sont armés ensemble et les ceintures vont s’articuler sur les poteaux porteurs ou sur les raidisseurs. — (Alain Billard, Risques sismiques et patrimoine bâti, Editions Eyrolles, 2014, page 267)
- (Mobilier) Partie horizontale d’un meuble séparant le piétement du reste du meuble.
- (Habillement) Ruban de soie, de fil ou de cordon, bande de cuir, ou autre chose semblable, dont on se ceint la taille.
- […] ; un couteau pourvu de nombreuses lames et probablement de peu d’utilité, une boussole, un sifflet, etc… pendaient à sa ceinture ; […]. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Toutes les clés de la maison, des armoires et des coffres, cliquetaient autour de sa taille en un trousseau noué à sa ceinture. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 22-23)
- (Particulièrement) (Sports de combat) Sorte de ruban de tissu coloré qui indique le niveau ou le grade du combattant.
- On peut changer de ceinture en passant un kata : c’est une démonstration devant un professeur ou un jury. — (Jean-Michel Billioud, Le judo - Questions/Réponses, Nathan, 2017)
- (Particulièrement) (Sports de combat) Ceinture hypertrophiée qui est décernée au détenteur du titre de chaque catégorie, tout particulièrement en boxe et en lutte.
- Des talents rares Et des boxeurs, il en a dirigé des très bons. Stéphane Ouellet, Éric Lucas, Lucian Bute, Jean Pascal... des talents rares, qui en ont mis plein la vue aux amateurs de boxe et qui ont raflé des ceintures au passage. — (TVA Sports, De Jonquière au sommet du monde de la boxe, Le Journal de Québec, 19 février 2021)
- (Particulièrement) (Religion) Corde tressée ceignant la taille des moines cordeliers.
- […] & sur la robe une grosse ceinture de corde où il y a des nœuds, & à cause de cette ceinture, on appelle ce Religieux Cordelier. — (Pierre Richelet, Dictionnaire de la langue françoise, ancienne et moderne, Volume 1, Chez Jean-Marie Bruyset Imprimeur-Libraire, 1759, page 594)
- (Par extension) Dispositif qui entoure une partie du torse. → voir se serrer la ceinture et ceinture orthopédique
- En assurant le maintien de vos organes, cette ceinture musculaire préserve votre plancher pelvien (périnée) et le protège pendant vos activités sportives. — (Nadine Lebreuil, Tout doux les abdos !, Éditions Leduc.s, 2017, page 18)
- (Vieilli) (Par métonymie) Longue bourse en cuir qui se ceignait autour des reins et dont se servaient les voyageurs, les marchands.
- Aussi « discingere » qui au propre signifie ôter la ceinture, signifie-t-il aussi quelquefois au figuré « dépouiller, détrousser » — (Claudius de Vert, Explication simple, littérale et historique des cérémonies de l’église, Volume 2, chez Florentin Delaulne, 1708, page 499)
- (Habillement) Partie d’un vêtement qui serre la taille.
- Cinq volants pareils, découpés et à téte, garnissent le bord inférieur ; ils se continuent sur le lé de devant jusqu’à la ceinture. — (La Mode illustrée : journal de la famille, 1869, page 122)
- (Anatomie) Endroit du corps où l’on situe la taille.
- Ils sont nus depuis la tête jusqu’à la ceinture , même les Princes. — (Histoire universelle, depuis le commencement du monde jusqu’à présent, Volume 51, Moutard, 1783, page 40)
- (Société) Dispositif de maintien ou de sécurité d’une personne. → voir ceinture de sécurité et ceinture de chasteté
- Le chauffeur et le secrétaire portent une ceinture de sauvetage […] — (Les Temps modernes : revue mensuelle, Numéros 143 à 148, Imp. Chantenay, 1958, page 1778)
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brisure
- Partie brisée, cassée.
- Il y a des brisures dans ce parquet, dans cette boiserie.
- Enfin, elle n’avait qu’une corne, celle de gauche. L’autre était cassée tout près du crâne, si bien que dans la laine, seule se devinait la ligne de brisure. — (Joseph Kessel, Les Cavaliers, Gallimard, 1967)
- Rupture de quelque chose d'abstrait.
- Je sers le thé et nous le dégustons en silence. Nous ne l’avons jamais pris ensemble le matin et cette brisure dans le protocole de notre rituel a une étrange saveur. — (Muriel Barbery, L’élégance du hérisson, 2006, collection Folio, page 106)
- (Menuiserie, Serrurerie) Partie d'un ouvrage de menuiserie ou de serrurerie qui se replie les unes sur les autres au moyen de charnières.
- La brisure d’un volet.
- (Architecture, Militaire) Ligne pour couvrir le flanc d'une fortification.
- (Héraldique) Toute pièce d’armoiries qui modifie l’écu pour distinguer les cadets, les bâtards.
- Il est aisé d’en déduire une brisure par rapport à un état initial de l’écu garni de quatre roses. — (Philippe Lamarque, La figure héraldique du cheval, 2002)
- (Couture) Petite bande d’étoffe qui borde une encolure, un poignet.
- (Bijouterie) Charnière de l'apprêt d'une boucle d'oreille.
- On passe la tige par le trou de perçage afin qu’elle vienne se loger dans une partie mobile située à l’arrière de l’oreille et que l’on referme à l’aide d’une charnière, appelée brisure par les bijoutiers. — (site du bijoutier-joailler Vuillermoz, 2022)
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pressure
- (Désuet) (Vieilli) Variante ancienne de présure. Substance animale ou végétale contenant des enzymes et servant à faire coaguler et cailler le lait et à faire du petit lait.
- pressure de veau. Lait caillé dans l’estomac des jeunes veaux, qu’on emploie pour faire cailler le lait frais et encore pourvu de sa crème. — (Rozier, Parmentier, Nouveau cours complet d’agriculture)
- Le suede figuier fait prendre le lait, comme la pressure. — (Pierre Damiet, Magnum dictionarium Latinum et Gallicum, 1726)
- (Spécialement) Liqueur, préparée avec la caillette des veaux et des jeunes animaux ruminants, à l’âge où ils sont encore nourris de lait.
- Son quatrième estomac contient des grumeaux de lait caillé, qui, séchés à l’air, sont la pressure dont on se sert à la campagne pour faire cailler le lait. Plus cette pressure est ancienne, meilleure elle est, et il n’en faut qu’une petite quantité. — (Rozier, Parmentier, Nouveau cours complet d’agriculture)
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pure
- (Par ellipse) (En particulier) La boisson en elle-même, plutôt fortement alcoolisée qui n’est pas coupé avec une autre plus légère ou sans alcool.
- — Qu’est-ce que tu t’enfiles: une pure, une amazone, une tomate, une hussarde ou une mominette ?— Un guindal de pivois sans lance. — (Napoléon Hayard, Dictionnaire Argot-Français, Paris, La Maison Hayard, 1907, page 39)
- — T’as pris quoi ? Une vodka ?— Ouais, une pure.
- — Rofl. Je ne trouve plus mon absynthe…— Ce ne serait pas la pure, là-bas ?
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littérature
- Ensemble des productions littéraires d’une nation, d’un pays, d’une époque et portant les marques des préoccupations esthétiques; bel usage du language écrit ou oral.
- Malgré la critique amère des bouffons ignorants, nous osons assurer que les lettres peuvent seules polir l'esprit, perfectionner le goût, et prêter des grâces aux sciences. Il faut même pour être profond dans la Littérature, abandonner les auteurs qui n'ont fait que l'effleurer et puiser dans les sources de l'antiquité, la connaissance de la religion, de la politique, du gouvernement, des lois, des mœurs, des coutumes, des cérémonies, des jeux, des fêtes, des sacrifices et des spectacles de la Grèce et de Rome. — (Diderot, Encyclopédie, art. Littérature (Jaucourt), 1772)
- […] c’était l’époque où, toute froissée de nos malheurs, si grands et si récents, la littérature semblait n’avoir d’autre occupation que de consoler notre vanité malheureuse. — (Stendhal, De l’Amour, 1822, 3e préface du 15 mars 1843)
- On affirme trop souvent qu’après la première génération félibréenne et les œuvres de Roumanille, d’Aubanel et de Mistral, la littérature de langue d’oc n’a point soutenu sa valeur, et que, Mistral disparu, le Félibrige a reçu un coup mortel. — (Émile Ripert, Le Félibrige, 1924, page 129)
- La plus belle époque de la littérature arabe est celle qui précède le siècle des croisades. Nos premiers chevaliers sont entrés en Orient au milieu de la splendeur dont elle témoignait, car la littérature est le miroir des temps. — (Pierre Louÿs, La Femme dans la poésie arabe, dans Archipel, 1932)
- L’anglais paie le prix fort de son hégémonie. Car le « globish » disgracieux que l’on ânonne d’un bout à l’autre de notre monde globalisé n’a rien à voir avec la langue abondante, élégante et infiniment plastique qui a fait les riches heures de la littérature d’expression anglaise […]. — (Élie Barnavie, « L’Anglais, langue en péril », dans Marianne (magazine), no 689, 3 juillet 2010)
- Histoire littéraire, critique littéraire (portant sur des œuvres littéraires contemporaines)
- J'ai bien retrouvé sur sa figure, surtout quand il parle de M. Mairobert, l'âcreté qui fait la seule vie des articles de littérature compris dans le pamphlet rouge. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1835)
- (Par extension) Domaine particulier de production éditoriale.
- La littérature érotique embrasse plus de réalités psychologiques que la morale bourgeoise ne voulait en connaître, et que le puritanisme n'en tolère. Or ces réalités, quoiqu'on en juge, sont au moins aussi quotidiennes et obsédantes que les réalités économiques, […]. — (Denis de Rougemont, Comme toi-même : Essais sur les Mythes de l'Amour, Albin Michel, 1961, page 41)
- La lecture de la littérature gynécologique et, en particulier, celle des articles consacrés à la lutte contre la stérilité, renforce l’impression d’une grande monotonie et surtout d’une grande brièveté dans l’acte. — (Alain Corbin, Les Filles de noce, 1978)
- Parmi la maigre littérature, en particulier francophone, concernant la malherbologie, il manquait une synthèse taxonomique sur la flore des champs cultivés. — (Philippe Jauzein, Flore des champs cultivés, Éditions Quae, 2011, page 7)
- (Par extension) Ensemble d'ouvrages ou de simples écrits typiques, produits par un groupe social particulier, ou pour un public ciblé.
- On crie et on chante. Le boulangisme engendre toute une littérature de chansons - souvent d'une prosodie peu heureuse. — (Alexandre Zévaès, Histoire de la Troisième République 1870 à 1926, Éditions Georges-Anquetil, 1926, page 299)
- Les écrivains anarchistes qui demeurèrent fidèles à leur ancienne littérature révolutionnaire, ne semblent pas avoir vu de très bon œil le passage de leurs amis dans les syndicats […]. — (Georges Sorel, Lettre à Daniel Halévy, 15 juillet 1907, dans Réflexions sur la violence, 1908)
- Certains articles sentent la pression, tantôt légère, tantôt brutale. Il y a un mot pour ce genre de littérature.— Je sais : chantage. […] Mais le chantage est un délit, Monsieur le juge. Il faut l’établir. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930)
- (En particulier) (Péjoratif) Développement bavard, spécieux, peu sérieux et souvent amphigourique.
- Que ton vers soit la bonne aventureÉparse au vent crispé du matinQui va fleurant la menthe et le thym…Et tout le reste est littérature. — (Verlaine, Art Poétique, in Jadis et Naguère - Poésies, 1884)
- (Spécialement) Bibliographie sur un sujet. Liste des ouvrages spécialisés consacrés à un sujet précis.
- Ajoutez que dès les premiers pas, on risque de perdre pied dans la littérature myrmécophile. Elle est aussi abondante que la littérature apicole […]. — (Maurice Maeterlinck, La Vie des Fourmis, Paris : bibliothèque Charpentier - Fasquelle Editeurs, 1930, page 11)
- Dans la littérature, on peut distinguer trois résultats de généralité croissante établissant l'intégralité des coefficients de Taylor d'applications miroir d'une variable lorsque |e| = |f|. — (Éric Delaygue, Propriétés arithmétiques des applications miroir, Institut Fourier, 2011, page 12 → lire en ligne)
- (Désuet) Connaissance des classiques, de l’art littéraire, des principes des belles-lettres, des procédés de style, etc. Emploi vieilli ou comique ; remplacé par le mot culture en français moderne.
- N’avoir point de littérature. - Avoir beaucoup de littérature.
- Je ne sais s’il connaissait ses tragiques, mais il était sensible à l’honneur ; il parut flatté. Il avait quelque littérature […] — (Anatole France, L’Étui de nacre, 1892, réédition Calmann-Lévy, 1923, page 177)
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blessure
- Plaie ou fracture produite par un coup ou un choc. — Note : On le dit plus communément des coups qui entament la chair.
- Le docteur Paul était ensuite venu, brillamment expliquer à la barre comment les coups avaient occasionné, en effet, seize blessures […]. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Recevoir une blessure. Guérir une blessure. Mourir d’une blessure.
- Ses blessures se sont rouvertes. — Il n’a pas reçu de blessure, il a seulement une contusion.
- (Sens figuré) Atteinte à l’honneur, à la réputation, à l’amour-propre.
- Les blessures faites à l’honneur, à l’amour-propre sont plus sensibles que les autres.
- Rouvrir une blessure, renouveler le souvenir d’une injure, d’une douleur passée.
- J’aurais tant voulu nous dire… ce que l’âge en nous nettoie et simplifie, ce que nous avions à ce moment escamoté de la détresse, et de l’amour, ce que nous n’avons pas pu accomplir de la consolation… et que par delà l’offense et la blessure demeure à jamais, dans l’ordre sacré de la quête et de la connivence, une vivante, essentielle affection. — (Geneviève Amyot, Je t’écrirai encore demain, « Lettre de septembre », Éditions du Noroît, Montréal, 1995, page 12)
- (Sens figuré) Peines morales que font éprouver certaines passions violentes.
- L’envie fait au cœur de ceux qui l’éprouvent de profondes blessures.
- Il lui semblait entendre la voix cruelle, mais elle venait de loin, cette voix, de si loin qu’elle ne pouvait presque plus faire blessure. — (Ernest Pérochon, Les Gardiennes, 1924, réédition Les Moissons, 2021, page 265)
- (Psychologie) Traumatisme survenu dans l’enfance qui façonne la personnalité.
- Cependant, il conclut qu’il est probable que les borderline et les personnalités narcissiques sont complémentaires l’une de l’autre. De fait, j’ignore s’il est vraiment important de les scinder car, même si elles se donnent à voir différemment, la blessure initiale est du même registre. — (Danièle Zucker, Penser la crise : L’émergence du soi, De Boeck Supérieur, collection « Oxalis », Bruxelles, 2012, page 57)
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mur
- (Linguistique) Code ISO 639-3 du murle.
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démêlure
- Cheveux retirés du peigne après leur démêlage (anciennement récupérés, voire achetés, pour confectionner des perruques ou des parements de coiffure).
- Vous saviez que cette maison vend des filets en cheveux, filets vraiment invisibles ; mais vous ignoriez peut-être qu’elle se charge de vous en fabriquer avec votre propre chevelure. [...] et si l’on a conservé ses démêlures, il suffit de les envoyer à M. Dufiot pour avoir une jolie tête avec ses propres ressources. — (Nedjmah, Courrier de la mode, Le Papillon : arts, lettres, industrie, 22/02/1863, page 125)
- Il en est bien peu qui se doutent que les ornements frisés ou à la chien qui couvrent leurs fronts proviennent pour les neuf dixièmes de dêmêlures jetées dans les boîtes à ordure et recueillies par les chiffonniers. — (Le commerce des cheveux, Le Petit journal, 01/08/1882, page 2)
- Mesdames ! ne jetez plus vos démêlures. M. MALATRAY, professeur de coiffure, successeur de M. P. Calmels à l’Idéal-Salon, rue de Picardie à Djidjelli, fera de vos démêlures des POSTICHES à votre choix, nattes, torsades, branches, frisettes, chichy’s, crépons, etc. — (M. Malatray, Le Salon Idéal, L’Impartial, 19/05/1923, page 3)
- Puis d’un mouvement nerveux, en pinçant ses cheveux à pleine main, elle cassa, extirpa le fil épouvantable, et au loin, dans une démêlure soyeuse, le jeta. — (Alexandre Hepp, La coupe empoisonnée, Le Journal, 26/05/1898, page 1)
- Du bout des doigts, elle ôte, accrochées aux dents du peigne en écaille, les démêlures arrachées par ce lissage méthodique, qui s’éparpillent sur la mosaïque noire de la chambre. — (Yves Mabin Chennevière, Le veilleur aux yeux clos, Le Cherche midi, 1986, page 14)
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présure
- Substance contenant une enzyme animale ou végétale qui sert à faire cailler le lait.
- Soie de caséine. — On emploie comme matière la caséine du lait précipitée par la présure ou un acide. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- La présure ou chymosine ou encore lab-ferment est une enzyme sécrétée par les glandes gastriques des Mammifères jeunes. Extraite de la caillette de veau, la présure, en présence d'ions calcium coagule la caséine. — (Claude Audigié & François Zonszain, Biochimie structurale, 1991, page 121)
- — la présure ou labferment surtout abondante dans l'estomac du nourrisson provoque la coagulation du lait. Le coagulum ainsi formé contient la caséine et les globules gras du lait. — (Maurice Bariéty & Robert Bonniot, Sémiologie médicale, 2003, page 220)
- (Spécialement) Liqueur, préparée avec la caillette des veaux et des jeunes animaux ruminants, à l’âge où ils sont encore nourris de lait.
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projecture
- (Architecture) Saillie ou avance horizontale des divers membres d’architecture.
- (Botanique) Petite côte saillante qui, partant de l’origine d’une feuille, se prolonge de haut en bas sur la tige, comme dans les légumineuses.
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courbure
- Forme d’une chose courbée.
- Cette pièce de bois a plus de courbure.
- Courbure d’un arc.
- La courbure de cette poutre vient de ce qu’on l’a trop chargée.
- Les courbures de la colonne vertébrale.
- À la naissance, le rachis forme une courbe concave en avant, puis progressivement l’enfant redresse la tête et se crée la courbure cervicale en lordose. — (Robert Maigne, Douleurs d’origine vertébrale: Comprendre, diagnostiquer et traiter, 2006)
- (Géométrie) En géométrie riemannienne, tenseur qui décrit les variations secondes d'une métrique.
- Courbure sectionnelle.
- Courbure de Ricci.
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enflure
- État de ce qui est enflé.
- Bassia tomba gravement malade et n'était pas tout à fait rétablie à la fin de l'automne 1931 lorsqu'elle découvrit une enflure sur son épaule, due à un rhabdomyosarcome – un cancer qui se propageait dans les muscles du haut de son bras. — (Alexander Waugh, Les Wittgenstein: Une famille en guerre, traduit de l'anglais par Marie d'Origny, éd. Perrin, 2011, chap. 49)
- Une enflure qui vient d’un coup reçu, de la morsure d’une bête venimeuse.
- Une enflure générale.
- (Sens figuré) L’enflure du style, Le vice d’un style enflé.
- (Sens figuré) L’enflure du cœur, L’orgueil et la vanité.
- (Populaire) (Injurieux) Personne méprisable ou importune ; arnaqueur.
- Ce type m’a arnaqué, c’est une enflure .
- La douleur des autres doit toujours être plus émouvante que la mienne n'est-ce pas ? Sans quoi je serais une enflure égocentrique. Mais existe-t-il une échelle de souffrance ? — (Iskender Bilir, L'Écho du plafond, Mon Petit Éditeur, 2014 , p. 79)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.