Dictionnaire des rimes
Les rimes en : épilatoire
Que signifie "épilatoire" ?
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- Qui sert à épiler.
- Pâte, poudre, crème, onguent épilatoire.
Mots qui riment avec "ar"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "épilatoire".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ar , ars , art , arts , ard , ards , are , ares , arre , arres , oir , oirs , oire et oires .
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broussard
?- Habitant de la brousse.
- Pour nombre d’africains citadins francophones, broussard est péjoratif, presque synonyme d'arriéré!
- Un jour, un broussard vint en Land-Rover au restaurant. — (Bernard Lacombe, Chroniques toubabes, 2001)
- Et « après quoi, vient le retour au poste, dans la maison, tout est à recommencer, puis ils faut réparer les dégâts causés par le voyage, c’est toute la vie de la broussarde ». — (Luc Courtois, Jean Pirotte, Françoise Rosart, Femmes des années 80, 1989)
- (En particulier) (Nouvelle-Calédonie) Caldoche vivant dans la brousse (hors de Nouméa et de sa banlieue) et menant une vie rurale[1].
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écumoire
?- Ustensile de cuisine fait en forme de grande cuiller plate, percée de plusieurs petits trous ou de longues fentes et qui sert à écumer ou à égoutter.
- Et, au-dessus du fourneau, plus haut que les écumoires, les cuillers, les fourchettes à longs manches, dans une rangée de tiroirs numérotés, s’alignaient les chapelures, la fine et la grosse, les mies de pain pour paner, les épices, le girofle, la muscade, les poivres. — (Émile Zola, Le Ventre de Paris, Georges Charpentier, Paris, 1873)
- À l’aide d'une écumoire, récupérer les nouilles udon et les placer au fond du bol. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 9 septembre 2022, page 16)
- Les écumoires en cuivre (fig. 140), une grande cuiller ronde, un cassin à bec (fig. 141) pour les gelées, un pochon avec son plat pour les marmelades, un grand versoir pour les calottes (fig. 142); voilà les ustensiles en cuivre. — (Léon Arnou, Manuel du confiseur-liquoriste, 2e édition, Paris : chez J. B. Baillière et fils, 1920, p. 169)
- (Sens figuré) Objet, souvent métallique, percé de trous.
- Belle écumoire, remarqua-t-il. Vingt-huit trous dans le fuselage. — (Joseph Kessel, L’Équipage, Gallimard, 1969, page 124)
- (Sens figuré) Action, situation, agréant les uns et rejetant les autres.
- Pas un, deux ou cent, mais par billions. S’en tirer dans ces conditions-là devient une oeuvre authentique de préservation. Carnaval le jour, écumoire la nuit, la guerre en douce. — (Louis-Ferdinand Céline (Louis-Ferdinand Destouches), Voyage au bout de la nuit, 1932, Gallimard (Folio #28 réédition 2019) page 159)
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égouttoir
?- Planche, treillis, éclisse sur laquelle on met égoutter quelque chose.
- Tu vous cet égouttoir? C’est comme ça que je t’arrangerai si je te retrouve ici demain! — (Morris [Maurice de Bevere], Lucky Luke contre Pat Poker, éditions Dupuis, 1970, page 24)
- Le mari, d’âge moyen, a la passion de la photographie. Ses journées se passent dans sa chambre noire au milieu des cuvettes et des égouttoirs. — (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, page 258)
- L’égouttoir à fromage se trouve sous 4 formes majeures : - un plateau en bois, - un meuble en bois composé de 2 plateaux superposés, - un plat très creux en céramique ou en bois, muni d’un champignon central, - un récipient dont le fond est garni de trous et que l’on appelle couramment « faisselle » — (Objets d’hier , site sur l’Art Populaire et les Objets de Curiosité [1])
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hagard
?- le vieil anglais hauke, aujourd'hui hawk, « faucon », avec le suffixe péjoratif -ard ;
- le scandinave hak-r, « tête chaude », avec le même suffixe.
- Huet[3] avait proposé l'allemand Hag, ancien français hague[1] (d'où haie), « lieu propre à rendre fier celui qui l'a pour défense » ; l'explication est mauvaise, mais l'étymologie est bonne[3], car un auteur du XIVe siècle dit que le faucon hagard est celui qui est de mue de haie :N'est mestiers c'om m'apaie [apaise]Par tels discours ; ne sui muiers de haie — (Ménagier, II, 317).Le faucon hagard est le faucon qui mue de haie, c'est-à-dire dans les haies, et non en domesticité[3]. Mais il s'agit vraisemblablement d'une étymologie populaire[1].
- Apparenté[1] à l’anglais haggard, lui-même issu du français mais à rapprocher de hag (« sorcière, vieille femme ») ; étymologie avancée[1] par Kluge pour l'allemand hager (« maigre, hâve ») mais non retenue par la suite[1].
- ronsard
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arrêtoir
?- (Mécanique) Butée qui limite le mouvement d’une pièce mobile dans un mécanisme.
- Ces arrêtoirs sont de simples leviers en fer pivotant autour de la seconde entretoise. L’affût, en reculant, force la tête de ces leviers à baisser, et dès que cette tête est dégagée, elle se relève par le poids de la crosse de l’arrêtoir. — (A. Thiery, Applications du fer aux constructions de l’artillerie, 1834)
- J’avais obtenu d’elle l’autorisation de fixer à l’arrêtoir de son contrevent une ficelle qui traversait la rue, et venait chez moi s’enrouler en pelote sur un bâton. — (Pierre Loti, Le Roman d'un enfant, 1890)
- (Sens figuré) — Dans celui-là, les deux puissantes agglomérations industrielles de Rouen et du Havre agirent littéralement comme des arrêtoirs, en exerçant localement assez d’attraction pour empêcher un prolétariat, voué, de toute manière, à l’exode, de s’éloigner trop de sa terre natale. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
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écharnoir
?- (Travail du cuir) Instrument avec lequel on écharne.
- Pour cela, on la place sur un chevalet, ou selle, et on en racle l’intérieur avec un instrument appelé couteau à écharner ou écharnoir. — (La Revue trimestrielle canadienne - Volume 2, 1916)
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isard
?- Chamois des Pyrénées.
- C’est alors qu’on voit accourir de légers troupeaux d’isards qui, renversant sur leur dos leurs cornes recourbées, s’élancent de rocher en rocher, comme si le vent les faisait bondir devant lui, et prennent possession de leur désert aérien. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, chapitre XXII, 1826)
- Je suis enfant de la montagne,Comme l’isard, comme l’aiglon ;Je ne descends dans la campagneQue pour ma poudre et pour mon plomb. — (Théophile Gautier, Le Chasseur)
- Vaste de 9000 ha de terrains domaniaux situés entre 900 et 2800 m d'altitude, la réserve du Mont-Vallier abrite une population d’isards, de densité moyenne supérieure à 18 têtes pour 100 ha. Entre 1983 et 1989, cent quatorze isards ont été capturés par les agents spécialisés de l’Office National des Forêts. — (M. Geraud & D. Nebel, Reprise d’isards par filets verticaux en réserve domaniale de chasse du Mont-Vallier (Ariège) : Bilan 1983-1989, dans Techniques de capture et de marquage des ongulés sauvages : Actes du Symposium, Meze (Hérault), 20-21 et 22 mars 1990, coordonné par Dominique Dubray, Office National de la Chasse & CNERA Faune de montagne de Montpellier, 1993, page 307)
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dépourvoir
?- Dégarnir de ce qui est nécessaire. — Note : Il n’est guère usité qu’à l’infinitif et surtout au participe passé qui s’emploie adjectivement.
- Mais ces distinctions hypothétiques sont dépourvues de fondement solide, et après avoir beaucoup varié sur la classification de l’hydrophobie, presque tout restait encore à faire pour la bien connaître. — (L.-J. Bégin, commentant le « Nouveau traité de la rage » de L.-F. Trolliet, dans le Journal complémentaire du dictionnaire des sciences médicales, tome 9, Paris : chez C.-L.-F. Panckoucke, 1821, p. 66)
- Alors nous nous réunîmes, nous croisâmes la bayonnette, et nous déclarâmes que nous emploierions même la force pour empêcher qu'on se dépourvût ainsi entièrement de cartouches, sans résultat; nous étions peu écoutés et peu obéis; […]. — (« Réclamations de M. H. Kessel, commandant d'artillerie », dans Supplément aux Esquisses historiques de la première époque de la révolution de la Belgique en 1830, Bruxelles : chez J.-P. Meline, 1831, p. 186)
- A l'en croire, c'était lui qui dansait, qui levait la jambe, qui se dandinait, tellement il se donnait de mal pour communiquer à ces merveilleuses mais stupides créatures un peu du feu sacré dont il les prétendait dépourvues. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- Tandis que les deux textes des commissaires-ouvriers ménageaient la susceptibilité des marchands-fabricants afin de les amener à négocier, […], Dodieu transpose aux relations industrielles le style politique paranoïde des clubistes, suggérant une malveillance omniprésente autour des ouvriers « que l'incivisme dépourvoit de travail ». — (Alain Cottereau, « La désincorporation des métiers et leur transformation en publics intermédiaires : Lyon et Elbeuf, 1790-1815 », dans La France, malade du corporatisme?: XVIIIe-XXe siècles, sous la direction de Steven L. Kaplan & Philippe Minard, Paris : chez Belin, 2004, p. 122)
- Certains avancent que le changement dépourvoira les agriculteurs d'un outil puissant, conduisant à un recul des exploitations agricoles familiales. — (André Magnan, « La commission canadienne du blé : controverses autour des enjeux de régulation des marchés agricoles », dans Sociologie des grandes cultures: Au cœur du modèle industriel agricole, coordonné par Antoine Bernard de Raymond & Frédéric Goulet, Editions Quae, 2014, p. 136)
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frocard
?- (Familier) ou (Mépris) Moine.
- Tout dans cette rue est paisible, tout y sent son frocard, et, en effet, elle fut jadis régentée par le couvent des Carmes. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- Jésus-Christ doit à ce frocard de voir son naufrage retardé de plus de dix siècles peut-être. — (Anatole France, La Révolte des anges, chapitre XXI, Éditions Calmann-Lévy, Paris, 1925 (1914))
- Seulement, à quoi avait-il abouti ? Il avait mis à la porte des « frocards ». Et après ? Après ? Ces « frocards » étaient rentrés dans les écoles, dites congréganistes la veille, qualifiées libres le lendemain. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- « Et, est-ce que vous tenez beaucoup à votre dolman ? dit-il en regardant la jolie redingote d’été d’Angelo. Mes chaises sont usées par les frocards et la paille va mordre votre drap fin comme du vinaigre. » — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 19)
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nichoir
?- Cage propre à mettre couver des serins.
- Panier à claire-voie pour faire couver des poules.
- (Par analogie) (Ornithologie) Boîte percée d’un orifice et servant aux oiseaux à nicher.
- Les nichoirs à petite ouverture sont particulièrement destinés aux mésanges.
- La mésange charbonnière est assez exigeante quant à la qualité de son nichoir, surtout pour sa première couvée, au début du printemps. — (Gabriel Guet, Mémento d'agriculture biologique, 2003)
- (Zoologie) Abri naturel ou confectionné par l'homme, destiné aux petits animaux (mammifères, amphibiens) afin qu'ils puissent y nicher.
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échenilloir
?- (Agriculture) (Vieilli) Sorte de sécateur longuement emmanché dont on se sert pour détruire les nids de chenilles dans les arbres.
- La chenille du pityocampe est considérée par les forestiers comme une calamité dans les forêts de pins. […]. On peut en détruire une grande quantité à l'aide d'un échenilloir longuement emmanché. — (Docteur Boisduval, Insectologie, dans le n° de mai 1871 de L'Horticulteur français de mil huit cent cinquante et un: journal des amateurs et des intérêts horticoles, Paris : E. Donnaud, 1872 page 145)
- Ces apparitions ont lieu en été ; nous avons remarqué que la destruction au sécateur ou à l’échenilloir muni d'une corde, ne peut se faire aux heures chaudes de la journée, pendant lesquelles, en effet, les chenilles se dispersent. — (Revue des eaux et forêts, sous la direction de Aristide & Stanislas Frézard, Berger-Levrault, 1885, vol.24, page 254)
- (Agriculture) (Par extension) Ce même instrument qui sert à couper des branches hautes sans utiliser d’échelle.
- Sur les tiges élevées, inabordables à la main ou à l'échelle, exécuter la taille en vert avec l’échenilloir ou le sécateur attaché au bout d'une perche. — (Charles Baltet, La Pépinière, fruitière, forestière, arbustive, vigneronne et coloniale, Masson & cie, 1903, page 53)
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embarre
?- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe embarrer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe embarrer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe embarrer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe embarrer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe embarrer.
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fauchard
?- Arme d’hast au tranchant convexe dérivée de la faux de guerre, utilisée essentiellement au Moyen Âge.
- Ces nobles si hautains étaient-ils plus braves sous leurs corsets et leurs casques de fer, à l’épreuve de la flèche et de la lance, que ces paysans armés d’un bâton ou d’un fauchard, exposés demi-nus à la charge de ces centaures de bronze ? — (François-René de Chateaubriand, Analyse raisonnée de l’histoire de France, 1845, Invasion de la France par Édouard)
- — S’ils sont trente comme nous, en avant, amis et courage ! Droit aux chevaux avec les fauchards ! Ils ne mangeront plus notre seigle en herbe !Les coups tombaient aussi rapides que des marteaux sur des enclumes ; aussi gonflé coulait le sang que le ruisseau après l'ondée ;Aussi délabrées étaient les armures que les haillons du mendiant ; aussi sauvages étaient les cris des chevaliers dans la mêlée que la voix de la grande mer. — (Anonyme, La bataille des trente, poème breton traduit par Théodore Hersart de La Villemarqué, Barzaz Breiz, chants populaires de la Bretagne, tome 1, A. Franck, 1846, page 527)
- (Agriculture) Sorte de serpe, de gouet, servant à couper les broussailles, il possédait deux cotés tranchants.
- Or une fois, il lui fit remettre un outil, que, vu sa ressemblance avec une faux, on nomme un fauchard, pour qu'il coupât les ronces d'un certain lieu en sorte qu'on en fit un jardin. — (Pope Gregory I, Dialogues, Éd. Téqui, Paris 1978)
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compare
?- Première personne du singulier de l’indicatif présent de comparer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de comparer.
- L’artiste compare cette formation à celle que vivrait un footballeur international au centre de Clairefontaine. — (France Mutuelle Magazine, n° 174, octobre-novembre-décembre 2022, page 50)
- Première personne du singulier du subjonctif présent de comparer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent de comparer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de comparer.
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cellular
?- (Anglicisme) (Vieilli) Type de tissu souple à grandes mailles, utilisé notamment pour des chemisettes et des vêtements de sport jusqu’aux années 1950.
- Thérèse voit encore le gilet de cellular, les bras nus musculeux ; cette peau blême et soudain le rouge cru du cou et de la face. — (François Mauriac, Thérèse Desqueyroux, Grasset, 1927)
- Après une telle journée, après les heures délicieuses passées à côté d’elle, sentant à chaque mouvement du bateau la chair chaude de ses bras nus le pénétrer à travers la manche de cellular de sa chemise, il était décidé à tenter une démarche. — (Félix Léonnec, Le rayon dans la nuit, Midinette, 09/11/1934, page 13)
- Toutes les dames connaissent bien le cellular dont on fait des chemises d’hommes. Une lectrice, jeune encore, a eu l’idée de se tailler une blouse sportive, très seyante, dans une de ces chemises un peu fatiguée. Des points d’épine ornent l’encolure et les poignets. Imitez donc ce geste, mesdemoiselles. — (Le cellular, La Croix, 16/04/1938, page 4)
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dépilatoire
?- Qui fait tomber le poil, les cheveux.
- Pommade dépilatoire.
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étouffoir
?- (Vieilli) Sorte de boîte faite de métal, dont on se sert pour étouffer et éteindre des charbons.
- (Soierie) (Vieilli) Appareil pour l'étouffage des cocons de ver à soie.
- En laissant de côté l'étouffoir des anciens, le soleil, […], on peut classer en quatre catégories les systèmes d'étouffage: — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- (Musique) Petites pièces garnies de feutre qui servent, dans un piano, à étouffer les sons et qui s’actionnent au moyen d’une pédale et/ou en jouant une touche.
- (Musique) Morceau de tissu ou de feutre, assemblé artisanalement ou fabriqué par l'industrie, qui sert à arrêter la résonance d’instruments à percussion tels que caisse claire et timbales.
- (Sens figuré) Ce qui étouffe les aspirations, les désirs de quelqu'un.
- Du jour au lendemain je me trouve verrouillé dans un étouffoir où défense est faite à chacun de parler à sa guise, de lire ce qu'il lui plait, …. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942, page 70)
- On n'analyse pas un pays complexe en plaquant sur lui un schéma manichéen. La complexité dans l'étouffoir de ce traitement se raidit et se venge du lieu commun fabriqué contre elle. — (Pol Vandromme, Belgique - La descente au tombeau - 2008)
- Endroit très peu aéré, où l'air est irrespirable.
- J’étourdissais notre misère commune à coups de blague, ainsi que l’on crève un carreau à coups de poing pour avoir de l’air dans un étouffoir ! — (Jules Vallès, L’Insurgé, G. Charpentier, 1908)
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jar
?- (Désuet) Banc de gros graviers et de sable, amoncellements, pouvant remodeler le lit du fleuve d’une année sur l’autre, et utilisés pour l’empierrement des chaussées, la confection de béton.
- La Loire fournit en abondance sable de rivière, gros sable et caillou, encore appelé jar (ou jard). — (Gens de Ballan et de Miré: deux siècles de vie au quotidien en terre tourangelle, Amis de la Bibliothèque municipale de Ballan-Miré, 2000, page 287)
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jabloire
?- (Tonnellerie) (Vieilli) Instrument pour jabler.
- Nicolas lâcha sa jabloire et jura. Non, décidément, on ne pouvait plus trouver de bon merrain, bien dense, où faire de l’honnête travail. C’était la seconde fois qu’il fendait la douve. — (Hervé Bazin, Chapeau bas, Seuil, 1963, Livre de Poche, p. 7))
- Courant le long du cercle que forment, à leurs extrémités, les douves assemblées, la jabloire semble nʼy être posée que pour vérifier leur ajustage. — (Pierre Gascar, Les sources, 1975)
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douar
?- Groupe de tentes disposées en cercle, de façon à remiser les troupeaux dans l’espace laissé libre au centre.
- D’ordinaire, elle le menait dans la gorge tourmentée et sauvage d’un oued assez loin du douar. — (Isabelle Eberhardt, Yasmina,1902)
- Mais généralement l’envoi de quelques troupes met fin aux troubles en peu de temps. Elles envahissent le territoire de la tribu à châtier, pillent les douars, razzient les troupeaux, détruisent les cultures, font des prisonniers et coupent des têtes, […]. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 11)
- Les jeunes exilés pour cause de guerre, […] sur les cartes postales qu’ils envoient à leur familles […] expurgent les douars fouillés, les mechtas mises à sac, les filles aux longs cheveux qui se mordent les lèvres, les visages sculptés par le turban des jeunes Arabes de leur âge, semblables à leurs compagnons coiffés d’un calot. — (Jocelyne Sauvard, Simone Veil — La force de la conviction, l’Archipel, Paris, 2012, pages 74-75)
- (Par extension) Groupe de familles obéissant à un chef en formant une fraction de la tribu.
- […]; et les premiers cavaliers revenant du champ de bataille racontaient les résultats de la journée. La souga n’avait pas réussi : pour faire bonne figure, on avait razzié deux ou trois douars et coupé autant de têtes ; […]. — (Eugène Aubin, Le Maroc dans la tourmente : 1902-1903, Librairie Armand Colin, 1904, réédition Éditions Paris-Méditérannée, 2004, page 145)
- Aussi, de la capitale, vont-ils parachuter dans les villages des dirigeants inconnus ou trop jeunes qui, investis par l’autorité centrale, entendent mener le douar ou le village comme une cellule d’entreprise. — (Frantz Fanon, Les Damnés de la Terre, 1961, page 112)
- Nous, les hommes des douars lointains, des hauts djebels, des larges vallées, nous savions que l’on ne bâtit pas sa maison si l’on n’a pas confiance dans la solidité du sol. — (Bachaga Boualam, Les Harkis au service de la France, France-Empire, 1963, page 26)
- Dans tous les villages, tous les douars, toutes les mechtas, placés sous ma responsabilité, je les ai convaincu de notre invincibilité sans, pratiquement, tirer un seul coup de feu. — (Didier Daeninckx et Tignous, Corvée de bois, 2002, page 58)
- Le village est entouré d’une vingtaine de douars où les mariages endogènes entretiennent un même vieux nom pour tous et assurent la transmission des prénoms des morts aux nouveau-nés. — (Kamel Daoud, Zabor ou Les psaumes, (Barzakh, Alger), Actes Sud, 2017, page 130)
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gars
?- (Familier) Garçon.
- Il était mort. On n’en disait pas davantage.Félicité tomba sur une chaise, en s’appuyant la tête à la cloison, et ferma ses paupières, qui devinrent roses tout à coup. Puis, le front baissé, les mains pendantes, l’œil fixe, elle répétait par intervalles :— Pauvre petit gars ! pauvre petit gars ! — (Gustave Flaubert, Trois Contes : Un cœur simple, 1877)
- D’un coup d’œil scrutateur, le père l’examinait et le gars, craignant d’être fouillé, commençait à n’en pas mener large. — (Louis Pergaud, L’Argument décisif, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- […] et, fort beau gars encore, malgré sa corpulence, présentait dans l’ensemble l’allure d’un écuyer de cirque. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- C’est un type. Mais que j’te prévienne, pas fortiche du tout, ni mariole. Un gars quoi ! Un bon gars. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Tu as pourtant l’air d’un gars costaud, un gars à qui on ne la fait pas, avec ton blouson, tes santiags et ta banane. Un vrai rocker… — (Didier Kiefer, Le Cri du baby-foot au fond du sous-marin, Éditions Publibook, 2010, page 74)
- (Familier) Fils.
- Le père Jouen tomba la face contre terre, et le gars de la mère Alison le porta dans la barque. — (Charles-Philippe de Chennevières-Pointel, Contes normands par Jean de Falaise, 1e édition 1869, 2018, La Piterne)
- (Familier), (au pluriel) Individus quelconques, sans rendre visible la diversité de genre du groupe.
- Un vieillard aux cheveux gris, le gardien de nuit, entonna une vieille chanson qu’aimaient chanter, avant la révolution, les gars de l’usine française, à Tsaritsyne. — (Vassili Grossman, Vie et destin, traduction de Alexis Berelowitch, L’Âge d’Homme, 1995)
- mozart
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invocatoire
?- Qui appartient à l’invocation.
- Formule invocatoire.
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hoir
?- (Désuet) (Droit) Héritier, ordinairement en ligne directe.
- La substitution avec fidéicommis sert à transmettre le patrimoine à un hoir en passant d’abord par un autre. — (Philippe Maurice, La famille en Gévaudan au XVe siècle (1380-1483), 1998)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.