Dictionnaire des rimes
Les rimes en : épicurien
Que signifie "épicurien" ?
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- Qui est partisan de la doctrine d’Épicure ; qui est conforme à cette doctrine.
- Le moment semble venu où l'on peut avec plus de justice apprécier la doctrine épicurienne, et chercher la part de vérité qu'elle renferme. — (Jean Marie Guyau, La Morale d’Épicure: et ses rapports avec les doctrines contemporaines, Librairie Félix Alcan, 1927, page 17)
- La clé de la sagesse épicurienne consiste à comprendre que nous pouvons être heureux si nos désirs, au lieu d'être illimités, se ramènent à la dimension restreinte des besoins de notre corps. — (Roger-Pol Droit, Lucrèce, l'épicurien, en préface à la traduction de Lucrèce, De la nature de José Kany-Turpin, éd.Flammarion, 2008, p.XV)
- Il semble au contraire que, dans l’épistémologie de la physique épicurienne, l'observation du monde, sa connaissance empirique, soit non seulement légitime, mais encore nécessaire. — (Pierre-Marie Morel, Épicure: la nature et la raison, Librairie J. Vrin, 2009, page 36)
- En questionnant : « Dites-moi si vous avez jamais vu ou lu des philosophes pensant que le monde a été fait par hasard », Spinoza qui, quelques lignes après, fera l'éloge des Atomistes, affirme, par là même implicitement que telle n'est pas, selon lui, la conception épicurienne du clinamen. — (Laurent Bove, La stratégie du conatus: affirmation et résistance chez Spinoza, Librairie philosophique J. Vrin, 1996, p. 149)
- Il demeurait cependant, dans le bouquet SFR, bien des pépites, sur le plan culinaire en particulier, je devenais maintenant un bon vieux gros bonhomme, un philosophe épicurien pourquoi pas, qu’est-ce qu’Épicure avait d’autre en tête, au juste ? En même temps un quignon de pain rassis et un filet d’huile d’olive c’était un peu limité, il me fallait des médaillons de homard et des Saint-Jacques avec leurs petits légumes, j’étais un décadent moi, pas un pédé rural grec. — (Michel Houellebecq, Sérotonine, Flammarion, 2019, page 332.)
- (Par hyperbole) Hédoniste, qui ne songe qu’au plaisir.
- […] ; on aurait pu dire de ses traits qu’ils étaient beaux, s’il ne s’était niché sous l’arcade de son œil le sentiment rare et épicurien qui indique l’homme des brûlantes voluptés. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- En voyant ses mauvais mœurs, ses goûts épicuriens, l'impiété même dont il faisait profession ouverte, sauf à s'en défendre tant bien que mal, soupçonnerait-on que Costar était d'église ? — (Monseigneur Antonin Fabre, Les ennemis de Chapelain, tomes 1 & 2, collect. Études littéraires sur le XVIIe siècle; Éditions A. Fontemoing, 1897, p. 160)
Mots qui riment avec "un"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "épicurien".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : un , uns , unt , unts , in , ins , int , ints , ingt , aim , aims , ien , iens , éen , éens , yen et yens .
-
anavenin
- Venin modifié par la chaleur ou le formol pour ne pas être pathogène et rester antigénique.
- L’action du sérum immun sur le venin et l’anavenin est mise en évidence dans le mésentère provenant des cobayes injectés avec ces mélanges. — (Bulletin apicole de documentation scientifique et technique et d’information, volumes 11 à 12, 1968)
-
conjoint
- Qui est joint.
- Fait ensemble.
- (Botanique) Qualifie des parties semblables qui sont comme soudées ensemble.
- Feuilles conjointes. Pétales conjoints. Étamines conjointes.
- (Droit) Qualifie des créanciers ou débiteurs qui sont tenus ensembles de leur obligations vis à vis de leur débiteurs ou créanciers respectifs.[1]
-
abbevillien
- (Archéologie) (Rare) Qualifie des bifaces relativement grossiers, façonnés au percuteur dur et aux tranchants sinueux, caractéristique de la culture de l’Abbevillien.
- Ce silex abbevillien vient d’être trouvé près des restes du foyer de cuisson.
-
dahoméen
- (Géographie) Relatif à l’ancien État du Dahomey (aussi bien le Royaume de Dahomey (XVIIe–fin XIXe siècle) et la colonie du Dahomey (1894–1958) que la République du Dahomey (1958–1975)), devenu aujourd’hui le Bénin.
- Leurs pères avaient implorés les fétiches de Whydah en dansant ce Yanvalou et en leurs jours de détresse, ils s’en souvenaient avec une fidélité qui ressuscitait de la nuit des temps la puissance ténébreuse des vieux dieux dahoméens […] — (Jacques Roumain, Gouverneurs de la rosée, 1944, page 61)
- Culture dahoméenne.
- (Linguistique) (Archaïsme) fon, fon-gbe
-
baisemain
- (Féodalité) Hommage que le vassal rend au seigneur du fief en lui baisant la main.
- Il ne devait que le baisemain.
- Geste de politesse qui consiste à baiser la main d’une dame pour la saluer ou pour prendre congé d’elle.
- Aussitôt de tous les gradins partent des viva assourdissants ; les mouchoirs s’agitent ; les chapeaux des majos volent dans l’arène, et le héros vainqueur envoie modestement des baisemains de tous les côtés. — (Prosper Mérimée, Lettres d’Espagne, 1832, rééd. Éditions Complexe, 1989, page 49)
- Le snobisme scolaire qui consiste, en poésie, à n’employer que certains mots déterminés, à la priver de certains autres, qu’ils soient techniques, médicaux, populaires ou argotiques, me fait penser au prestige du rince-doigts et du baisemain. Ce n’est pas le rince-doigts qui fait les mains propres ni le baisemain qui fait la tendresse. — (Léo Ferré, Poète… vos papiers !, préface, 1956)
-
crétin
- Équivalent francoprovençal (Valais, Savoie) de chrétien[1][2] ; mot de compassion devenu péjoratif comme benêt, fada, innocent, etc.
- De l’allemand Kreidling, dérivé de Kreide (« craie »), à cause de la couleur blanchâtre de leur peau.
- Dérivé de crêt, avec le suffixe -in ; le crétin serait un habitant des montagnes, le crétinisme résultant d’un manque en sels minéraux, dont l’iode, dans leur alimentation.
-
américain
- (Géographie) Relatif à l’Amérique.
- La moralité américaine me semble d’une abominable vulgarité, et en lisant les ouvrages de leurs hommes distingués, je n’éprouve qu’un désir, c’est de ne jamais les rencontrer dans le monde. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- Le vol était monotone. Nous filions vers la terre américaine, ce n’était pas douteux, et nous attendions que les kilomètres s’ajoutent aux kilomètres. — (Dieudonné Costes et Maurice Bellonte, Paris-New-York, 1930)
- Des plantes américaines ont fait le voyage à travers l’Atlantique […] et sont venues s’installer sur la côte basque : une Graminée Stenotaphrum s’y est même développée fort abondamment et est un élément essentiel de la végétation des environs de Bayonne et de Biarritz. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 97)
- (En particulier) (Viticulture) Qualifie les cépages des vignes issues de l’Amérique du Nord et que l’on utilise comme porte-greffes pour lutter contre le phylloxéra.
- […] mais actuellement que les porte-greffes américains se sont adaptés au sol, la végétation des rangs greffés est supérieure à celle des rang de vignes franches de pied. — (M. A. Bouchard, Une Mission viticole, Imprimerie Lachèse & Dolbeau, Angers, 1891, page 30)
- Toutefois, les « américanistes », fervents propagandistes des vignes américaines et du greffage, se heurtaient très souvent à l'hostilité active des « sulfuristes » ou « insecticideurs », partisans non moins acharnés des traitements insecticides, seul moyen efficace, d'après eux, pour lutter contre le phylloxéra. — (Roger Pouget, Le Phylloxéra et les maladies de la vigne: La lutte victorieuse des savants et des vignerons français (1850-1900), Éditions Edilivre, 2015, page 134)
- (Géographie) Relatif aux États-Unis d’Amérique.
- Le mépris si profond que le Grec avait pour le Barbare, le Yankee l’a pour le travailleur étranger qui ne fait point d’effort pour devenir vraiment américain. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chap. VII, La Morale des producteurs, 1908, page 337)
- Chaque semaine, des paquebots arrivaient de New-York et débarquaient des touristes américains qui venaient se reposer de leurs affaires, à l’abri des lois de la prohibition. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil ; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- La supériorité militaire écrasante de l’hyperpuissance américaine lui permet certes d’organiser ses expéditions sans l’aide de personne. Mais ces opérations punitives ne peuvent fonder un nouvel ordre du monde. — (Pour un autre monde ; Un autre chemin, motion pour le congrès socialiste de Dijon du 16 au 18 mai 2003)
- À l’époque, la doctrine utilitariste connut auprès des élites américaines un succès certain, ainsi que « la certitude qu’on n’a rien sans rien et donc, réciproquement, celle qu’on n’a que ce qu’on mérite ». — (Jacques Dubois, Le Symbolique et le social : la réception internationale de la pensée de Pierre Bourdieu, Université de Liège, 2005, page 285)
- (Vieilli) Relatif aux Amérindiens.
- […] et je reste convaincu, avec la grande majorité des américanistes, que la masse principale de la population américaine vient d’Asie et que ce sont ces émigrants qui ont imposé à l’ensemble les traits caractéristiques de la race rouge. — (René Thévenin et Paul Coze, Mœurs et Histoire des Indiens Peaux-Rouges, Payot, 1929, 2e édition, page 16)
-
commun
- Qui sert, qui peut servir à tout le monde ou seulement à plusieurs personnes.
- Un puits commun.
- Une cour commune.
- Passage, escalier, chemin commun.
- Cela est commun à tout le bourg, commun aux deux maisons.
- Les biens les plus précieux, répondit M. Bergeret, sont communs à tous les hommes et le furent toujours. L'air et la lumière appartiennent en commun à tout ce qui respire et voit la clarté du jour. — (Anatole France, Monsieur Bergeret à Paris, chapitre XVII, 1901)
- Partagé par différents êtres ou par différentes choses.
- La cour d’appel partagea alors les dommages, selon les principes de la faute commune, constatant que la victime s’était imprudemment aventurée sur un boulevard passager, sans prendre les précautions nécessaires. — (Orville Frenette, L'incidence du décès de la victime d'un délit ou d'un quasi-délit sur l'action en indemnité, Librairie de l'Université d'Ottawa, 1961, page 85)
- Le boire et le manger sont communs à l’homme et aux animaux.
- La vie végétative est commune aux animaux et aux plantes.
- Qualités communes.
- Traits, caractères communs.
- Ami commun.
- Péril commun.
- Des goûts communs les rapprochèrent.
- Cette douleur, cette joie m’est commune avec bien des gens.
- Entreprendre une chose à frais communs.
- La commune mesure de deux quantités.
- J’ai cela de commun avec lui.
- Cette affaire n’a rien de commun avec celle dont il s’agit.
- (En particulier) Mutuel, réciproque.
- D’un commun accord.
- Public, collectif.
- L’intérêt commun
- Le bien commun.
- Général ; ordinaire ; habituel ; moyen ; qui appartient ou peut appartenir à la plupart des hommes ou à un grand nombre d’hommes.
- Le meilleur préservatif contre les souris est un chat, non pas un chat angora, mais un chat à poil lisse et ras, rayé de gris et de brun, de la race commune appelée chat de gouttière. — (« Souris », dans la Grande encyclopédie illustrée d’Économie domestique et rurale, par Jules Trousset, Paris : chez Fayard frères, s.d. (vers 1875), page 2310)
- À huit heures et demie la directrice fut remplacée par une adjointe, Mme Galant, grosse femme assez commune, qui avait l’air d’une marchande des Halles cossue, plutôt que d’une institutrice. — (Léon Frapié, La maternelle, Librairie Universelle, 1908)
- […] une décence qu'on ne trouve pas à ce point dans les campagnes où la trivialité est si commune. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 31)
- C’est l’opinion commune.
- Une erreur très commune.
- Une destinée commune.
- L’usage en est fort commun.
- Il n’y a rien de si commun, rien n’est plus commun.
- Cette terre donne tant de revenu, année commune, bon an, mal an, en compensant les mauvaises années avec les bonnes.
- Répandu et abondant ; fréquent ; courant.
- Les melons sont fort communs cette année.
- Les bons muscats sont communs en Languedoc, en Provence.
- Il est commun de croiser des cerfs dans ces forêts.
- (En particulier) (Mathématiques) Propriété valable pour plusieurs nombres ou entités.
- Diviseur commun.
- Le plus grand commun diviseur.
- Dénominateur commun.
- (Géométrie) Ce qui appartient à la fois à deux figures que l’on compare.
- L’angle a, le côté b et c sont communs à tel triangle et à tel autre.
- (Droit de la copropriété) Relatif à une communauté de biens.
- Époux communs en biens.
- Le contrat porte que les époux seront communs en biens.
- (Linguistique) Qualifie les mots, les termes ordinaires d’une langue, par opposition à ceux qui ne sont usités que dans les arts et dans les sciences.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Linguistique) Qualifie la langue qui est parlée le plus généralement dans un pays, ou parfois sert de langue d'échange (koiné).
- En France, le français est la langue commune.
- Qui est médiocre, qui ne sort pas de l’ordinaire, qui est peu estimable dans son genre.
- Il a fait un discours très commun.
- C’est un orateur fort commun.
- Une invention commune.
- Rien de plus commun.
- De peu de valeur et d’une qualité médiocre.
- Un marchand qui n’a que des marchandises très communes.
- Il n’y a là rien que de commun.
- Vulgaire, bas, par opposition à noble, distingué.
- Son langage est bien commun.
- Cette femme a des manières communes.
- Tu as tous les mauvais instincts. Par-dessus le marché, tu es commune. J’ai honte de toi. Dès ta petite enfance, j’ai compris que tu ne serais jamais une dame. — (Julien Green, « Moïra », 1950, réédition Le Livre de Poche, page 40)
- (Grammaire) Épicène, ayant une terminaison identique au masculin et au féminin [2].
- (Linguistique) Dans certaines langues, genre grammatical avec tous ses articles issu d'une fusion du masculin et du féminin, alors que le neutre demeure.
- Le mot lag (« loi ») est du genre commun en suédois.
-
cabotin
- Relatif à Choisey, commune française située dans le département du Jura.
-
carlin
- (Zoologie) Race de petit chien de compagnie molossoïde, type dogue provenant de Chine, à museau écrasé et noir, à poil ras, de couleur sable, noir ou marron très foncé.
- Sur la table, un chien empaillé que j'avais connu vivant, ancien compagnon de mes courses dans les bois, le dernier carlin peut-être, car il appartenait à cette race perdue. — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Sylvie, 1854)
- La princesse a deux chiens carlins affreux, yeux saillants, dans un panier au salon, ne les quittant pas, même en voyage, les ayant toujours sous les bras : « Ça a l'air, dit Nieuwerkerke, des deux robinets d'un marchand de coco. » — (E. et J. de Goncourt, Journal, 1862)
- Et, prenant sur la table son large chapeau à plumes noires, il partit lentement, suivant le martial abbé, qui allait vite devant lui et revenait le hâter, comme un enfant qui court devant son père, ou un jeune carlin qui va et revient vingt fois avant d’arriver au bout d’une allée. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, Michel Lévy frères, 1863)
- Le bichon devint ensuite le chien favori de plusieurs rois de France, dont Henri II, avant d’être détrôné par le carlin et le caniche. — (Michel Houellebecq, La carte et le territoire, 2010, J’ai lu, page 289)
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cyprin
- (Ichtyologie) Genre de poissons d'eau douce ayant pour type la carpe.
- La maison vibrait du cri plaisant qu'il poussait […] quand il nourrissait l'insinuant cyprin du bassin [...]. — (Georges Perec, la Disparition, 1989)
- (Ichtyologie) Carassin.
- Il y avait encore des rougets de roche, à la chair exquise, du rouge enluminé des cyprins. — (Émile Zola, Le Ventre de Paris, Georges Charpentier, Paris, 1873)
- Les spécimens de petite taille seront avides de plancton et de larves d’insectes tandis que les palettes, pouvant mesurer jusqu’à 30 et même 35 cm, raffoleront de petites perchaudes et autres cyprins ainsi que de crustacés comme des gammares, aussi appelés crevettes d’eau de façon erronée. — (Patrick Campeau, La reine du printemps Le Journal de Montréal, 27 mars 2021)
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généticien
- (Biologie) Scientifique qui étudie les gènes, spécialiste de la génétique.
- Et, les consultants viennent parfois rencontrer le généticien comme celui qui va tout expliquer, tout résoudre de façon magique, un peu comme un Dieu, une position bien difficile pour ce médecin. — (Françoise Daune, Patrick Ben Soussan, Corps en souffrance, psychismes en présence, 2017)
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clunisien
- (Religion) Relatif à l’ordre monastique chrétien, défini à l’abbaye de Cluny.
- Le rayonnement clunisien sur la chrétienté au Moyen-Âge.
- La première conséquence de l’entrée des peuples nordiques dans la communauté des peuples chrétiens, dans la civilisation européenne, fut que, si tu te rappelles, durant deux siècles — en l’occurence aux Xe et XIe siècles, l’époque de la réforme clunisienne —, il n’a été question que de la mort. — (Antal Szerb, Le voyageur et le clair de Lune, 1937, page 183, édition Viviane Hamy, traduction par Charles Zaremba et Natalia Zaremba-Huszvai)
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contiens
- Première personne du singulier de l’indicatif présent de contenir.
- Deuxième personne du singulier de l’indicatif présent de contenir.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de contenir.
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galopin
- (Vieilli) Jeune garçon employé dans un atelier pour faire différentes courses.
- Renverrez-vous vos ouvriers ?… Mon avis est de laisser les choses comme elles sont, et d'avoir un galopin le plus tôt que vous pourrez ; car je regrette le temps perdu de Nicolas. — (Nicolas Rétif de la Bretonne, Monsieur Nicolas, 1796, Bibliothèque de la Pléiade, tome 1, page 356)
- Petit garçon qui polissonne, principalement dans les rues.
- Invariablement les fonctionnaires, arrivés récemment ici des autres parties de la France, éprouvent de l’étonnement en voyant ces classes drues, ces hordes de galopins qui déambulent par les routes. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Comme un seul homme, ils sautent sur leurs mobs et pèsent sur les pédales à grands coups de reins et de jarrets. Ils n’ont qu’une idée, les petits galopins : déguerpir. — (Joseph Joffo, Tendre été, Jean-Claude Lattès, 1981, chapitre 13)
- (Familier) Petit garçon quelconque qui a donné un sujet de mécontentement.
- Mais il ne s’était résigné au désir d’Angèle qu’à la condition d’oublier au collège de Plassans leur fils Maxime, un galopin de onze ans, sur lequel sa grand-mère avait promis de veiller. — (Émile Zola, La Curée, 1871)
- Enfant (garçon ou fille).
- Et il voyait clair, brusquement, il voyait la femme qu’elle était devenue, lorsque, du galopin sans sexe, s’était dégagée cette créature de charme et d’amour, avec ses jambes longues et fuselées, son torse élancé et fort, à la poitrine ronde, au cou rond, aux bras ronds et souples. — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre VII)
- Garçon qui sert dans les cuisines.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Moitié d’un demi de bière, soit 12,5 centilitres.
- Le Balzar m’attirait ; je me rappelais que mon grand-père – mort depuis – m’y avait amené quelquefois, en 1913 : nous nous asseyions côte à côte sur la banquette, tout le monde nous regardait d’un air de connivence, il commandait un bock et, pour moi, un galopin de bière, je me sentais aimé. Donc, quinquagénaire et nostalgique, je poussais la porte de la brasserie et je me faisais servir un galopin. — (Jean-Paul Sartre, Les mots, 1964, collection Folio, page 160)
- (Cuisine) Spécialité culinaire de la Picardie à base de brioche.
-
advint
- Troisième personne du singulier du passé simple de advenir.
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béotien
- (Antiquité) Relatif à la Béotie ou aux Béotiens.
- Suivant les positions qu'ils adoptent à l'égard de l'évolution politique de Thèbes et des cités béotiennes, les commentateurs de Ps-Xénophon interprètent son allusion à l'intervention athénienne en Béotie de façons très différentes. — (La Constitution d'Athènes attribuée à Xénophon, traduite et commentée par Claudine Leduc, Annales littéraires de l'Université de Besançon, 1976, page 223)
- Mais il permet de se faire une idée assez précise de l'organisation de la confédération béotienne dans la seconde moitié du Ve siècle, que vient souvent confirmer tel ou tel passage de Thucydide ou de Xénophon. La confédération béotienne, à l'inverse des ligues péloponnésiennes ou athéniennes, ne semble pas avoir d'abord été une symmachie, mais bien plutôt se rattacher à ces Koina qui rassemblaient autour d'un sanctuaire les cités d'un même ethnos. — (Claude Mossé, Les institutions grecques à l'époque classique, éd. Armand Colin, 2008, chapitre 8)
- (Péjoratif) Qui est d’un esprit lourd, qui manque de goût, peu lettré, rustre.
- Nous n’aspirions plus qu’à retourner à Paris, à revoir nos parents, nos amis, les chers boulevards, les chers ruisseaux ; je crois, Dieu me le pardonne, que je nourrissais le désir secret d’assister à un vaudeville ; bref, la vie civilisée, oubliée pendant six mois, nous réclamait impérieusement. Nous avions envie de lire le journal du jour, de dormir dans notre lit, et mille autres fantaisies béotiennes. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
- On se rejettera avec ivresse dans la musique simple et mélodieuse : on voudra jouir machinalement, sans aucune intervention de l'esprit. Ce seront là, nous n'en doutons pas, des jours de deuil et de consternation pour la critique. Les hommes spéciaux protesteront et railleront amèrement la vulgarité toute béotienne de cette réaction. Mais le public, heureux de se divertir enfin sans fatigue, la saluera comme une délivrance. — (Albert Lefaivre, La critique musicale en Allemagne, chap. 7, dans la Revue contemporaine, Paris, 1860, série 2, vol. 16, page 62)
- Grand amateur de viande et de femmes, changeant de religion et de conviction tous les trois ans et, à part ça, complètement béotien. — (Gilles Martin-Chauffier, Les corrompus, 1998)
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carolingien
- Relatif à Charlemagne, son règne, son époque et à la dynastie qu’il a fondé.
- Notre cité ne figure dans aucune des chartes de l'époque mérovingienne, dans aucune des donations des princes carolingiens. — (Gustave Fraipont; Les Vosges, 1923)
- La période carolingienne, pendant laquelle un nouveau pouvoir impérial prend un temps une tournure césaro-papiste semblable à ce qui s’observe à Constantinople et s’impose sur les évêques, joue un rôle-clé dans l’homogénéisation et la structuration de l’Église latine — (Joseph Morsel avec la collaboration de Christine Ducourtieux, L’Histoire (du Moyen Âge) est un sport de combat…, 2007)
- Cela donne l’occasion à la Bretagne de montrer qu’elle n’a pas oublié ses traditions saunières multiséculaires qui acquièrent aux temps carolingiens une nouvelle jeunesse. — (Jean-Christophe Cassard, Les Bretons de Nominoë, 2015)
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contrevint
- Troisième personne du singulier du passé simple de contrevenir.
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coccygien
- (Anatomie) Relatif au coccyx.
- Les nerfs coccygiens.
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angevin
- Relatif à Angers, ou à ses habitants.
- Relatif à l’Anjou, ou à ses habitants.
- Personne, dans l’Anjou, n’entendait mieux et ne pouvait prononcer plus nettement le français angevin que le rusé vigneron. — (Honoré de Balzac, Eugénie Grandet, 1834)
- « Davantage d’avantages,Avantagent d’avantage »Lui dis-je, quand elle revintAvec ses seins angevins…(deux fois dix !)« Permets donc que je lutineCette poitrine angevine… » — (Boby Lapointe, Framboise !)
- Relatif à Anjou, ancienne ville québécoise, désormais arrondissement de la ville de Montréal [1].
- Relatif à Anjou, circonscription électorale provinciale québécoise [1].
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contint
- Troisième personne du singulier du passé simple de contenir.
- Raoul fit un mouvement pour s’élancer et, aussitôt, se contint et domina sa colère. — (Maurice Leblanc, La Comtesse de Cagliostro, 1924)
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arlequin
- De l’ancien français Hellequin (« Satan »)[1]. La maisnie Hellequin (« escorte d’Hellequin ») désigne une chevauchée de démons, halequin signifie « génie malfaisant ». Entre 1571 et 1580, un zanni, paysan bouffon de la commedia dell’arte, donne à Paris une nouvelle interprétation de son personnage en empruntant au Hellequin français son nom et son comportement de petit diable. Emprunté par l’italien sous la forme Arlecchino, il fait alors le tour de l’Europe. (1585) Harlequin désigne un personnage de théâtre. — (Histoire plaisante des Faicts et Gestes de Harlequin Commedien Italien Contenant ses songes et visions, sa descente aux enfers pour en tirer la mère Cardine, Paris, Didier Millot, 1585)
- Selon Frédéric Ozanam[2], cet Hellequin serait apparenté au germanique Elfen Koenig (« roi des elfes ») altéré en Erlkönig (« roi des aulnes »).
- D’après Antoine Court de Gébelin, de l’italien el lecchino ou al lecchino (lecchino (« gourmand », « lécheur de plats », « lèche-cul »)), ce qui correspond au caractère originel de l’Arlequin du théâtre italien.
- De la racine germanique harl- (« bigarré ») avec le suffixe diminutif -kin (= -ken, -chen) — (Michel Desfayes, Origine des noms des oiseaux et des mammifères d’Europe y compris l’espèce humaine)
- De l’italien allocco (chouette hulotte) avec le suffixe diminutif -ino, ayant donné allochino, puis arlochino, en référence aux mouvements comiques et mécaniques de l’Arlequin italien et à son masque. — (Edmond Stoullig, Revue d’art dramatique)
- De harle ou herle (« oiseau de rivière bruyant au plumage bicolore noir et blanc ») avec le suffixe diminutif -quin. — (Commentaires aux Œuvres de Rabelais)
- D’après Gilles Ménage[3], du surnom d’un acteur italien qui aurait reçu le nom d’Harlecchino (« petit Harlay ») à cause de son intimité avec le président de Harlay, hypothèse probablement fausse[3].
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acadien
- (Géographie) Relatif à l’Acadie.
- Le parler acadien, comme d’ailleurs le parler canadien, sont des témoignages vivants d’une merveilleuse adaptation à un nouveau monde […] — (G. Massignon, Les Parlers français d’Acadie)
- C’est le Traité d’Utrecht, signé le 16 avril 1713, qui officialise le transfert du territoire acadien à la Grande-Bretagne.
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daltonien
- Personne atteinte de daltonisme, c’est-à-dire ne différenciant pas certaines couleurs.
- La première question que l’on pose toujours concernant le daltonisme est : « Comment le daltonien voit-il le monde qui l’entoure? » — (Philippe Lanthony, Les Yeux des peintres, 1999)
- Georges déclara à Liane qu’elle était une ravissante petite fée bleue ; elle portait une robe verte. Georges n’était pas daltonien, il savait surprendre les femmes. — (Delphine de Vigan, Rien ne s’oppose à la nuit, J.-C. Lattès, 2011)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.