Dictionnaire des rimes
Les rimes en : émonctoire
Que signifie "émonctoire" ?
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- (Médecine non conventionnelle) Ce qui sert à éliminer les humeurs surabondantes ou nuisibles.
- La plupart des molécules destinées à la nutrition ou au développement des organes ne sont plus soumises à l’action de la vie ; les émonctoires ne sont pas assez énergiques pour en débarrasser la machine humaine. — (Félix Longin, Voyage à la Guadeloupe, Monnoyer, Le Mans, 1848, page 251)
- Le contenu du nœud émotionnel ancré dans le corps que l’on nomme la nouure est une énergie de nature astrale qui n’a pu être évacuée lors d’un stress ancien, par les émonctoires naturels : l’intestin, la peau, l’urine, les larmes, les menstrues, la parole. — (Bruno Repetto, De la thérapie au chamanisme : Les principes chamaniques pour l’évolution du thérapeute, chap. 2, éd. Medicis, 2016, 2e éd.)
- Mlle Cormon était, sans s'en douter, très heureuse de ces petites querelles qui servaient d'émonctoire à ses acrimonies. — (Honoré de Balzac - "La Vieille Fille" - Gallimard Pléiade édition de Pierre-Georges Castex - tome IV PAGE 867)
Mots qui riment avec "ar"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "émonctoire".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ar , ars , art , arts , ard , ards , are , ares , arre , arres , oir , oirs , oire et oires .
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écussonnoir
?- (Jardinage) Petit couteau dont on se sert pour écussonner.
- Une branche vient à manquer, et dépare l’arbre, la greffe en écusson est un moyen de réparer cet accident, mais le mur vient encore gêner les mouvements de l’horticulteur; avec l’écussonnoir proposé par M. Laverdet, dont la spatule forme crochet, la main de l’opérateur de trouve, comme pour la scie, écartée du mur et libre dans ses mouvements. — (Bulletin de la société d’horticulture du département de la Somme, volume 1, 1844-1848, 1849)
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auditoire
?- Assemblée qui écoute une personne parlant ou lisant en public ou interprétant une œuvre lyrique ou instrumentale.
- Mais l'artiste et son auditoire sont infatigables, le concert s’éternise, et nous devons fournir une bonne étape demain. Aussi, à une heure déjà avancée, je finis par donner le signal de la cessation des réjouissances […]. — ([[w:Frédéric {Weisgerber|Frédéric {Weisgerber]], Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 34)
- Rien ne pouvait désensorceler l’auditoire. Tous les yeux restaient fixés là, et les nouveaux arrivants. — (Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, 1831)
- La portée de cet appareil est assez considérable; il permet de faire entendre les auditions des radioconcerts à un auditoire de plusieurs centaines de personnes dans une très grande salle. — (Bulletin de la Société française des électriciens, éditions Gauthier-Villars et Cie, 1924, volume 4, page 166)
- En solo, c'est plus âpre mais sans aucun doute ses textes prennent tout leur relief devant un auditoire qui ne suce pas que des glaçons : « Le whisky ne fait pas des menteurs, il fabrique des imbéciles », chante-t-il. — (Olivier Villepreux, Tex Mix: Avec ceux qui font la musique et le son de la ville d'Austin, Texas, éd. Publie.net, 2013, chapitre 4)
- (Belgique) Grande salle de cours à l’université ; amphithéâtre.
- Nous avons cours d’histoire dans l’auditoire principal.
- (Vieilli) Lieu où une assemblée se réunit pour écouter des discours prononcés en public.
- (Droit) Lieu où l’on plaide, dans les tribunaux.
- L’auditoire d’un tribunal.
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échenilloir
?- (Agriculture) (Vieilli) Sorte de sécateur longuement emmanché dont on se sert pour détruire les nids de chenilles dans les arbres.
- La chenille du pityocampe est considérée par les forestiers comme une calamité dans les forêts de pins. […]. On peut en détruire une grande quantité à l'aide d'un échenilloir longuement emmanché. — (Docteur Boisduval, Insectologie, dans le n° de mai 1871 de L'Horticulteur français de mil huit cent cinquante et un: journal des amateurs et des intérêts horticoles, Paris : E. Donnaud, 1872 page 145)
- Ces apparitions ont lieu en été ; nous avons remarqué que la destruction au sécateur ou à l’échenilloir muni d'une corde, ne peut se faire aux heures chaudes de la journée, pendant lesquelles, en effet, les chenilles se dispersent. — (Revue des eaux et forêts, sous la direction de Aristide & Stanislas Frézard, Berger-Levrault, 1885, vol.24, page 254)
- (Agriculture) (Par extension) Ce même instrument qui sert à couper des branches hautes sans utiliser d’échelle.
- Sur les tiges élevées, inabordables à la main ou à l'échelle, exécuter la taille en vert avec l’échenilloir ou le sécateur attaché au bout d'une perche. — (Charles Baltet, La Pépinière, fruitière, forestière, arbustive, vigneronne et coloniale, Masson & cie, 1903, page 53)
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bard
?- (Vieilli) Sorte de grande civière propre à transporter des pierres, du fumier et d’autres fardeaux [1&2].
- Des femmes passèrent dans la cour avec un bard d’où dégouttelait du linge. — (Gustave Flaubert, Trois Contes : Un cœur simple, 1877)
- (Vieilli) Petit chariot en usage pour les ouvriers en maçonnerie.
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flottard
?- (Argot scolaire) Élève en classe préparatoire du concours d’entrée à « Navale », l’École navale.
- Encouragé par ses nouveaux camarades, qui profitent de son ingéniosité à inventer des tours tordus, Antoine prend une part active à la guégerre que les flottards, autrement dit ceux qui, comme lui, préparent la Navale, mènent contre les cyrards, les taupins et les pistons, qui voudraient intégrer, eux, Saint-Cyr, Polytechnique ou l’École centrale. — (Virgil Tanase, Saint-Exupéry, Gallimard, « folio - biographies », 2013, pages 29-30)
- (Argot militaire) (Désuet) Saroual porté par les zouaves et d’autres troupes coloniales françaises.
- Tout le monde est soldat, aujourd’hui, mais tout le monde ne sert pas en Afrique. C’est donc à ceux qui ignorent ce vocable familier dans l’argot des casernes que nous dirons ce qu’est le flottard. Le flottard, oh pékin ! est ce pantalon vaste, sorte de jupe que portent les zouaves, les turcos et les spahis. — (Tout-Paris, Bloc-Notes Parisien - Le flottard, Le Gaulois, 5 mars 1889)
- Mohamed, très touché, porta ma main à son front, à son cœur, et partit radieux, bien que visiblement gêné par son flottard. Il marchait les jambes écartées et n’avait plus sa belle allure martiale ; d’ailleurs plus ému par cette entrevue qu’il ne voulait le laisser paraître. — (Richard O’Monroy, L’être ou ne pas l’être ?, P. Arnould, 1890, Le flottard, pages 184-185)
- Des cantinières de zouavesVersent des champoreaux suavesEn chéchia, veste et flottard,Et par maintes rondeurs de formes,Ajoutent pour leur quote-partAu prestige de l’uniforme !— (Louis Marsolleau, Vive l’almée !, La Petite République, 26 mars 1900)
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accotoir
?- (Vieilli) ou (Canada) Ce qui sert à s’accoter, appuis pour les bras disposés sur les côtés d'un siège, communément appelés accoudoirs.
- Les accotoirs d’un fauteuil, d’un confessionnal.
- Cela vous servira d’accotoir.
- Le dossier du fauteuil se redresse, sur lequel se rattache perpendiculairement l'accotoir. — (Christophe Renault, Christophe Lazé, Les styles de l'architecture et du mobilier, 1998)
- (Québec) (Acadie) (Par extension) Tout objet qui sert à s'accoter ou à accoter quelque chose.
- (Marbrerie) Morceaux de marbre que l'on scelle le long d'une tranche avant d'en faire la taille.
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dépare
?- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de déparer.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de déparer.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de déparer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de déparer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de déparer.
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équivaloir
?- Être de même valeur.
- En musique, une blanche équivaut à deux noires.
- Être à peu près le même que, en parlant de choses autres que celles qui ont un prix intrinsèque, une valeur matérielle.
- Ils formulèrent la proposition suivant laquelle l’obéissance au souverain, bon ou mauvais, était préférable à la fitna (anarchie, désordre). Ce qui équivalait à la consécration formelle du quiétisme politique de l'islam. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992, p.93)
- — Ah, oui ! Tu continues d'espérer. La chasse aux yoyettes, c'est de la pure loterie. Dénicher l’oiseau rare équivaut à gagner le jackpot au loto ou au tiercé. — (Soh Magne, Le bourreau de Marie, Yaoundé : SOPECAM, 2003, p. 79)
- (Pronominal) Avoir la même valeur.
- Je pensai avec réconfort que le réalisateur et ses spectateurs s’équivalaient dans la nullité. — (Amélie Nothomb, Attentat, Éditions Albin Michel, Paris, 1997, p. 144)
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auscultatoire
?- (Médecine) Qui concerne l'auscultation.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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renard
?- Mammifère carnivore, au museau pointu et aux oreilles droites, d’un parmi plusieurs genres de la famille des canidés (Vulpes, Atelocynus, Cerdocyon, Dusicyon, Otocyon, Lycalopex, Urocyon).
- S’étant emparé d’un vada qu’une vieille femme vendait dans la rue, un corbeau s’apprête à le dévorer, perché sur une branche, lorsqu’un renard survient. — (Laetitia Colombani, Le cerf-volant, chapitre 17)
- Ce qui détermina la chute de gros Zidore et de gros Léon ce fut tout simplement une petite jalousie de chasseurs provoquée par un malheureux renard, un vulgaire goupil, un vieux charbonnier à museau chafouin, à queue pelée. — (Louis Pergaud, La Chute, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- (Par ellipse) Fourrure de renard.
- « Suzanne, je m’en vais. » Suzanne demeure comme une chèvre à son piquet. Elle remonte et descend son renard : elle est très affairée. — (Antoine de Saint-Exupéry, Manon, danseuse, 1925)
- Seulement des bronzes ou des fibules de renards, et d’un prix modéré. — (André Malraux, La Condition humaine, 1946, réédition Folio Plus Classiques, 2019, page 168)
- Elle porte un très beau renard argenté.
- Personnage cauteleux, fin et rusé.
- Laisser près du Roi ce renard de jésuite, sans lui avoir donné mes instructions secrètes, sans avoir un otage, un gage de sa fidélité à mes ordres ! quel oubli ! — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, Michel Lévy frères, 1863)
- — Voyez-vous, elle croit tromper un vieux renard de mon espèce ! — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1871)
- Ce sont les vieux renards de la politique, car Mr. Roosevelt est trop bon politicien pour ne pas s’être assuré leur concours et leur amitié. — (André Maurois, Chantiers américains, 1933)
- (Par extension) Ouvrier qui refuse de faire la grève, jaune.
- (Marine) Ancien outil de navigation, plateau circulaire de bois ou de cuivre, permettant au timonier de noter les conditions de vent aux demi-heures à l’aide de chevilles.
- Aujourd’hui, le renard est un plateau analogue, en cuivre, décoré du nom et de l’insigne du bâtiment, et portant les noms des officiers du bord. Il est utilisé par le factionnaire à la coupée pour pointer avec une cheville coulissante leur présence à bord ou leur sortie à terre.
- (Sens figuré) Fentes ou trous par lesquels les eaux d’un bassin ou d’un réservoir se perdent et qu’il est difficile de découvrir.
- On peut quelquefois procéder à la captation des « renards » isolés ; mais l’opération, facile en chômage, si l’on en trouve le point de départ dans la cuvette, est difficile en temps de navigation.En chômage, on refouille le talus, en suivant le « renard », sur une profondeur d’au moins 1 mètre et on refait la partie ainsi déblayée avec de la terre à corroi bien pilonnée et bien reliée aux parois de la fouille. — (Octave Jacquinot et François Galliot, Canaux: Cours professé à l’École nationale des ponts et chaussées, J.-B. Baillière et fils, 1922, page 576)
- Renard de l’hôtel de Sully, à Paris. (Architecture) Bâtiment feint.
- Les ouvriers donnent le nom de renard à ces sortes de décorations, parce qu’elles trompent. — (Augustin-Charles d’Aviler, Dictionnaire d’architecture civile et hydraulique, 1755, article « Bâtiment feint », page 58)
- (Argot) Par ellipse de queue de renard, vomissement, vomi, vomissure. Surtout après une cuite avinée, la gerbe vomie a une couleur orangée rappelant celle de l’animal.
- De grands silences se faisaient, coupés par (…) des chutes sourdes d’ivrognes (…) le vin coulait si fort depuis six heures, qu’il allait se promener sur les trottoirs. Oh ! de belles fusées, des queues de renard élargies au beau milieu du pavé. — (Émile Zola, L’Assommoir, 1877, page 772)
- Aller au renard, écorcher le renard, piquer un renard, vomir.
- On en avale un verre, deux verres, dix verres sans piquer de renard ; mais quand on en a jusqu’au goulot, finalement, faut dégueuler. — (La Petite lune, 1878-79, no 13, page 2)
- Ça chlinguait drôlement (…). Ça (…) donnait envie d’aller au renard. — (Auguste Le Breton, Rififi, 1953, page 146)
- Quelque chose qu’il ne peut pas retenir lui échappe avec la violence d’une fusée ; il s’est avancé vers la portière, dans l’espoir d’y lancer son renard. — (Kock, Compagn. Truffe, 1861, page 113)
- (Métallurgie) Loupe détachée de la gueuse par le feu de la chaufferie. La métaphore est identique au sens précédent, le métal en fusion ayant une couleur orangée.
- Il se forme, dans le bain de fonte, des grumeaux de fer métallique que l’ouvrier cherche à rapprocher en une seule masse ; cette masse poreuse porte le nom de loupe, renard ou masse.
- Travailler le fer en chaufferie ou piquerie est une autre méthode, c’est faire chauffer la massue provenant du renard à côté de la gueuse pour faire l’encrené, ensuite faire chauffer les extrémités de l’encrené toujours à côté de la gueuse. — (Jean-François Belhost et Yves Sancey, La métallurgie comtoise, 1994)
- (Argot) Flatulence.
- Lâcher un renard.
- (Ichtyologie) Synonyme de requin-renard.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Armoiries avec un renard (sens héraldique) (Héraldique) Meuble représentant l’animal du même nom dans les armoiries. Il est généralement représenté passant et, contrairement au loup, a la queue abaissée. À rapprocher de chien, goupil, levrette, lévrier et loup.
- D’or à la fasce de gueules chargée d’un renard passant d’argent, accompagnée en chef d’une croisette de gueules, qui est de Bouzonville → voir illustration « armoiries avec un renard »
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combinard
?- Personnage qui recourt à des combinaisons douteuses, à des combines, pour arriver à ses fins.
- C'est un politicien c'est-à-dire un « combinard » ; un homme au génie néfaste et vain qui croit à son importance. — (Jehan Rictus, Journal quotidien, cahier 94, page 23, 7 novembre 1917)
- Un combinard astucieux.
- Je ne suis ni un opportuniste, ni un combinard, ni un intrigant. — (Monique Surel-Tupin, Charles Dullin, 1984)
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arrosoir
?- (Jardinage) Outil utilisé pour l’arrosage et qui se compose d’un récipient muni d'une anse et d’un long col (ou queue) qui peut être terminé par une plaque percée de petits trous (pomme).
- Ce jardin est sec, il faut que le jardinier ait toujours l’arrosoir à la main.
- Elle a éprouvé cela, jadis, lorsqu’elle s’amusait avec sa maison de poupées et qu’elle empruntait l’arrosoir du jardin pour faire pleuvoir des averses sur le toit de la bicoque. — (Serge Brussolo, La Fenêtre jaune, 2007)
- — Je n’ai rien fait. Pas un mètre de tuyau. Pas même un arrosoir : rien ! répétait Mitoine. — (Georges Coulonges, Le pays des tomates plates, Presses de la Cité, 2002, page 42)
- (Par extension) Contenu d’un arrosoir (sens 1).
- Vous devez verser deux arrosoirs de 20 litres au moment de la plantation.
- (Médecine) Sonde perforée pour effectuer des lavages de la région prostatique.
- (Zoologie) Mollusque acéphale (Aspergillum) dont la coquille évoque une pomme d’arrosoir (sens 1).
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cellular
?- (Anglicisme) (Vieilli) Type de tissu souple à grandes mailles, utilisé notamment pour des chemisettes et des vêtements de sport jusqu’aux années 1950.
- Thérèse voit encore le gilet de cellular, les bras nus musculeux ; cette peau blême et soudain le rouge cru du cou et de la face. — (François Mauriac, Thérèse Desqueyroux, Grasset, 1927)
- Après une telle journée, après les heures délicieuses passées à côté d’elle, sentant à chaque mouvement du bateau la chair chaude de ses bras nus le pénétrer à travers la manche de cellular de sa chemise, il était décidé à tenter une démarche. — (Félix Léonnec, Le rayon dans la nuit, Midinette, 09/11/1934, page 13)
- Toutes les dames connaissent bien le cellular dont on fait des chemises d’hommes. Une lectrice, jeune encore, a eu l’idée de se tailler une blouse sportive, très seyante, dans une de ces chemises un peu fatiguée. Des points d’épine ornent l’encolure et les poignets. Imitez donc ce geste, mesdemoiselles. — (Le cellular, La Croix, 16/04/1938, page 4)
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lard
?- Couche de graisse qui se trouve entre la peau et la chair du porc.
- (Par extension) Morceaux de la chair de porc où la graisse domine.
- Passez au beurre et laissez cuire dans son jus, et à très-petit feu, la rouelle lardée de gros lard ; servez-la ensuite dedans, après l’avoir dégraissée. — (M. Cardelli, Nouveau manuel complet du cuisinier et de la cuisinière, édition Encyclopédie-Roret, 1842)
- Jim racontait qu’étant assis sur un tronc d’arbre tombé et en train de prendre son repas de midi, composé de liquide et de lard rance, son oreille exercée avait perçu le bruit de sabots de chevaux. — (Arthur Conan Doyle, Les Os - Chapitre 8)
- Faites frire des petits morceaux de lard, saupoudrez-les d'un peu de farine, puis laisser roussir en tournant toujours — (Marcel Butler, La bonne cuisine pour tous, ou L'art de bien vivre à bon marché, 1885)
- Si j’avais les moyens, comme disent les bonnes gens, je prendrais mon petit déjeuner à Londres, avec un thé, des rôties brûlantes, des œufs au lard – ce lard anglais feuilleté, godronné, qui est une merveille –, une petite friture de la Tamise gaillardement tordue sur elle-même, tant soit peu de confiture ; […] — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/Vingt-neuf mois d’exil, Grasset, réédition Le Livre de Poche, page 507)
- […], c'est la potée blanche, une potée de pommes de terre cuites à l'eau, servies toutes rondes dans un saladier profond et sur lesquelles la grande Lucie verse un plein poêlon bouillant de lard fondu. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- (Par extension) (Familier)
- – Il n’y a pas de voleurs, dit Angelo. – Ben, et moi ? dit l’homme. L’occasion fait le lard rond. – Fiez-vous à moi pour vous aplatir le lard comme il doit être, dit Angelo d’un ton sec. – Il faut rire, dit l’homme. — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 20)
- Partie grasse qui est entre la peau et la chair de la baleine, du marsouin, et d’autres gros cétacés de même espèce.
- Du lard de baleine.
- (Par extension) (Belgique) Friandise molle de forme allongée du genre guimauve composée de deux bandes de couleur rose et blanche.
- Pierre prit un cuberdon et moi j'ai mordu dans un lard.
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giratoire
?- (Didactique) Qui fait tourner ; autour duquel se fait une rotation.
- carrefour giratoire, sens giratoire.
- Qui tourne autour d’un axe.
- Le passage du projectile, voyez-vous, est si rapide, son mouvement giratoire si accéléré, que les fils du tissu sont, en quelque sorte, non pas rompus, mais écartés. — (Pierre Souvestre et Marcel Allain, Fantômas, L’Agent secret, 1911, Éditions Robert Laffont, Bouquins, tome 1, page 941)
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croire
?- Tenir pour véritable.
- Je crois que les disputes théologiques sont à la fois la farce la plus ridicule et le fléau le plus affreux de la terre, immédiatement après la guerre, la peste, la famine et la vérole. — (Abbé de Saint-Pierre, cité par Voltaire, Dictionnaire philosophique ; article Credo)
- Le plus souvent des observations ultérieures permettent de rectifier les erreurs d'un premier résultat : c'est ainsi qu'on avait cru d'abord que Nysa devait couper l'orbite de Mars, tandis qu elle est toujours à 15 millions de lieues au moins au-dessus de cette planète. — (G. Lespiault, « Note sur les petites planètes situées entre Mars et Jupiter », dans les Mémoires de la Société des sciences physiques et naturelles de Bordeaux, tome 2, 1861, page 180)
- — J’hallucine, dit Colette. [—]. Quand je raconterai ça aux copines, elles ne voudront jamais me croire. — Portenawaque, estima Coline en son obscur langage. — (Bernard Suisse, Motus et babouches cousues, Éditions Le Manuscrit, 2005, page 147)
- (En particulier) (Absolument) (Religion) Avoir la foi et recevoir avec soumission d’esprit tout ce que la religion enseigne.
- Je vis une foule prodigieuse de morts qui disaient : "J'ai cru, j'ai cru" ; mais sur leur front il était écrit : "J'ai fait" ; et ils étaient condamnés. — (Voltaire, Dictionnaire philosophique ; article Dogmes.)
- Le Christianisme romain tend alors à n'être qu'un formalisme rituel, pour lequel l'idéal du fidèle devient le bon paroissien qui pratique et qui croit sans discussion. — (Louis Rougier, Histoire d'une faillite philosophique: la Scolastique, 1925, édition 1966)
- Ai-je cru vraiment, à cette époque ? Il me semble que j’ai marché dans la chose de la sainte religion, comme dans les images d’Épinal, ou dans mes bouquins de contes de fées à tranches dorées. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 247)
- En sixième, quand on a fait la mythologie grecque, je me suis dit que c’était normal que les gouers, ils croyaient que Jésus était le fils de Dieu parce que leurs ancêtres, ils croyaient bien qu’Héraclès était le fils de Zeus. — (Houda Rouane, Pieds-blancs, Éditions Philippe Rey, 2006, page 128)
- Vivre comme un dieu exige que l’on cesse de croire aux dieux. Ainsi, la leçon des épicuriens est que la philosophie change les hommes en dieux en leur enseignant qu’il n'y a pas sur cette terre d’autres dieux qu’eux-mêmes dès lors qu’ils auront cessé de croire et vainement d’espérer. — (Robert Redeker, Les épicuriens, professeurs de liberté, dans Marianne du 5 au 11 février 2011, pages 72-73)
- Tenir pour sincère ou véridique.
- Mais jamais, à aucune époque, on n’a cru à tant de billevesées, de bourdes, de mensonges, de sottises, d’absurdités qu’aujourd’hui. — (John Ruskin, Notes du chapitre I de La Bible d’Amiens, traduction par Marcel Proust, Mercure de France, 1904, page 142)
- S’en rapporter à quelqu’un, à quelque chose.
- A l'en croire, c’était lui qui dansait, qui levait la jambe, qui se dandinait, tellement il se donnait de mal pour communiquer à ces merveilleuses mais stupides créatures un peu du feu sacré dont il les prétendait dépourvues. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- Si vous m’en croyez, vous ne ferez pas cela.
- Tenir pour vraisemblable, réel ou possible.
- Pour un peu, on aurait cru être sur le plancher des vaches. Un seul coup d'œil par-dessus la rambarde remettait les pendules à l'heure. Il y avait déjà deux jours que le bateau filait vers le grand Nord, à la vitesse maintenue de vingt nœuds. — (Jean Lhassa, Dernières nouvelles d'ailleurs, Éditions Publibook, 2009, page 209)
- Aucune trace d’effraction, rien de forcé, pas d’empreintes digitales ni d'ADN étranger au personnel. Rien ! À croire que les types ont opéré en scaphandre. — (Jérémie Lebrunet, Alice et le Crédit solidaire, Éditions Destination Futur, 2013, partie 2)
- Penser, estimer, s'imaginer, présumer.
- Il était entièrement vêtu de casimir noir, ainsi qu’il convient à un notaire. Mais comme on se trouvait au plus fort de l’été, M. Bernard avait cru pouvoir égayer sa tenue sévère d’une ombrelle d’alpaga blanc. — (Octave Mirbeau, « La Mort du chien » dans Lettres de ma chaumière, 1886)
- Parce que l’astronomie parvenait à calculer les tables de la lune, on a cru que le but de toute science était de prévoir avec exactitude l’avenir; […]. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre IV, La grève prolétarienne, 1908, page 190)
- Une heure auparavant, j’avais cru que Mauricette serait l’héroïne de mon aventure... Sa mère m’enflammait dix fois davantage. — (Pierre Louÿs, Trois filles de leur mère, René Bonnel, Paris, 1926, chapitre II)
- Recule vite, cherche le dur, le sec, ou tu es perdu. Tu croiras t’échapper en avançant […]. Tu t’enfonces davantage […]. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Les feuilles éparses autour des crottes m'incitèrent à croire qu'il avait même pris le soin de se torcher l’oignon. — (Jean Delou, Le safari sanglant, Éditions du Scorpion, 1961, page 99)
- (Populaire) Croire naïvement, être trop optimiste.
- Tu pensais qu'il allait t'écouter ? T'as cru ou quoi ?
- Nan mais le mec il a trop cru que j'allais le laisser copier sur moi...
- (Intransitif) Ajouter foi à quelqu’un ou à quelque chose ; s’y fier.
- A moins, peut-être, que l’écroulement de leur rêve ne vînt à les ramener l’une vers l'autre. Mais elles croyaient toutes deux à leur but, les désabusées et les meurtries; elles y croyaient avec la même ferveur, la même volonté. — (Béatrix Rodès, Les errantes, Édition Revue Helvétique, 1902, page 210)
- Qu’un musulman croie la viande de porc immangeable, l’alcool imbuvable, la chevelure d’une femme obscène par définition, blasphématoire la représentation du visage d'un prophète qui fut un homme, libre à lui. — (Michel Onfray, La philosophie féroce, II : Traces de feux furieux, éditions Galilée, 2006, page 114)
- Il proteste de son innocence, mais je n’y crois pas.
- J’avais à voir un ami à Angers ; bon et brave jeune homme à la tête ardente et au cœur pur, qui a encore des années à croire à tout, puis qui finira comme les autres, mais seulement plus tard que les autres, par ne plus croire à rien. — (Alexandre Dumas, La Vendée après le 29 juillet, La Revue des Deux Mondes T.1, 1831)
- Avoir confiance en quelqu’un, en ses talents, en sa parole.
- On dit qu’en politique, quand t’es pas cru, t’es cuit. — (Thomas Mulcair, Est-ce que c'est toujours le même Denis Coderre?, Le Journal de Québec, 5 novembre 2021)
- (Pronominal) S’imaginer.
- Des landes, des rocs stériles, çà et là une bande de pâturage aromatique et dru, quelques champs pierreux, partout des oliviers : on se croirait dans notre Provence. — (Hippolyte Taine, Voyage en Italie, volume 2, 1866)
- (Pronominal) (Familier) Être vaniteux.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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encart
?- (Cartographie, Imprimerie) Document isolé ou fraction de document, carte ou imprimé quelconque, inséré dans un ouvrage, libre ou relié avec les cahiers[1].
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briscard
?- Soldat expérimenté.
- […], il vit à l’horizon se dresser la haute silhouette de son ennemi qui revenait sans doute de visiter son collègue, le garde-forestier de la Joux, un vieux briscard comme lui avec qui il aimait à rappeler le passé et à choquer le verre. — (Louis Pergaud, Une revanche, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Ces vieux briscards avaient, vingt ans durant, fait trembler l’Europe et forgé la gloire de Napoléon. — (Robert Christophe, Napoléon, empereur de l’île d’Elbe, A. Fayard, 1959, 318 page)
- (Par extension) Personne que l'expérience a rendu rusé et malin.
- En définitive, l’affaire est plutôt mince, mais le vieux briscard qu’est Vidock se sait condamné d’avance. — (Bruno Roy-Henry, Vidock, éditions l’Archipel, 2001, page 304)
- Parfois, Jimmy en profitait pour accabler le chef opérateur de mille questions d’ordre technique. L’homme, un briscard de la Warner au pantalon de toile blanche soutenu par d’énormes bretelles, s’y pliait de bonne grâce [...]. — (Jean-Pierre Alaux, Une dernière nuit avec Jimmy, Calmann-Lévy, 2010, page 103)
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embauchoir
?- (Cordonnerie) Instrument de bois en forme de pied dont on se sert pour élargir les chaussures ou pour empêcher qu’elles ne se déforment.
- Ah! Le bel embauchoir! — (Jean Giraudoux, La guerre de Troie n'aura pas lieu, éditions Livre de poche, 1963, page 52)
- Pour conserver à vos chaussures leur aspect neuf, mettez des embauchoirs à l’intérieur quand vous ne les portez pas. — (Rod Green, Le guide de l’aventurier moderne: Comment maîtriser un alligator, recoudre un bouton… et autres astuces pour échapper à (presque) tous les périls !, 2010)
- ... au sol une exposition de chaussures avec des embauchoirs et des brosses immaculées... — (Véronique Olmi, Les évasions particulières, Le Livre de Poche, 2022, page 58)
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déclaratoire
?- (Droit) Déclaratif.
- Acte, sentence déclaratoire.
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devoir
?- Avoir à payer une somme d’argent, à rendre ou à donner quelque chose que ce soit.
- Le moulin de Montgon ayant été supprimé par suite de la création du canal des Ardennes , outre l’indemnité d’expropriation due au propriétaire , il en était dû une au fermier […]. — (Germain Roche & Félix Lebon, Recueil général des arrêts du Conseil d’état, t.5, 1848, page 95)
- Je vous paierai à la date fixée tout ce que je vous dois.
- Devoir plus qu’on ne possède.
- (Absolument) Il doit à tout le monde.
- (Proverbial) Devoir à Dieu et à diable, au tiers et au quart ; devoir de tous côtés, devoir beaucoup, avoir beaucoup de dettes.
- (Proverbial) Qui a terme ne doit rien, On ne peut être obligé de payer avant que le terme soit échu.
- Être obligé à quelque chose par la morale, par la loi, par sa condition, par l’honneur, par la bienséance, etc.
- Jamais nous n'avons eu l’ineptie de penser que les catholiques dussent être opprimés, qu'ils dussent être vus avec défaveur par le gouvernement, qu'ils dussent être exclus des emplois publics, qu'ils dussent même être exclus du ministère. — (« Quelques mots à nos contradicteurs passionnée et modérés », dans la Revue nationale de Belgique, Bruxelles : Librairie Polytechnique, 1840, vol. 4, page 85)
- Si l'un des pèlerins venait à mourir sur le bateau, le capitaine devrait ne point pratiquer aussitôt l’immersion, mais bien atterrir quelque part et faire ensevelir le défunt dans un cimetière. — (« Pèlerinage en Terre Sainte au temps jadis », dans Jérusalem, tome 4, 1911, page 368)
- Je soulève mon bada, parce qu'un macchab c'est un macchab et qu'on lui doit le respect. Je me tourne vers mon collègue de la police strasbourgeoise. — (Frédéric Dard, San Antonio : Descendez-le à la prochaine, Éditions Fleuve Noir , 1953)
- Le gouvernement de l’État a estimé qu'elle devait exécuter un plan de redressement à long terme. Ce plan devrait être établi par un échelon gouvernemental inférieur, mais le gouvernement de l’État a fixé un certain nombre de directives. — (Redressement des collectivités locales et régionales en difficulté financière, Conseil de l'Europe : Comité directeur sur la démocratie locale et régionale, 2002, page 19)
- Vous devriez vous conduire autrement.
- Il ne devrait pas abandonner ses parents.
- (Proverbial) Fais ce que dois, advienne que pourra.
- La loi doit une égale protection à tous les citoyens.
- Être dans la nécessité de. — Note : Il est alors suivi d'un infinitif.
- – Bigre ! — s’écria-t-il, avec un sentiment d’infinie vexation. — Quel idiot je suis ! J’aurais dû leur faire rendre leurs épées…. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 359 de l’édition de 1921)
- Il préférait la musique classique et les chemisettes à carreaux mais, pour attirer les concupiscences, il devait avoir la tenue wesh-wesh, l'allure racaille, la casquette Nike, visière retournée en prime. — (Antoine Gouguel, Chifoumi !, Éditions du Frigo, 2011, page 77)
- Le creusement d'un escalier en descente était une opération difficile et pénible, le mineur devant creuser plus bas que ses pieds au marteau et à la cisette, sous le faible éclairage des lampes à huile et avec une aération défectueuse. — (Bulletin de géologie de Lausanne, n° 249-268, Université de Lausanne (Institut de Géologie), 1980, page 352)
- Être redevable à, tenir de.
- Il vous doit son bonheur, son salut, sa fortune.
- Racine doit beaucoup à Euripide.
- Corneille doit à Sénèque la belle scène d’Auguste et de Cinna.
- L’auteur a dû le succès de sa pièce au talent des acteurs.
- Cette colline doit son nom à un événement qu’on nous raconta.
- (Par extension) Je lui dois tous mes maux.
- Il se dit aussi pour marquer qu’il y a une espèce de justice, de raison, de nécessité, etc., qu’une chose soit.
- Un bon ouvrier doit être plus employé qu’un autre.
- Il me semble que cela devrait les réconcilier.
- Il devrait y avoir une garnison dans cette ville.
- Être inévitable.
- La vitesse de circulation de la monnaie croissait ainsi de jour en jour et sa répudiation définitive semblait devoir être prochaine. — (Wilfrid Baumgartner, Le Rentenmark (15 Octobre 1923 - 11 octobre 1924), Les Presses Universitaires de France, 1925 (réimpr. 2e éd. revue), p.93)
- Suivi d’un infinitif, il joue aussi en quelque sorte le rôle d’un auxiliaire et se dit de ce qui paraît vraisemblable, probable, plus ou moins certain.
- A peu de distance de Dinant, en Belgique, dans la vallée de la Lesse, il existe un assez grand nombre de ces grottes qui ont dû servir d’habitation ou de refuge à nos ancêtres ; […] — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 176)
- Blandine ne peut s'empêcher de rire. — C'est pas dans le calendrier que tu devrais être, dit-elle, c'est dans un musée ! T'es une femme comme il n'y en a pas deux ! — (Gérard Mordillat, Xenia, éd. Calmann-Lévy, 2014)
- Une fois réparé de cette façon, cet instrument doit marcher.
- Le premier homme qui est mort a dû être drôlement surpris. — (Georges Wolinsky)
- Il se dit de ce qu’on croit, ou qu’on présume, ou qu’on suppose qui arrivera.
- Les comptes nationaux sont une construction sociale, en perpétuelle évolution, reflétant toujours les préoccupations d'une époque. Les chiffres qui en sont issus ne doivent pas être fétichisés. — (Thomas Piketty, Le capital au XXIe siècle, éd. du Seuil, 2013, p. 103)
- Le courrier doit être ici dans peu de jours.
- Je dois recevoir cette somme après-demain.
- Le bonheur que doivent goûter les élus.
- Quand même je devrais y périr.
- Il doit y avoir demain une assemblée générale.
- À l’imparfait du subjonctif, et en tête de la phrase, il s’emploie dans le sens de quand même.
- Dussè-je y périr.
- Dût ma fortune être anéantie.
- Quand je devrais y périr.
- Il se dit aussi pour marquer l’intention qu’on a de faire quelque chose.
- Je dois aller demain à la campagne.
- (Pronominal) Se dit spécialement pour être dans l’obligation morale de se donner, de se dévouer à sa famille, à sa patrie, à ses amis.
- Vous vous devez à vos enfants.
- Cela se doit, se dit de ce qui doit être, de ce qu’il convient de faire.
-
combinatoire
?- (Mathématiques) Relatif aux combinaisons.
- L'analyse combinatoire.
- - On n’était pas censés avoir ce problème d’analyse combinatoire, la prof nous avait dit qu'on ne l’aurait pas et puis... je l’ai eu quoi. — (Véronique Olmi, Les évasions particulières, Le Livre de Poche, 2022)
- (Linguistique) Agrégé, relatif aux combinaisons.
- Quand l’activité langagière de l’enfant autiste s’est bien développée vont coexister des capacités combinatoires nuancées et la tendance à utiliser des morceaux de discours écholaliques. — (Bernard Touati, « Quelques repères sur l’apparition du langage et son devenir dans l’autisme », dans Langage, voix et parole dans l'autisme, sous la direction de Fabien Joly, Bernard Touati et Marie-Christine Laznik, Presses universitaires de France/Le fil rouge, 2015)
- Changement combinatoire, modification d'un son au contact d'un son voisin.
- Fonction combinatoire, possibilité pour les unités linguistiques, sons, mots, groupes de mots, de s'associer pour former des unités nouvelles.
-
bézoard
?- (Médecine) Concrétion qui se forme dans l’estomac (gastrolithe) ou les intestins (entérolithe) des humains et des ruminants et à laquelle on attribuait jadis de grandes vertus comme antidote et comme amulette.
- C'est ce qui a mis en grand honneur l'anis, le corail rouge, le bouillon de vipère dont parle Mme de Sévigné, l’orviétan, le bézoard, la thériaque, la corne de cerf ou l’œil d’écrevisse réduits en poudre, etc. — (Pierre Janet Les médications psychologiques, tome 1 : L'action morale, l'utilisation de l'automatisme, Paris : chez Alcan, 1919, L'Harmattan, 2007, p. 18)
- Au bas peuple, les apothicaires prêtaient des bézoards à des taux usuraires, une semaine, quinze jours… — (Neil Gaiman, « Calliope », Sandman, chapitre 17, volume 2, Scénario de Neil Gaiman, dessin de Kelley Jones & Malcolm Jones III, Éditions Urban Comics (collection « Vertigo Essentiels »), 2013, ISBN 978-2-3657-7272-3.)
- En voici, Deuxième Jeune Dame, de la vraie poudre de bézoard de bœuf ! annonça la gamine. — (Cao Xueqin, Le Rêve dans le pavillon rouge, traduction de Li Tche-Houa, Paris, Gallimard, « La pléiade », 1981, tome II, page 653)
-
encensoir
?- (Religion) Sorte de cassolette suspendue à de petites chaînes, dans laquelle on brûle de l’encens et dont on se sert pour encenser.
- Je recueillais de loin quelques parfums de l’encensoir, et Dieu permettait que je glanasse l’épi du pauvre derrière sa riche moisson. — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- Tous s’agenouillèrent. Il se fit un grand silence. Et les encensoirs, allant à pleine volée, glissaient sur leurs chaînettes. — (Gustave Flaubert, Trois Contes : Un cœur simple, 1877)
- Des odeurs d’encens se répandent avec des nuages bleus, quand les séminaristes, d’un geste uniforme, jettent au ciel leurs encensoirs d’argent aussi loin que le permettent les chaînes triples. — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 238)
- Debout devant la porte du salon, la codia, secouant d’un geste large un encensoir, accueille les visiteuses et récite les formules qui doivent appeler les esprits. — (Out-el-Kouloub, Nazira, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », 1940)
- En secouant la salade dans son panier de fer elle devenait la Sulamite du Cantique des Cantiques balançant l’encensoir devant son bien-aimé.Mon bien-aimé est blanc et vermeil ;Il se distingue entre dix mille. — (Paul Guth, Le mariage du Naïf, 1957, réédition Le Livre de Poche, page 163)
- (Sens figuré) Il est bon que la presse ne soit pas unanime à vous féliciter. Si tous les critiques vous donnaient de l’encensoir, vous finiriez par croire en eux pour cela seulement qu’il croient en vous. — (Henri Troyat, Le mort saisit le vif, 1942, réédition Le Livre de Poche, page 79)
- (Sens figuré) Claude Gingras, toujours perplexe, agite comme à son habitude depuis deux décennies, la trique et l'encensoir, sans céder à son enthousiasme ni parvenir à l'étouffer. — (George Nicholson, Alain Lefèvre, Éditions Druide, Montréal, 2012, pages 339-340)
-
bollard
?- Bitte d’amarrage, élément fixe situé sur le quai pour amarrer un bateau dans les ports.
- Le câble peut ensuite être assujetti à un bollard d’amarrage. — (Organisation maritime internationale, Manuel sur la pollution par les hydrocarbures: Section IV – Lutte contre les déversements d’hyrocarbures, 2005)
- Le sas comporte, dans chacune de ses parois latérales, six rainures verticales pour bollards flottants, servant à l’amarrage des bateaux. Ces bollards sont fixés sur un cylindre métallique qui coulisse à l’intérieur des rainures en suivant le niveau de l’eau dans le sas. — (Bureau d’Enquêtes sur les Accidents de Transport Terrestre (BEA-TT), Titre du document : Rapport d’enquête technique sur le naufrage du PAMPERO bateau de transport de matières dangereuses survenu sur le Rhône, lors de la rupture d’une porte de l’écluse de Sablons (Isère), le 18 février 2020, décembre 2021)
- Elliott coupa le moteur, sauta à terre, un cordage en main qu’il arrima autour du bollard. — (Marc Levy, Un sentiment plus fort que la peur, chapitre 10)
- Élément physique marquant la séparation d’une zone piétonnière d'une voie routière. Dans ce sens, on dit aussi borne de protection, borne d’interdiction ou potelet.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.