Dictionnaire des rimes
Les rimes en : élue
Mots qui riment avec "u"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "élue".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : u , us , ut , uts , ûs , ût , ûts , ue et ues .
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fluctue
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de fluctuer.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de fluctuer.
- Ça fluctue dans les accords à cause des racines hermaphroditiques… c’est pas de la tarte ! — (Jean-Luc Blanchet, Marée blanche en Atlantique, Geste éditions, 2010, chapitre 7)
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de fluctuer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de fluctuer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de fluctuer.
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distordu
- Participe passé masculin singulier de distordre.
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décrut
- Troisième personne du singulier du passé simple de décroître (ou décroitre).
- Un élancement douloureux lui traversa la tête, puis décrut, l’océan noir se dissipa et la réalité se rematérialisa autour de lui, petit à petit. — (F. H. Ribes, KB-09 Section « K », éditions Fleuve Noir, 1973, chapitre IX)
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accouru
- Participe passé masculin singulier de accourir.
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invendue
- Féminin de invendu.
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confondue
- Féminin singulier de confondu.
- – Oh ! … Ah !… bégayait Estelle, confondue. — (Colette Vivier, La maison des petits bonheurs, 1939, éd. Casterman Poche, page 186.)
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irrésolue
- Féminin singulier de irrésolu.
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embue
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe embuer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe embuer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe embuer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe embuer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe embuer.
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due
- (Linguistique) Code ISO 639-3 du dumaget de l’Umiray.
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accrut
- Troisième personne du singulier du passé simple de accroître (ou accroitre).
- Le retour inespéré de Montmartin qui parut en cet instant dans la cour du château, et ordonna de décaparaçonner son cheval, confirma et accrut l’espérance de Charles. — (Jacques Berriat-Saint-Prix, L’amour et la philosophie, 1801, volume 2, page 232)
- Autrefois, nos écorces se vendaient à vil prix, et nos cuirs n’avaient pas une grande valeur ; mais nos écorces et nos cuirs, une fois bonifiés, la rivière nous permit de construire des moulins à tan, il nous vint des tanneurs dont le commerce s’accrut rapidement. — (Honoré de Balzac, Le Médecin de campagne, 1833, édition de 1845, chapitre premier)
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comparu
- Participe passé masculin singulier de comparaître (ou comparaitre).
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vertu
- (Au singulier) Disposition ferme, constante de l’âme, qui porte à faire le bien et à fuir le mal.
- La vertu est un effort fait sur nous-mêmes pour le bien d'autrui, dans l'intention de plaire à Dieu seul. — (Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre, Paul et Virginie, 1788)
- Supposez maintenant un demi-criminel, comme Lucien qui, sauvé d’un premier naufrage de sa vertu, pourrait s’amender et devenir utile à son pays, il périra dans les traquenards de l’instruction. — (Honoré de Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes, 1838-1847, troisième partie)
- Qu’est-ce que la vertu ? Au sens où l’entend son restaurateur, c’est sans doute la probité et le désintéressement, c’est ce genre d’intégrité qui rend un fonctionnaire ou un mandataire inaccessible à toutes les tentations, à toutes les corruptions […]. — (Anatole Claveau, « La Vertu », dans Sermons laïques, Paris : Paul Ollendorff, 1898, 3e édition, page 43)
- Oscar Wilde n’inspire plus de colère, même aux sectaires de la vertu. Tous n’ont plus, pour lui et pour son martyre, que de la pitié douloureuse. — (Octave Mirbeau, La Mort de Balzac, 1907)
- Le texte exact de Platon est : « Dans l’ordre des vertus, la sagesse est la première; la tempérance vient ensuite; le courage occupe la dernière place. » Platon entend ici par courage […] l’aptitude de l’homme à affronter la mort. — (Julien Benda, La trahison des clercs, 1927, édition revue et augmentée, Grasset, 1946, p. 205, note 1)
- Privé de tout accommodement, de ses fards, de ses sourires et de ses ruses, le vice a peu de chance de séduire la vertu la plus chancelante. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928 ; Préface de la 3e édition de 1929)
- (Par extension) Personne vertueuse.
- Les vertus farouches n’aiment pas les demi-périls. — (Léon Frapié, La Boîte aux gosses, 1907, page 63)
- — Les qualités morales, n’est-ce pas ? Est-ce que c’est par là que M. de Sainte-Austreberthe brille ? Je vous demande pardon de n’avoir pas pensé à cela, mais je ne me doutais pas que M. de Sainte-Austreberthe avait de légitimes prétentions au prix de vertu. — (Hector Malot, La Belle Madame Donis, 1873)
- Dispositions particulières propres à telle ou telle sorte de devoirs ou de bonnes actions.
- J’avais fixé à huit heures le moment du départ. Mais si l’exactitude est la politesse des rois, elle n’est pas assurément une vertu des caravaniers marocains. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 26)
- La patience est la principale vertu réclamée à l’explorateur polaire, dit Nansen, mais la prévoyance est la seconde. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- M. Fabre représentait l’Honneur, la Loyauté, la Probité, la vie régulière et laborieuse, le livret de Caisse d’Épargne, le pain gagné à la sueur d’un front d’exploité, — bref tout ce que les bourgeois proclament des lèvres comme des vertus civiques. — (Émile Armand, La revanche des « bandits tragiques », dans Les réfractaires, no 2, février-mars 1914)
- Les vertus peuvent être trafiquées, les dépravations, elles, sont réelles. — (Klaus Kinski)
- Cette trahison se colore de grands mots. Aimer son pays c’est toujours, selon l’opinion régnante, aimer la gloire, la richesse, et le pouvoir. Cette vertu est un peu trop facile. — (Alain, Souvenirs de guerre, Hartmann, 1937, page 236)
- Chasteté, pudicité, surtout en parlant des femmes.
- Au milieu d’un monde corrupteur, cette femme a su conserver sa vertu.
- Comme il affectait un profond mépris pour la vertu des femmes, il ne voulait point se persuader qu’aucune pût lui résister. — (George Sand, Jeanne, 1844)
- Pouvoir de produire un certain effet.
- Il est de fait que le mercure sur lequel on fait bouillir de l’eau, communique à ce liquide la vertu la plus vermifuge ; […]. — (Jean Antoine Chaptal, Élémens de chimie, volume 2, Deterville à Paris, 2e édition, an III (1794 ou 1795), page 373)
- Puis nous passons à l’histoire naturelle et étudions les mœurs des abeilles, des fourmis, des sauterelles et les vertus de certaines plantes médicinales. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 123)
- Ces messieurs étaient attablés autour de vichy-fraise et de vittel-cassis, innocents breuvages qui, […], jouissent d’une rassurante vertu, laissant le cerveau lucide quand on se voit obligé de boire souvent et qu’on ne veut pas courir le risque de s’enivrer. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- L’usage du cresson de fontaine est bien vieux, et de tout temps cette crucifère à goût poivré a passé pour avoir des vertus spéciales, dépuratives et antiscorbutiques, […]. — (Cultivez le cresson de fontaine : la santé du corps, dans Almanach de l’Agriculteur français - 1932, éditions La Terre nationale, page 28)
- (Religion) Un des chœurs de la hiérarchie des anges.
- Je sais que vous gardez une place au PoèteDans les rangs bienheureux des saintes Légions,Et que vous l'invitez à l'éternelle fête,Des Trônes, des Vertus, des Dominations. — (Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal, 1857, extrait du poème Bénédiction)
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fétu
- Brin de paille.
- Ramasser un fétu.
- Aucun de ces pouvoirs n'obtiendrait de lui, de faire passer un fétu d'un plateau à l'autre de sa balance. — (Honoré de Balzac, L’Interdiction, 1839)
- Un cri répondait à l’autre, un passant éveillait un désir, les lumières l’allumaient comme un fétu, chaque vie se gonflait sur le boulevard et criait aussi, comme la bête d’amour, jusqu’au fond des cœurs défaillants. — (Charles-Louis Philippe, Bubu de Montparnasse, 1901, réédition Garnier-Flammarion, page 62)
- Il suivit la foule, presque soulagé de sentir sa volonté prise dans cette volonté éparse ; et un peu comme un fétu dans un ruisseau, il se laissa entraîner. — (Julien Green, Moïra, 1950, réédition Le Livre de Poche, page 227)
- Elles avaient trouvé chacune un fétu de paille qu’elles lui fourraient dans les oreilles. — (Knut Hamsun, La Faim, traduction de Georges Sautreau, 1961, page 255)
- (Familier) Symbole de quelque chose sans valeur, triviale.
- Je n’en donnerais pas un fétu, cela ne vaut pas un fétu : Se dit d’une chose dont on ne fait nul cas.
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déglue
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe dégluer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe dégluer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe dégluer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe dégluer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe dégluer.
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maintenue
- (Droit) Confirmation, par jugement, dans la possession d’un bien ou d’un droit litigieux.
- On voulait m’obliger à déguerpir, mais j’ai eu arrêt de maintenue.
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férue
- Féminin singulier de féru.
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cohue
- (Histoire) Nom du lieu où les petites justices, dans quelques provinces, se tenaient.
- Le procureur était à la cohue.
- Assemblée bruyante et tumultueuse.
- Toute cette cohue se dispersa. — (Antoine Hamilton, Gramm. 3.)
- Si… en pareille cohue on me peut retenir. — (Nicolas Boileau-Despréaux, Sat. III.)
- Minerve seule à Samos descendue Avait du ciel suivi les souverains ; Mais du Dieu Pan, des Faunes, des Sylvains, Elle évitait l’indécente cohue. — (Malfil., Narcisse, ch. III.)
- Et votre complaisance un peu moins étendue De tant de soupirants chasserait la cohue. — (Molière, Le Misanthrope II, 1)
- Je serais mort en quatre jours, s’il me fallait vivre en homme du monde : je suis tranquille au milieu du tintamarre et solitaire dans la cohue. — (Voltaire, Lett. Mme Florian, 12 octobre 1767)
- Confusion dans une assemblée trop nombreuse.
- Quelle cohue sur les trottoirs et comme il est difficile de se mouvoir parmi ces gens qui, sans penser à mal, vous coudoient ! — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- (Désuet) Criaillerie, clameur.
- On lui a fait une cohue dont il a été fort touché. — (Paul Scarron, dans Richelet)
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carolus
- (Histoire) (Numismatique) Ancienne monnaie d'or de France qui valait 10 deniers.
- Avant de s'aller mettre au lit, songeant que le doyen voudrait bien avoir sa part du butin sinon tout, il compta son gain, y trouva plus d’or que d'argent, car il y avait bien là trois cents carolus. — (Charles De Coster, La Légende d’Ulenspiegel, 1867)
- Oh! qu’il est doux, quand l’heure tremble au clocher, de regarder la lune qui a le nez fait comme un carolus d’or! — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- Puis il fit emplir leurs besaces de vivres, leurs bouteilles de vin, leur donna à chacun un cheval pour leur adoucir le reste du chemin, et quelques carolus pour vivre. — (François Rabelais, Gargantua, 1535, chapitre XLV)
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ému
- En proie à une émotion plus ou moins vive.
- J’étais si ému que je ne pouvais plus parler.
- Étymologiquement, que signifie « é-mu »? Mû hors de. Un homme ému est un homme arraché à lui-même, arraché au « je » relatif qui aurait pu se manifester en lui. Un homme ému est un homme aliéné, décentré. — (Arnaud Desjardins, Les chemins de la sagesse, La Table Ronde, Pocket spiritualité, 1999, p. 347)
- Qui manifeste une émotion.
- J’ai couru deux ou trois fois — je ne sais plus ! — le Tour du Finistère, appelé aussi le Tourduf, dans le milieu des années deux mille, et j’en garde un souvenir particulièrement ému. — (Jean Glavany, La mer est toujours ronde, 2014)
- découvrue
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cactus
- (Botanique) Famille de plantes succulentes dont la tige est en général charnue, garnie d’aiguillons en faisceaux et ordinairement dépourvue de feuilles. Ce sont des plantes dites xérophytes qui stockent dans leurs tissus des réserves de suc pour faire face aux longues périodes de sécheresse. → voir Cactaceae
- Comme un coup de tonnerre au milieu du silence,Dans le poudroîment d’or du pollen qu’elle lance,S’épanouit la fleur des cactus embrasés. — (José-Maria de Heredia, Fleurs de feu, 1893, p. 128)
- Le jour s'élevait peu à peu. Sous les haies de cactus en raquette séjournaient des brumes courbes comme des montées de neige. — (Pierre Louÿs, Les aventures du roi Pausole, 1901)
- L'adolescence est comme un cactus. — (Anaïs Nin, Une espionne dans la maison de l'amour, 1954)
- Le monde entier est un cactus,Il est impossible de s'asseoir,Dans la vie, il y a des cactus,Moi je me pique de le savoir,Aïe ! aïe ! aïe !, ouille ! ouille ! — (Jacques Lanzmann, Les Cactus, 1966)
- La Native American Church, connue aussi sous le nom de « religion du peyote », est un mélange de religion traditionnelle indienne et de christianisme, avec consommation rituelle du peyote, un petit cactus hallucinogène. — (Françoise Perriot, Sagesse des indiens d'Amérique : Sur la voie Hopi, Hachette Pratique, 2016, p. 118)Cette euphorbe n'est pas un cactus.
- Nom parfois utilisé à tort pour désigner des plantes succulentes, pourvues ou non d'épine et qui ressemblent à des cactus sans être de cette famille de plante (par exemple certaines euphorbes).
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imbu
- Qui est pénétré d’une idée, d’un sentiment.
- Chacun d'eux doit en être imbu dès l'enfance, et il n'y a peut-être pas un autre exemple d'une morale qui soit à la fois l'objet constant de la science et la base officielle de la politique. — (Jean-Jacques Ampère, La Chine et les travaux d'Abel Rémusat, Revue des Deux Mondes, 1832, tome 8)
- […]; vous voyez dans toutes les œuvres qui l'ont remplie le sentiment de la force et de la grandeur héroïque. L'artiste est imbu : il ne songe pas à autre chose. — (Hippolyte Taine, Philosophie de l’art, Germer Baillière, Paris, 1865, page 26-27)
- Le cens, qui accordait à deux cent mille privilégiés le droit de vote, irritait le peuple, qui, imbu des théories socialistes, demandait que l'État lui fournît du travail. — (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
- Je parie qu'il est imbu d'idées humanitaires, sociales et autres... du même genre. — (Isabelle Eberhardt, Le Major, 1903)
- C'est alors que l'on commence à boire d'une façon plus suivie; à l’œnolisme aigu, succède peu à peu l’œnolisme chronique que nous constatons le plus souvent aujourd'hui, du moins chez l'ouvrier qui, imbu du préjugé que le vin donne des forces, arrive à boire, en moyenne, de 2 à 3 litres de vin par jour. — (Paul Carnot & Etienne Lancereaux, Intoxications, J.-B. Baillière et fils, 1907, p. 209)
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foutu
- (Familier) Hors d’usage, cassé.
- Cette montre est foutue.
- Tordu, mais pas foutu.
- (Familier) Dont l'avenir est compromis.
- Le téléphone avait sonné plusieurs fois, des cons qu'elle n’avait pu s’empêcher d’envoyer aux pelotes, quelle importance puisque de toute façon, sans le moineau, l’émission était foutue. — (Janine Boissard, Loup, y es-tu?, Éditions Robert Laffont, 2009, chapitre 57)
- On abordait ce qu'il est convenu d'appeler le petit jour ; l'heure des insomniaques, des vrais. L'heure à laquelle on se dit que, si on ne s'est pas encore endormi, c'est foutu... — (Pascal Lesur, Les morts ont la vie dure, Éditions Le Manuscrit, 2005, page 225)
- (Familier) (Péjoratif) Fait, agencé, vêtu.
- Puis une vague cousine de province, voile noir, mais foutue comme quatre sous. Genre pedzouille. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre XII, Série noire, Gallimard, 1956, page 110)
- (Familier) Utilisé pour donner une valeur péjorative et emphatique au substantif qu’il accompagne.
- Il fallait encore gagner du temps mais, cette fois, je perdis pied : – Hein, dis donc, hé ! au fait, le moine maudit, qu'est-ce qu'il glandait, ce nase, ce radis noir, ce foutu ratichon ? — (Frédéric-H. Fajardie, « Panne sèche », dans Chrysalide des villes, Paris : Manitoba-les Belles lettres, 1999)
- J’ai expliqué au consul que j’avais tout fait, toute ma vie, à mes risques et périls, rien de nouveau, donc : allez, qu’il me donne ce foutu passeport ! — (Jorge Semprún, Exercices de survie, 2012, page 89)
- Tu n'es qu'un chichiteux, lui dit sa mère, un emmerdeur, précisent les autres membres de sa famille et ses amis, une foutue buse, déplore sa compagne. — (Sylvie Germain, Brèves de solitude, Éditions Albin Michel, 2021)
- (Familier) (Péjoratif) Capable.
- Il est foutu de tout casser.
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humus
- (Jardinage) Terre végétale.
- Les jours filent clairs parmi le friselis des feuilles, le froufroutement des brises, les odeurs âpres des humus, le parfum des sèves, entouré d’oiseaux et d’abeilles. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- (Pédologie) Couche supérieure du sol créée, entretenue et modifiée par la décomposition de la matière organique, principalement par l'action combinée des animaux, des bactéries et des champignons du sol.
- À la rigueur on peut voir des liens entre une plante herbacée et un arbre de la forêt. Il est possible que l’humus produit par les feuilles de Conifères conviennent à ces plantes, mais l’inverse est insoutenable. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 121)
- En 1840 enfin, von Liebig publie La chimie dans ses rapports avec l’agronomie, livre dans lequel il montre que les plantes ne se nourrissent pas d’humus, mais de solutions minérales et que l’humus est un produit transitoire entre les matières organiques végétales et les sels minéraux, seuls aliments des plantes. — (Aubert, G. & Boulaine, J. (1980). Chapitre premier. La notion de sol. Dans : Georges Aubert éd., La pédologie (pp. 5-20). Paris cedex 14: Presses Universitaires de France.)
- La podzolisation est essentiellement un processus d’altération chimique intense des éléments silicatés, se produisant sous l’action de cet humus brut et libérant des sesquioxydes. — (Philippe Duchaufour, Précis de pédologie, p. 286, Masson, 1965)
- Ces gens qui pendant des siècles ont remué la terre et collaboré avec les saisons ont disparu aussi complètement que le bétail qu’ils menaient paître et que les feuilles mortes dont ils faisaient de l’humus. — (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, page 165)
- Dans cette terre riche en humus et en azote et qui n'avait pas vu le soleil depuis six ans, c'était bien le diable si l'orge ne faisait pas merveille. — (Claude Michelet, L'appel des engoulevents: Des grives aux loups, Éditions Robert Laffont, 1990, chapitre 2)
- L’humus qui, lié aux argiles, contribue à la qualité de la structure des sols et à leur fertilité, résulte de la transformation de la matière organique. C’est un produit composite, chimiquement mal défini, et les détails de sa formation sont encore imparfaitement connus. — (Pierre Davet, Vie microbienne du sol et production végétale, Éditions Quae, 1996, page 143)
- Le parcours n’avait guère d’intérêt, hormis pour ceux qui s’intéresseraient au processus de transformation des feuilles mortes en humus – ce qui avait été mon cas par le passé, il y a maintenant plus de vingt ans, j’avais même effectué différents calculs sur la quantité d’humus produite en fonction de la densité de la couverture forestière. — (Michel Houellebecq, Sérotonine, Flammarion, 2019, page 283)
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cocu
- Dupé, trompé, victime d’infidélité conjugale.
- …il la conduirait devant le maire et devant le curé, se disant à lui-même, en manière de consolation, que, s’il était dans son destin de devenir cocu, il le serait certainement moins longtemps que s’il avait suivi l’exemple de ses anciens camarades et s’était comme ces derniers marié vers la trentaine. — (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- « Cocu » est un mot pour les riches. Moi, si ça m’arrivait, je ne serais pas cocu, je serais malheureux. — (Marcel Pagnol, La Femme du boulanger, 1936)
- Félicienne, disait-il, avait d’abord épousé un joueur de boules « professionnel » qui la quittait souvent pour aller triompher dans les concours, et c’est à cette occasion que j’appris le mot « cocu ». — (Marcel Pagnol, Le château de ma mère, 1958, collection Le Livre de Poche, page 371)
- — Regarde : toi et moi, on vient de se sortir d'un nombre d’emmerdements que même un polygame cocu il aurait pas eu assez de femmes pour faire moins bien. — (Sébastien Gendron, Road Tripes, Éditions Albin Michel, 2013, km 1245)
- On ne dit jamais d'une star qu'elle est alcoolo et cocue comme pas deux, on écrit : « D'aussi loin qu'elle se le rappelait, Simone avait toujours aimé les bons vins » et après on écrit : « D'aussi loin qu'il se le rappelait, Yves avait toujours eu beaucoup de succès auprès de la gente féminine. » — (Isabelle Alexis, Ta vie est belle : On n’a jamais conscience de son bonheur, éditions Flammarion, 2013, chap. 4)
- (Par antiphrase) Chanceux, veinard.
- Alors toi, aujourd'hui, tu es vraiment cocu, tu pourrais jouer les yeux fermés !
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.