Dictionnaire des rimes
Les rimes en : égotisme
Mots qui riment avec "isme"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "égotisme".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : isme et ismes .
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ascétisme
- Genre de vie des ascètes.
- Très souvent on a fait de l’ascétisme oriental la manifestation la plus remarquable du pessimisme. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, 1908, page 16)
- L’ascétisme de Pascal n’est pas la conséquence du christianisme de Pascal. Il en est la cause première. — (Élie Faure, « Toute sa vie il sera cet enfant inquiet », dans Pascal n° 597-598 de la revue Europe, janvier-Février 1979)
- Fantasmant sur Sparte, Rousseau développe une théorie de l’aliment qui n’est pas sans faire penser au contrat social : ascétisme et sobriété, absence de fantaisie et de hasard. — (Michel Onfray, Le Ventre des philosophes, 1989)
- Rasé, en sabots et rêche tenue verdâtre, avec casquette de cuir coiffant sa calvitie, il passa de l’absinthe à l’abstinence, du péquet au piquet, de l’éthylisme à l’ascétisme. — (Patrick Roegiers, « Verlaine, Paul », dans Le Mal du pays : Autobiographie de la Belgique, Éditions du Seuil, 2003)
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mutisme
- (Médecine, Psychologie) État de celui qui est muet.
- Le mutisme est ordinairement une suite de la surdité de naissance.
- Je ne parle pas ici du mutisme causé par la destruction des nerfs récurrents ou par une attaque d’apoplexie : il n’est alors qu’un symptôme. Je passerai également sous silence le mutisme causé par les divers empoisonnements, parce que j’aurai à m’en occuper plus tard. Lorsque le mutisme est essentiellement nerveux, il constitue le seul symptôme de l’affection. — (Isidore Valleix, Guide du médecin praticien, volume 2, 1860)
- Lise était muette, mais non muette de naissance ; c’est-à-dire que le mutisme n’était point chez elle la conséquence de la surdité. Pendant deux ans elle avait parlé, puis tout à coup, un peu avant d’atteindre sa quatrième année, elle avait perdu l’usage de la parole. Cet accident, survenu à la suite de convulsions, n’avait heureusement pas atteint son intelligence, qui s’était au contraire développée avec une précocité extraordinaire ; non-seulement elle comprenait tout, mais encore elle disait, elle exprimait tout. — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- (Par extension) Fait de ne pas parler, souvent pour exprimer un retrait, un rejet, un entêtement, etc.
- Jamais personne ne l’avait entendue chanter, et ce mutisme donnait lieu à de bizarres interprétations. — (Honoré de Balzac, La Peau de chagrin, 1831)
- Ses amis et ses compagnons de promenades lointaines, les spahis du Bureau arabe, s’étaient de nouveau retranchés dans un mutisme lourd, dans la soumission froide des premiers jours. — (Isabelle Eberhardt, Le Major, 1903)
- Mais cette nouvelle surprise me coupait la parole : je ne répondis rien. Je donnai même à ce mutisme un air d’imbécillité pour laisser Mauricette expliquer elle-même son mystère. — (Pierre Louÿs, Trois filles de leur mère, René Bonnel, Paris, 1926, chapitre I)
- Le matin, chez Tante Madeleine, le grand-père, en proie au plus noir chagrin, avait accablé les siens de son mutisme. — (Pierre-Henri Simon, Les Valentin, 1931)
- Le mutisme, c’est l’absence de parole. Le silence n’est pas lié à la parole ou à l’absence de parole. — (Les crocodiles ne pensent pas! – Reflets du tantrisme cachemirien – Entretiens avec Éric Baret, Éditions de Mortagne, Boucherville (Québec), 1994, page 33)
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euphuisme
- (Littérature) Style précieux qui était à la mode en Angleterre à la cour d’Élisabeth Ire.
- Le faux esprit régnait alors presque partout, – en Angleterre en Italie, en Espagne, en France, – sous différents noms. En Italie, c’étaient les concetti, ou le Marinisme ; en Espagne, les conceptos, ou agudezas (les pointes), ou le Gongorisme, ou le cultisme ; en Angleterre, l’euphuïsme ; en France, l’esprit précieux. — (Émile Deschanel, Boileau, Charles Perrault, Calmann Lévy, 1888, p. 140)
- (Par extension) (Littéraire) Style affecté.
- Plût à Dieu ! madame, nous ne serions pas obligés, quelques beaux esprits de mes amis et moi, de réveiller dans cette pauvre France, engourdie aux bas-fonds de la vulgarité roturière, la politesse des siècles monarchiques et chrétiens, la prudhomie du goût, les grâces de l’euphuisme et les allures fringantes du style gentilhomme. — (Hippolyte Rigault, Conversations littéraires et morales, Charpentier, 1859, p. 260)
- Ces mots s’appellent les uns les autres, éveillés par la consonance, et, sur ces sonorités, ils rebondissent en se multipliant. Ce sont les arabesques de style, les préciosités, les mignardises, l’euphuisme des époques entêtées de recherches. — (Gustave Larroumet, Petits Portraits et Notes d’Art, 1re série, Hachette, 1897, p. 285)
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bicamérisme
- (Politique) Système parlementaire qui divise le parlement en deux chambres distinctes, une chambre haute et une chambre basse.
- Le bicamérisme a vu le jour en Angleterre et est le fruit d’une longue évolution historique.
- Mais il est une autre tension, plus importante encore, que le bicamérisme tente de résoudre. — (Geneviève Verdo, L’indépendance argentine entre cités et nation: 1808-1821, 2006)
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cosmopolitisme
- Disposition à être cosmopolite ou état d’esprit de celui qui a des idées cosmopolites.
- Le cosmopolitisme, qui est l’essence de la religion de Bouddha, a dû susciter, dès l’origine, des missionnaires dans son sein, et faciliter par là les conquêtes de son prosélytisme. — (Jean-Jacques Ampère, La Chine et les travaux d’Abel Rémusat, Revue des Deux Mondes, 1832, tome 8)
- Toutefois, si un magnanime sentiment de fraternité s’imposait sincèrement et définitivement, sans arrière-pensée, à tous les esprits européens, alors nous n’aurions pas à nous inquiéter du cosmopolitisme marseillais, intéressant embryon de la civilisation future. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Le lieu étranger est un entre-nous au sens où il n’appartient ni à nous (nationalisme offensif et appropriateur), ni à un autre nous (multiculturalisme), ni à tous (cosmopolitisme). — (Sophie-Anne Bisiaux, Commun parce que divisé : Le monde à l’épreuve de l’étranger, 2022, page 24)
- (Histoire) Accusation fourre-tout, destinée à pourchasser toutes sortes de citoyens, durant la période stalinienne de l'URSS.
- Il frappe d’estoc et de taille, il combat les bonzes attardés de l’assimilationnisme et les sectateurs du cosmopolitisme, il chante le petit peuple de son pays et magnifie son optique de la beauté et de la vie. — (Jacques Stéphen Alexis, Jacques Roumain vivant (avant 1961), en postface (page 202) à Jacques Roumain, Gouverneurs de la rosée, 1944)
- Un mot nouveau fit son apparition, lourd de menaces : le « cosmopolitisme ». Dans les pays de l'Est européen, soumis à l'ordre soviétique, on pourchassait, au nom du cosmopolitisme, des catégories entières de citoyens, et les purges qui s'y amplifiaient réveillaient aussitôt le souvenir des années terribles. — (Hélène Carrère d'Encausse, La deuxième mort de Staline, éditions Complexe, 2006, page 19)
- épiphénoménisme
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bouddhisme
- (Religion) Voie religieuse orientale née en Inde au VIe siècle avant notre ère, et fondée sur un triple socle appelé « les trois joyaux » : les bouddhistes déclarent prendre refuge dans le Bouddha (le fondateur), dans le Dharma (la doctrine du Bouddha) et dans le Sangha (la communauté des croyants).
- Comme toute autre religion, le bouddhisme a sa métaphysique et sa mythologie ; il a aussi une morale et une organisation qui lui sont propres. — (Jean-Jacques Ampère, La Chine et les travaux d’Abel Rémusat, Revue des Deux Mondes, 1832, tome 8)
- On a beaucoup discuté pour savoir si le bouddhisme est une religion ou une philosophie, et la question n’a jamais été tranchée. Posée en ces termes, elle ne peut avoir de sens que pour un Occidental. [...] Il est un chemin, une voie de salut, celle qui mena le Bouddha à l’Éveil; il est une méthode, un moyen d’atteindre la libération par un travail mental et spirituel intense. — (André Migot, Le Bouddha, Club français du livre, 1960)
- Le bouddhisme lamaïque a créé depuis le XIIIe siècle des liens étroits entre le Tibet et la Mongolie. — (René Cagnat et Michel Jan, Le Milieu des Empires : Entre Chine, U.R.S.S. et Islam, le destin de l'Asie centrale, Robert Laffont, 1981, page 249)
- Je crois donc que, si on veut définir le bouddhisme de la façon la plus simple, il faut d’abord le considérer comme une voie. Et le but de cette voie est d’atteindre ce qu’on peut appeler la « perfection », la connaissance ultime, l’Éveil, ou, techniquement « l’état de Bouddha ». — (Mathieu Ricard, Jean-François Revel Le moine et le philosophe, Robert Laffont, 2012)
- Jusqu’au début du siècle dernier, le bouddhisme passait pour une doctrine nihiliste. L’idée, découlant d’une interprétation erronée de la notion de nirvâna, se retrouve, sous une forme ou une autre, sous la plume de presque tous ceux qui ont écrit sur le bouddhisme au XIXe siècle, et au début du XXe siècle. — (Bernard Faure, Le Bouddhisme, Le Cavalier Bleu, 2014)
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laconisme
- Manière laconique d’exprimer sa pensée, concision.
- Le laconisme vaut mieux que le bavardage.
- Un faire-part imprimé, collé sur une vitre, annonçait la mort d’un client. Aucun nom sous le sien. Nulle mention d’ami ni de famille. […] Cet avis mortuaire, avec son laconisme, me parut d’une indicible tristesse. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- (Sens figuré) Simplicité, minimalisme.
- Elle est bien frêle et sèche, mais à peine nerveuse et, en dépit du laconisme de ses repas, elle se porte très bien, n’est même jamais souffrante. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Seurat dont le génie, tôt interrompu, mais congénitalement total, est fait pour occuper tout le parcours qui va du rigoureux laconisme à la poésie infinie. Esprit de géométrie et esprit de finesse s'allient chez lui pour un miracle. — (Jean Cassou, Panorama des arts plastiques contemporains, Paris, Gallimard, 1960)
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hassidisme
- (Religion) Judaïsme hassidique, piétisme juif.
- Tous répondent à l'appel du rabbi Nahman, un des grands penseurs du hassidisme, mouvement religieux apparu au XVIIIe siècle qui constitue aujourd'hui l'un des piliers de l'orthodoxie juive. — (Ukraine : ils sont des milliers à venir fêter le Nouvel An juif, Figaro.fr, 10 sept 2010)
- Vous voulez savoir ce qu'est le Hassidisme ? Connaissez-vous l'histoire du forgeron qui voulut devenir indépendant ? Il acheta une enclume, un marteau, un soufflet et se mit au travail. En vain. La forge restait inerte. Alors un vieux forgeron, à qui il alla demander conseil, lui dit : « Tu as tout ce qu'il te faut, sauf l'étincelle. » Le Hassidisme, c'est cela. C'est l'étincelle. — (E. Wiesel, Célébration hassidique, 1972, page 43)
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germanisme
- (Linguistique) Façon de parler propre à la langue allemande.
- (Par extension) (Linguistique) Façon de parler empruntées à la langue allemande et transportées dans une autre langue.
- Les premières sont écrites dans le langage de Nimègue, flamand mêlé de quelques germanismes. — (Revue missionnaire des jésuites belges, 1876)
- Malheureusement donc, cette langue n’est pas ma langue maternelle, et je ne sais jamais comment éviter et découvrir les germanismes en parlant français. — (Jens Häseler, Antony McKenna, La vie intellectuelle aux refuges protestants : actes de la table ronde de Dublin, juillet 1999. Huguenots traducteurs, 2002)
- Les Flamands "déjoualisent" : en accédant au statut de "nation", au cours des années soixante, les Flamands, jadis dominés par les Wallons francophones, se sont rendus compte que le "flamand", cet ensemble de dialectes et de patois du néerlandais, bourré d’archaïsmes, de régionalismes, de gallicismes et de germanismes, ne pourrait leur servir de langue nationale. — (L’Actualité, volume 1, 1976, page 68)
- (Plus rare) (Histoire) Manières, façons, comportement des anciens Germains.
- J’ai eu occasion de la restreindre pour la chevalerie, qui n’est pas et ne saurait être musulmane par son origine, mais qui est chrétienne et germanique ; le christianisme et le germanisme forment, selon moi, la chaîne et la trame de ce tissu ; les Arabes y ont ajouté la broderie. — (Jean-Jacques Ampère, La Littérature française au moyen-âge, Revue des Deux Mondes, tome 19, 1839)
- (Politique) Nationalisme allemand ; pangermanisme.
- Cette guerre qui fut un affrontement entre « le germanisme et l’esprit universel conçu par la France », a mis en jeu non pas la victoire d’une nation sur une autre, mais la civilisation elle-même. — (Zeev Sternhell, Maurice Barrès et le nationalisme français, 1972)
- Le slavisme russe et le germanisme prussien auront peine à ne pas se heurter, mais leur choc peut tarder longtemps. — (Anatole Leroy-Beaulieu, La France, la Russie et l’Europe, Ligaran, 2015)
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intuitionnisme
- (Logique, Mathématiques, Philosophie) Définition manquante ou à compléter. (Ajouter)…
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Philosophie) (morale) Doctrine selon laquelle les jugements moraux viennent d'un seul coup à l'esprit sans que nous ne sachions quels processus mentaux les ont produits.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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innéisme
- Doctrine philosophique selon laquelle certaines idées, principes ou structures mentales sont innées.
- En France, l’innéisme s’incruste dans nos dictionnaires, selon lesquels « talent » est synonyme de « don » ou de « disposition », voire de bosse des langues ou des mathématiques. — (Stanislas Dehaene, La bosse des maths, éditeur Odile Jacob, 1996)
- Innéisme parce que la nécessité et l’universalité des idées montrent bien que les idées ne peuvent pas être constituées par l’expérience. — (Josiane Boulad Ayoub,François Blanchard, Les grandes figures du monde moderne, éditeur Presses l’Université Laval, 2001)
- Kant refuse cet innéisme qui affirme qu’il y a en nous des représentations ne faisant l’objet d’aucune acquisition, nullement celui dont la thèse est que tout dans notre connaissance n’est pas tiré de l’expérience, que tout ne nous est pas connu à postériori. — (François-Xavier Chenet, L’assise de l’ontologie critique: l’esthétique transcendantale, éditeur Presses Universitaires du Septentrion, 1994)
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mérycisme
- (Nosologie) Trouble du comportement alimentaire caractérisé par la régurgitation et remastication des aliments.
- Le naïb était un vieillard frappé de paralysie et de mérycisme, au point de ne pouvoir parler que difficilement; il vivait constamment étendu sur sa couche. — (Arnauld d’Abbadie; « Douze ans de séjour dans la Haute-Éthiopie », 1868)
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objectivisme
- État de ce qui est objectif.
- (Philosophie) Concept essentiellement ontologique défini par deux acceptions :
- Posture dans le rapport au monde qui privilégie l'objectivité sur la subjectivité - ne s'appuyant que sur ce qui se présente comme la réalité, écartant tout jugement comme produit de l'esprit.
- Doctrine philosophique qui postule que certains phénomènes, certaines choses, existent en dehors du sujet pensant, tandis que le subjectivisme les poserait comme état du sujet et le constructivisme les verrait comme construit par le sujet.
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confucianisme
- Doctrine que l’on peut tirer de l’ensemble de l’œuvre de Confucius.
- Concernant plus spécialement la manière dont le confucianisme imprègne les principes éthico-moraux dans les réalités des mentalités et comportements, j’ai attiré l’attention sur la particularité du Sud Viêt Nam dans le processus de modernisation. — (Bui Tran Phuong, Viêt Nam 1918-1945, genre et modernité : Émergence de nouvelles perceptions et expérimentations, 2007)
- (Religion) Religion qui met en pratique la philosophie de Confucius.
- … fournit un cadre officiel au dialogue interreligieux et à la coopération entre les six religions officiellement reconnues par l’État Indonésien : islam, catholicisme, protestantisme, hindouisme, bouddhisme et confucianisme. — (François d’Alançon, « À Manado, Indonésiens chrétiens et musulmans veulent vivre ensemble », La Croix, 22 juillet 2014 → lire en ligne)
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esthétisme
- (Art) Courant artistique et littéraire anglais du dernier quart du XIXe siècle, repris en France vers 1890-1900.
- (Par extension) Tendance à évaluer les choses du seul point de vue esthétique, le beau étant alors considéré comme une valeur absolue.
- La distance créée par le vieillissement du texte est certes goûtée et entre dans le jeu de l’esthétique littéraire. Mais, s’il faut répéter cette évidence, elle est aussi et d’abord subie. Elle est source d’incompréhension. — (Michel Zink, Lire un texte vieilli, du Moyen Âge à nos jours, dans La lettre du Collège de France [En ligne], 26 juin 2009)
- (Par extension) Jugement particulier sur les caractéristiques de ce qui est beau ou non.
- « Défendre la liberté du langage musical contre tous les esthétismes tyranniques », telle était la devise du groupe « Zodiaque », fondé en 1947 par Maurice Ohana. — (Christian Leblé, « Maurice Ohana », in Musiciens de notre temps depuis 1945, éditions Plume et SACEM, Paris, 1992, page 385)
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orphisme
- (Religion) Ensemble des doctrines et des mystères orphiques.
- L’orphisme, qui rappelle le poète Orphée et ses voyages, était au VIe siècle avant J.C. une philosophie ayant pour corps de doctrine et d’enseignement l’immortalité de l’âme et ses pérégrinations dans des cycles de réincarnations. — (Robert Bourdiu, L’If, Actes Sud, Le Nom de l’arbre, 1997, 96 pp., page 14)
- Nous pouvons ici songer à l'orphisme et au pythagorisme, dont les disciples prônent la diète sans viande. — (Alexia Renard et Virginie Simoneau-Gilbert, Que veulent les véganes?, Fides, 2021, p. 58)
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marxisme
- (Économie, Philosophie) (Politique) Idéologie communiste telle que professée par Karl Marx ou ses adeptes.
- Bernstein, échappé de la dogmatique marxiste, raisonnait parfois à la manière des épistémologues de son temps, lesquels étaient néopositivistes et néokantiens. Mais, il n'était pas passé du marxisme au néokantisme par une apostasie. — (Alain Besançon, Les Origines intellectuelles du léninisme, chez Calmann-Lévy, 1977)
- Quand le mouvement islamiste radical s'empara de la direction des syndicats d'étudiants, à la fin des années 1970, nombre de ses chefs étaient versés dans d'autres idéologies, le marxisme en particulier, ou étaient d'anciens marxistes. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992, page 101)
- Cet ouvriérisme de prophètes était en effet le fruit de la révision du marxisme opérée par Lénine, qui […] avait hérité d’un marxisme revu par le populisme russe, et ébranlé par la crise révisionniste. — (Romain Ducoulombier, Le premier communisme français (1917-1925) Un homme nouveau pour régénérer le socialisme, Les Notes de la Fondation Jean-Jaurès — Histoire et Mémoire, n° 42, août 2004, page 28)
- Inspirés par le marxisme, les porte-paroles de ce courant soutiennent qu’il est primordial de réunir les conditions objectives avant de lancer l’attaque révolutionnaire. — (Éric Bédard, Chronique d'une insurrection appréhendée, Québec, Septentrion, 2020, page 55)
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astigmatisme
- (Nosologie) Inégalité de courbure des milieux réfringents de l’œil.
- Il faut remarquer que la netteté de l’épreuve dépend aussi des corrections d’aplanétisme et d’astigmatisme de l’objectif qui sont souvent limitées à l’ordre de grandeur angulaire qui vient d’être indiqué. — (Agenda Lumière 1930, Société Lumière & librairie Gauthier-Villars, Paris, 1930, p. 120)
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abstentionnisme
- Habitude de s’abstenir de voter alors qu’on en a le droit.
- ll en résulte un abstentionnisme massif et une déconnexion croissante entre la société et la sphère politique. — (Christophe Ayad, Géopolitique de l'Égypte, 2002)
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fauvisme
- (Peinture) Mouvement pictural du début du XXe siècle d’une jeune école française caractérisé par l’audace et la nouveauté de ses recherches chromatiques en de larges aplats de couleurs violentes, pures et vives. Les peintres se faisaient appeler « les Fauves ».
- Les amateurs du fauvisme, ce mouvement qui vient de naître avec Matisse et Derain, sont encore moins nombreux. — (Marc Lefrançois, Histoires insolites des Chefs-d'œuvre, 2013)
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illogisme
- Caractère d’une proposition, d’une action, d’un sentiment contraire à la logique.
- L’illogisme d’une argumentation, d’une conduite.
- […] c’est l’histoire du petit homme qui se baisse pour passer sous l’Arc de Triomphe : ici l’illogisme est accompagné d’une vanité également risible et rendue pleinement et instantanément sensible par l’évidence, qui nous apparaît immédiate et absolue. — (Lucien Fabre, Le Rire et les rieurs, Gallimard, Paris, 1929, page 228)
- Avec cet illogisme qui n’est pas particulier à maman, qui est le fait de toutes les femmes, selon Donzac, elle protesta que c’était le tort que j’avais, et que mon devoir eût été de m’en mêler. — (François Mauriac, Un adolescent d’autrefois, Flammarion, 1969, page 13)
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associationnisme
- (Psychologie) Théorie d’après laquelle les idées élémentaires ont la propriété de se regrouper automatiquement, gouvernant de cette manière, au moins pour une part, l’ensemble de la vie physique.
- (Philosophie) Doctrine des philosophes empiristes, au (XVIIe siècle) et au (XVIIIe siècle), d’après laquelle les principes de notre vie psychique ne sont pas constitutifs de l’esprit, mais sont au contraire issus de lois procédant de l’expérience, au gré des circonstances, et indépendamment de la volonté du sujet conscient.
- — Toute la discussion que je viens de vous infliger, je n’aurais pu en échafauder les raisonnements sans le travail critique accompli par les philosophes modernes sur l’associationnisme, depuis les temps lointains de Hobbes et de Locke. — (Régis Messac, le Mystère de M. Ernest [1928], éditions de la Grange Batelière, 2022, première partie, chapitre VIII, p. 69)
- (Islam) Fait d’associer à Dieu d’autres divinités.
- Cet abandon à Dieu émane d’une conception absolue de l’unicité divine ; elle explique la véhémence avec laquelle Gazali rejette les causes secondes et refuse à l’univers une cohérence intrinsèque, même si elle n’exclut pas l’action divine. Il pense que l’affirmation d’une causalité même seconde mène vers l’associationnisme (shirk), si elle n’en n’est pas constitutive […]. — (Mustapha Hogga, Orthodoxie, subversion et réforme en Islam → lire en ligne)
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occasionnalisme
- (Philosophie, Théologie) Théorie selon laquelle toutes les actions des créatures vivantes sont dues à l’intervention de Dieu.
- [Euler] Il n’aime d’ailleurs pas le système de l’occasionalisme[sic], développé par Descartes et ses successeurs, d’après lequel Dieu exécute à chaque instant le mouvement répondant à l’intention de l’âme, celle-ci étant par elle-même incapable de l’exécuter. — (Ernst Mach, traduit par Emile Bertrand, La Mécanique, Librairie scientifique A. Hermann, Paris, 1904, page 421)
- (Lexicographie) Mot peu fréquent, attesté occasionnellement mais ne donnant pas lieu à de nouvelles dérivations.
- La notion d’occasionnalisme a à voir avec la question de l’innovation lexicale.
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chrisme
- (Religion) Symbole chrétien formé du digramme des lettres grecques entrelacées chi et rhô. Note : Ce caractère a son caractère Unicode : ☧ (U+2627).
- Le sarcophage, décoré d’un chrisme et de pampres de vigne, aurait, selon la tradition, contenu le corps de Drausin, évêque de Soissons, mort vers 680.
- Le portail principal, placé au fond d’un narthex, est décoré d’un « chrisme », monogramme du Christ, flanqué de deux lions et entouré d’inscriptions expliquant au pèlerin la signification de ces images. — (Marie-France Chabaud, Les Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en Espagne, 2004)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.