Dictionnaire des rimes
Les rimes en : égéen
Que signifie "égéen" ?
Afficher la définitionMasquer la définitionwiktionary.org
- (Géographie) Relatif à la mer Égée.
- (Antiquité) Relatif aux civilisations de l’âge du bronze en Grèce et dans la mer Égée.
- Une très ancienne coutume qui remonte au delà des Grecs, jusqu’aux temps de la civilisation égéenne, veut qu’à Lesbos la femme soit chef de famille, la fille seule héritière au détriment des fils. — (Louÿs, Lesbos aujourd’hui, 1901, dans Archipel, 1932)
Mots qui riment avec "un"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "égéen".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : un , uns , unt , unts , in , ins , int , ints , ingt , aim , aims , ien , iens , éen , éens , yen et yens .
-
gadin
- Chute, en particulier chute de cheval.
- Il s’est pris un beau gadin.
- Courtial ! ton sphérique ! C’est la seule chose que tu saches faire ! Ailleurs tu prendras que des gadins ! C’est pas la peine que tu insistes ! Ton blot, c’est les ascensions ! — (Louis-Ferdinand Céline, Mort à crédit, Denoël, Paris, 1936)
- – […] Chevau-légers !… Chevaux de bride et de remonte !… Chevaux d'artimon ! Chevaux de parade !… Dans tous les cas à la hauteur !… Ils ne pourront rien m'apprendre en Chine sur le cheval, la chevalerie, ses pompes, ses fers, ses avatars ! Je possède le métier dans la viande, j'ai pris des gadins par milliers !… — (Louis-Ferdinand Céline, Guignol’s band I, Denoël, Paris, 1944)
- Des flics allaient et venaient, débonnaires, surtout attentifs à ne pas poser leurs godasses sur des détritus, ce qui leur auraient fait perdre l’équilibre et ramasser un gadin incompatible avec leur dignité. — (Léo Malet, Le soleil n’est pas pour nous, SEPE, Paris, 1949)
- Mais, au tournant du Moulin, Saint-Martin ramassa un gadin colossal. — (Georges Perec, La Disparition, Gallimard, Paris, 1969)
- (Argot) Cheval.
- Petite sphère fixée à l’extrémité d’un flotteur utilisé pour la pêche à la ligne.
- (Lyonnais) (Parler gaga) (Parler dauphinois) Caillou.
- En plein cœur du patrimoine lyonnais, Le Petit Gadin fait un pied de nez au gros cailloux— (le Petit Gadin)
- Arrêtez de jeter des gadins après ces vaches !
- (Argot) Jeu d’adresse.
- (Par extension) (Familier) Intelligence.
- Ce type-là, il a l’air de rien, mais c’est tout dans le gadin.
- (Nouvelle-Calédonie) Nom vernaculaire du cerf de Java (Cervus timorensis ou Rusa timorensis)
- Pétez le gadin' avec le double narine : invitez vous à un coup’d’chasse avec tonton Marcel pour aller "péter le gadin". C’est "damé" de cerfs en brousse. "Quatquat" et double narine (fusil à deux canons) obligatoires. — (J’ai gouté pour vous le civet de cerf au soyo' sur bsenges.free.fr)
-
naissain
- Embryons ou larves des huîtres et des moules, dans les parcs où on les élève.
-
dahoméen
- (Géographie) Relatif à l’ancien État du Dahomey (aussi bien le Royaume de Dahomey (XVIIe–fin XIXe siècle) et la colonie du Dahomey (1894–1958) que la République du Dahomey (1958–1975)), devenu aujourd’hui le Bénin.
- Leurs pères avaient implorés les fétiches de Whydah en dansant ce Yanvalou et en leurs jours de détresse, ils s’en souvenaient avec une fidélité qui ressuscitait de la nuit des temps la puissance ténébreuse des vieux dieux dahoméens […] — (Jacques Roumain, Gouverneurs de la rosée, 1944, page 61)
- Culture dahoméenne.
- (Linguistique) (Archaïsme) fon, fon-gbe
-
arlequin
- De l’ancien français Hellequin (« Satan »)[1]. La maisnie Hellequin (« escorte d’Hellequin ») désigne une chevauchée de démons, halequin signifie « génie malfaisant ». Entre 1571 et 1580, un zanni, paysan bouffon de la commedia dell’arte, donne à Paris une nouvelle interprétation de son personnage en empruntant au Hellequin français son nom et son comportement de petit diable. Emprunté par l’italien sous la forme Arlecchino, il fait alors le tour de l’Europe. (1585) Harlequin désigne un personnage de théâtre. — (Histoire plaisante des Faicts et Gestes de Harlequin Commedien Italien Contenant ses songes et visions, sa descente aux enfers pour en tirer la mère Cardine, Paris, Didier Millot, 1585)
- Selon Frédéric Ozanam[2], cet Hellequin serait apparenté au germanique Elfen Koenig (« roi des elfes ») altéré en Erlkönig (« roi des aulnes »).
- D’après Antoine Court de Gébelin, de l’italien el lecchino ou al lecchino (lecchino (« gourmand », « lécheur de plats », « lèche-cul »)), ce qui correspond au caractère originel de l’Arlequin du théâtre italien.
- De la racine germanique harl- (« bigarré ») avec le suffixe diminutif -kin (= -ken, -chen) — (Michel Desfayes, Origine des noms des oiseaux et des mammifères d’Europe y compris l’espèce humaine)
- De l’italien allocco (chouette hulotte) avec le suffixe diminutif -ino, ayant donné allochino, puis arlochino, en référence aux mouvements comiques et mécaniques de l’Arlequin italien et à son masque. — (Edmond Stoullig, Revue d’art dramatique)
- De harle ou herle (« oiseau de rivière bruyant au plumage bicolore noir et blanc ») avec le suffixe diminutif -quin. — (Commentaires aux Œuvres de Rabelais)
- D’après Gilles Ménage[3], du surnom d’un acteur italien qui aurait reçu le nom d’Harlecchino (« petit Harlay ») à cause de son intimité avec le président de Harlay, hypothèse probablement fausse[3].
-
appartiens
- Première personne du singulier de l’indicatif présent de appartenir.
- Deuxième personne du singulier de l’indicatif présent de appartenir.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de appartenir.
-
benjoin
- Sorte de baume, substance aromatique et résineuse qui découle des incisions faites au Styrax benjoin, arbre d’Extrême-Orient.
- Il est des parfums frais comme des chairs d’enfants,Doux comme les hautbois, verts comme les prairies,- Et d’autres, corrompus, riches et triomphants,Ayant l’expansion des choses infinies,Comme l’ambre, le musc, le benjoin et l’encens,Qui chantent les transports de l’esprit et des sens. — (Charles Baudelaire ; « Correspondances »)
- Et voilà que tout à coup, parmi tant de barbes rondes, ovales, carrées, qui floconnaient, qui frisaient, qui exhalaient ambre et benjoin, fut remarquée une barbe taillée en pointe. — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- Le vent éternel du Souf bruissait dans les décombres et, dans son souffle tiède, une senteur de benjoin glissa. — (Isabelle Eberhardt, Le Major, 1903)
- Ils échangent également du brésil contre de la cannelle, de l’encens et de l’alun, ainsi que des étoffes contre des clous de girofle et du benjoin.— (Laïdi Ali, « 11 - La guerre des épices est déclarée », dans : , Histoire mondiale de la guerre économique. sous la direction de Laïdi Ali. Paris, Perrin, « Hors collection », 2016, p. 183-210. URL : https://www-cairn-info.wikipedialibrary.idm.oclc.org/---page-183.htm)
- Nom français de la plante Imperatoria ostruthium L., de la famille des Apiacées.
- On y introduit des substances diverses, des menthes pilées du benjoin de la sauge du styrax mêlés à du formol à du phénol à du permanganate à de l’eau oxygénée. — (Monique Wittig, Les Guérillères, Éditions de Minuit, page 69)
-
adamantin
- De la nature du diamant, qui a les propriétés du diamant.
- Dureté adamantine, éclat adamantin.
- ADAMANTIN, adj., adamantinus (αδαμας, diamant) ; qui a la dureté ou l’éclat du diamant. On donnait jadis le nom de spath adamantin à une variété de corindon, parce qu’on croyait, à tort, la poudre de ce minéral capable d’user le diamant. Les minéralogistes appellent éclat adamantin celui qui, ayant beaucoup de vivacité, se rapproche de celui d’une lame d’acier poli, à mesure qu’on incline le corps sous un certain aspect, jusqu’à ce que la force de réflexion ait atteint son maximum, et cette épithète vient de ce que le diamant poli offre le type de cet effet de lumière.ADAMANTIN, adj. Un insecte (Eustales adamantinus) est ainsi appelé à cause de sa couleur verte à reflets qu’on a comparé à la scintillation du diamant. [1] — (Antoine-Jacques-Louis Jourdan, Dictionnaire des termes usités dans les sciences naturelles, Société belge de librairie, Bruxelles, 1837, nouvelle édition revue, corrigée et augmentée)
- Et tout :et la fontaine elle-même où les bourgeoises d’Albano se sont déjà massées sur les marches de marbre, l’une au-dessus de l’autre, conversant d’une voix forte et argentée, le temps que, pour l’une après l’autre, l’eau tombe en arc sonore, adamantin, dans les brocs de cuivre qu’elles lui présentent, et la fontaine elle-même, et la foule, tout, pourrait-on croire, n’est dédié qu’à elle, à montrer plus brillamment encore le triomphe de la beauté, pour qu’on voie bien qu’elle domine tout, comme une reine est suivie pa sa cour. — (Nikolaï Gogol, Les nouvelles de Petersbourg - Rome, 1835 (traduction d’André Markowicz, réédition Éditions Acte Sud, 2007, page 314))
-
baragouin
- (Familier) Langage incorrect et inintelligible.
- La chose mérite d'être soulignée, car cette mauvaise langue de Mme de Genlis reprendra à son compte un ragot particulièrement sot, faisant de l'anglais de Voltaire un baragouin insupportable. Voilà qui est absolument faux. — (Vincent Badaire, Ce diable d'homme ou Voltaire inconnu, TF1/Telecip & Hachette/CEDS, 1978, chapitre 5)
- (Péjoratif) Langue que l’on ne comprend pas.
- L’orfèvre. – La citadelle ! voilà ce que le peuple ne souffrira jamais, voir tout d’un coup s’élever sur la ville cette nouvelle tour de Babel, au milieu du plus maudit baragouin ; les Allemands ne pousseront jamais à Florence, et pour les y greffer, il faudra un vigoureux lien. — (Alfred de Musset, Lorenzaccio, acte I, scène 5, 1834)
- Une soirée a suffit pour les faire dégringoler du trépied, ou plutôt du perchoir, d'où ils rendaient leurs oracles — dans quel baragouin, dieux du ciel ! — (Anatole Claveau, Les snobs, dans Sermons laïques, Paris : Paul Ollendorff, 1898, 3e édition, page 39)
- A quoy respondit Pantagruel. Mon amy je n’entends point ce barragouyn, et pourtant si voulez qu’on vous entende parlez aultre langaige. — (Pantagruel, Livre I, chapitre IX, édition Nourry, 1532)
- ... livre basty d’un espagnol baragouiné en terminaisons latines — (Montaigne, Essais, Livre II, chapitre XII, 1580)
- La mère se débattait, jurait qu’elle n’avait point vu de franc-tireur, l’autre disait qu’il était sûr. Enfin le vacarme se met à baisser, on n’entendait plus rien. Et puis, le sergent parle à ses hommes, dans leur baragouin. — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 49)
- Est-il encore possible de faire chanter l’imparfait du subjonctif dans le « baragouin » parlé maintenant ? — (Renée Rennes citée par Alain Bouissière, Le Bar du subjonctif, Hatier, 1999, page 106)
-
chagrin
- Qui éprouve du déplaisir, de la tristesse.
- André est chagrin de la conduite de son fils.
- inquiet, chagrin, je redoublai d’ardeur et d’efforts — (Pierre-Victorien Lottin de Laval, Manuel complet de Lottinoplastique, 1857, lire en ligne)
- Au milieu du lac, il y avait une bête que Julien ne connaissait pas, un castor à museau noir. Malgré la distance, une flèche l’abattit ; et il fut chagrin de ne pouvoir emporter la peau. — (Gustave Flaubert, Trois Contes : La Légende de Saint Julien l’Hospitalier, 1877)
- Dans les ténèbres qui m’enveloppaient, j’évoquais sa figure, et je le distinguais nettement, troublé, chagrin de trouver la pauvre femme dans un tel désespoir. — (Émile Zola, La Mort d’Olivier Bécaille, 1879)
- Je sais que ma composition est ratée, et maintenant que le souvenir de la face pâle est moins vif, et que les fumées de notre banquet sont évanouies, je me sens chagrin, j’éprouve comme des remords. — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
- — Les domestiques en auront peut-être cassé.— Mon chéri, lui dis-je, chagrin de son irrespect, les domestiques de l’Élysée ne cassent rien. Les patrons non plus, d’ailleurs. — (Paul-Jean Toulet, Mon Amie Nane, 1922)
- Qui marque du déplaisir, de la tristesse.
- Sa petite moue chagrine trahissait l’importance qu’elle avait mise à se trouver à cette revue. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Qui est porté à l’humeur sombre et difficile.
- La vieillesse chagrine incessamment amasse ;Garde, non pas pour soi, les trésors qu'elle entasse ;Marche en tous ses desseins d'un pas lent et glacé ;Toujours plaint le présent et vante le passé ;Inhabile aux plaisirs dont la jeunesse abuse,Blâme en eux les douceurs que l'âge lui refuse. — (Nicolas Boileau, Art poétique, 1674, chant III, v. 383 à 388)
- La dame des Belles-Cousines étoit née vive & sensible, mais elle l’ignoroit encore. Un vieux époux, chagrin & grondeur, avec lequel elle n’avait vécu qu’un an, n’avoit eu ni le temps ni le don de le lui apprendre. — (Louis-Élisabeth de La Vergne de Tressan, Histoire du petit Jehan de Saintré et de la dame des Belles-Cousines, 1792, pages 10-11)
- Mais au milieu de tant d’exemples édifiants et touchants, on trouve quelquefois de ces personnes malcontentes et chagrines, à qui tout déplaît dans leur profession, et dont la vie, par-là même, n'est qu'amertume et dégoût. — (Louis Bourdaloue, Sur l'Observation des règles, dans les Œuvres de Bourdaloue - tome 4, Paris : chez Lefèvre & chez Pourrat frères, 1838, page 537)
-
astreins
- Première personne du singulier de l’indicatif présent de astreindre.
- Deuxième personne du singulier de l’indicatif présent de astreindre.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de astreindre.
-
colin
- (Ichtyologie) Nom vernaculaire ambigu donné vulgairement à plusieurs genres de poissons osseux de l'ordre des gadiformes, dont les différentes espèces de lieu (Theragra spp. et Pollachius spp.) et le merlu commun (Merlucchius merlucchius), et à deux genres de poissons de l'ordre des perciformes (Dissostichus et Notothenia).
- Les espèces de poissons que l'on trouve dans cette zone sont les poissons pélagiques, le hareng, le maquereau, le brishing, le capelan, les poissons de fond comme la morue, le haddock, le colin, le merlan et les poissons plats, […]. — (La pêche maritime, volume 50, n° 1122 à 1125, Éditions maritimes, 1971, p. 733)
- (Ichtyologie) (Par ellipse) Nom que l'on donne tout particulièrement au lieu noir dans certaines régions, et quand il est commercialisé sous forme surgelée ou en conserve sous l'appellation de colin lieu.
- Les enfants adorent les batonnets de colin.
- (Ornithologie) Nom normalisé donné à huit genres regroupant 17 espèces d'oiseaux galliformes de la famille des odontophoridés, au plumage bigarré, souvent pourvus d'une huppe caractéristique, habitant les savanes, les prairies ou les forêts montagneuses clairsemées des zones tempérées, subtropicales et tropicales s'étendant des États-Unis jusqu'à la partie septentrionale de l'Amérique du Sud.
- (Ornithologie) (Désuet) Un des anciens noms vernaculaires du grand labbe (Stercorarius skua), un grand oiseau charadriiforme de la famille des stercorariidés.
- Du caniard, colin ou grisard. Chap. XII - Le caniard est oyseau de marine ayant le pied plat & va nageant dessus l'eau, beaucoup plus frequent au rivage de l'Ocean, qu'il n'Est en la mer mediterranee. Son cry est cause de lui auuoir trouué telle appellation. Il n'est guere veu es partiës mediterranees esloignees de la mer. Aussi est-il contraire en celá à beaucoup d'autres oyseaux de marine, n'estoit qu'on lui eust appriuoisé & porté des sa naissance. — (Pierre Belon, L' histoire de la nature des oyseaux, auec leurs descriptions, & naifs portraicts retirez du naturel: escrite en sept livres, Livre III - De la Nature, Guillaume Cauellat, Paris, 1555, p. 167)
- Le canard colin ou Grisard se trouve sur les seuls bords de l'Océan ; quelquefois il se perche fur les arbres ; il est très chargé de plumes grisâtres & est de la grosseur d'une Oye moyenne : son cri imite le son d'une flûte : ses pieds sont semblables à ceux du canard ordinaire; il n'a pas la propriété de faire le plongeon: sa tête est fort grosse, l'entrée de son gozier est fort grande, & comme il est gourmand & difficile à rassasier, il avale de fort gros poissons: il vole long-tems; sa peau est dure, sa chair indigeste; il ne fait ordinairement que deux petits. — (Jacques Christophe Valmont de Bomare, Dictionnaire raisonné universel d'histoire naturelle, Volume 1, Didot le Jeune, Paris, 1764, p. 417)
- (Théâtre) Berger jeune et amoureux dans les opéras-comiques.
- L'année suivante, je fus engagé à Metz comme choriste et deuxième colin. — (Hippolyte de Villemessant, Mémoires d'un journaliste, 1967, tome 1)
-
daltonien
- Personne atteinte de daltonisme, c’est-à-dire ne différenciant pas certaines couleurs.
- La première question que l’on pose toujours concernant le daltonisme est : « Comment le daltonien voit-il le monde qui l’entoure? » — (Philippe Lanthony, Les Yeux des peintres, 1999)
- Georges déclara à Liane qu’elle était une ravissante petite fée bleue ; elle portait une robe verte. Georges n’était pas daltonien, il savait surprendre les femmes. — (Delphine de Vigan, Rien ne s’oppose à la nuit, J.-C. Lattès, 2011)
-
chien
- (Zoologie) Mammifère carnivore de la famille des Canidés, apparenté au loup (dont il est considéré comme une sous-espèce) et domestiqué par l’être humain, existant sous de nombreuses races aux morphologies variables, de nom scientifique : Canis lupus familiaris.
- Il faut que les piqueurs aient l’œil à terre dans tous les lieux où ils croiront de pouvoir en revoir, afin d’aider à leurs chiens & s’assurer que c’est le cerf de la meute qu’ils chassent. — (Encyclopédie ou Dictionnaire universel raisonné des connoissances, tome 42, 1775, page 19)
- Le chien s’était mis à rôder dans les environs, fouillant avidement les tas d’ordures, sans doute pour y déterrer un os ou quelque régal de ce genre. — (Octave Mirbeau, « La Mort du chien » dans Lettres de ma chaumière, 1886)
- Quelques chiens, des braques hongrois, gambadent sur les pelouses. — (Daniel Apruz, Le coq, 1992)
- Le chien, qui se faisait vieux et n’aimait point à découcher, était, comme d’habitude, rentré dès le premier soir et gardait le coin du feu, car on était en hiver. — (Louis Pergaud, Le Retour, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Les chiens distinguent-ils les hommes de leurs sœurs les jeunes filles, de leurs femmes les femmes ; les chiens peuvent-ils être attentifs à d’autres qu’à la vieille demoiselle en visite qui leur dit, grattant le dessous de sa chaise : « Le chat ! » — (Jean Giraudoux, Provinciales, Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 123)
- L’ouverture donnait sur la loge de Gaby Million où la vedette avait laissé ses chiens. Les bêtes se mirent à aboyer. — Naturellement c’est plein de cabots, crut devoir déclarer spirituellement Mr. Morgan. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- (Sens figuré) (Familier) Personne rude ou sévère, avare, déloyale, ou faisant autrement preuve de bassesse.
- Oui, pourquoi, roumi, chien, fils de chien, viens-tu encore à cette heure, avec ta femme trois fois maudite, me narguer jusque dans ce bouge… — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- – Maintenant on a la certitude que c’est cette ordure de Jacques qui l’a donné, c’est exactement le même coup que pour Lafont… Son compte est bon !... Ce chien ! Ce chien ! Ce chien ! Ce chien ! » Il sortit de la pièce. — (Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cents francs, 1944, réédition Cercle du Bibliophile, page 75)
- (Sens figuré) (Bible) Prostitué homosexuel.
- Tu n’apporteras point dans la maison de l’Éternel, ton Dieu, le salaire d’une prostituée ni le prix d’un chien, pour l’accomplissement d’un vœu quelconque ; car l’un et l’autre sont en abomination à l’Éternel, ton Dieu. — (Deutéronome, XXIII, 19, traduction de Louis Segond)
- (Cartes à jouer) Talon de cartes constitué par celui qui distribue au jeu de tarot, le preneur devra écarter autant de cartes avant que la partie commence.
- Faire son chien.
- (Marine) Mâchoire métallique empêchant les deux hunes d’un chalut de s’écarter pendant le trait.
- (Technique) (Vieilli) Chariot servant au transport du minerai.
- (Technique) (Vieilli) Outil de tonnelier.
- (Technique) (Vieilli) Barre de fer avec deux crochets, dont l’un est mobile pour assembler la menuiserie.
- (Technique) Outil utilisé par les cordonniers pour assembler les chaussures.
- Le chien (10) d’un révolver (Par analogie) (Armement) Pièce d’une arme à feu portative, qui assure la percussion de l’amorce de la cartouche.
- L’inconnu arma le pistolet, et l’on entendit au milieu du profond silence qui accompagnait les intervalles du dialogue le craquement du chien. — (Alexandre Dumas, Joseph Balsamo, 1846)
- C’était le petit Gavroche qui s’en allait en guerre. Sur le boulevard il s’aperçut que le pistolet n’avait pas de chien. — (Victor Hugo, Les Misérables, IV, 11, 1 ; 1862)
- Le jeune homme caressait son arme avec amour ; il rabattit le chien à plus de vingt reprises, introduisit son petit doigt dans le canon, examina attentivement la crosse. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, chapitre I ; réédition 1879, page 13)
- […] un très joli fusil, qui paraissait tout neuf. Les canons étaient d'un beau noir mat, la gâchette était nickelée et, sur la crosse sculptée, s'allongeait un chien, noyé dans le bois verni. — (Marcel Pagnol, La gloire de mon père, 1957, collection Le Livre de Poche, page 231)
- La crosse n'en était pas sculptée, et elle avait perdu son vernis ; la gâchette n'était pas nickelée, et les chiens étaient si grands qu'ils avaient l'air d'un ouvrage de ferronnerie. — (Marcel Pagnol, La gloire de mon père, 1957, collection Le Livre de Poche, page 233)
- (Sens figuré) (Familier) En parlant des choses : très mauvais, exécrable.
- Il alla à la fenêtre. La neige tombait toujours et rayait le gris du ciel. – Quel chien de temps ! dit-il. — (Victor Hugo, Les Misérables, III, 8, 8 ; 1862)
- Cela n’est pas tant chien. : Cela n’est pas trop mauvais.
- – Savez-vous, reprit le père, qu’il fait un froid de chien dans ce galetas du diable ? — (Victor Hugo, Les Misérables, III, 8, 8 ; 1862)
- (Ichtyologie) Synonyme d’émissole lisse car elle se rassemble souvent en meutes comme les chiens (poisson).
- Le chien (13) d’une vielle (Musique) Pièce de bois placée entre un bourdon et la table d’harmonie d’une vielle qui permet au joueur de rythmer la mélodie avec un son grésillant.
- Armoiries avec un chien (14) (Héraldique) Meuble représentant l’animal du même nom dans les armoiries. Il s’agit généralement d'un braque mais la race importe peu sauf quand il s’agit d'un lévrier. Il est généralement passant. À rapprocher de goupil, levrette, lévrier, loup et renard.
- Coupé, au premier d’azur, au deuxième ondé d’argent et d’azur de six pièces, au chien braque d’or colleté et bouclé de sable lampassé de gueules brochant sur le tout, qui est d’Hundsbach d’Alsace → voir illustration « armoiries avec un chien »
- (Technique) Pinceau court, en poils de sanglier, utilisé par les doreurs, et destinés à lustrer l’assiette avant la pose d’une feuille d’or.
- (Technique) Héridelle.
- (Maçonnerie) Outil utilisé pour griffer un enduit frais de manière à pouvoir ensuite faire tenir par dessus un parement ou un crépi.
- (Familier) Charme provocant.
- - Oh, elle était belle, continua-t-elle sans tenir compte de l’interruption. Terriblement sexy. Un chien à fleur de peau, et elle savait en jouer, croyez-moi ! — (Tito Topin, Brelan de nippons, Série noire, Gallimard, 1982, page 116)
- Objet d'une ancienne taxe perçue par les communes.
- Le contrôleur lui-même sait que pour ma famille les chiens de chasse n’ont pas plus d’importance que des chiens de berger, et il se garde de les taxer plus d’un franc. — (Jean Giraudoux, Provinciales, Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 48)
- (Lorraine) (Champagne) (Foresterie, Agriculture, Viticulture) Repas commun célébrant la fin de la période de travail (saison de martelage, vendanges, moissons…).
- Après les vendanges, on tue le chien.
- Suivant l'expression consacrée, les agriculteurs de Pâlis auront donc fait le chien de moisson ce lundi, symbole de la fin des quelques jours de travail intensif qui caractérisent désormais cette épisode toujours délicat dans la saison du paysan. — (Matthieu, Chien de moisson, 31 juillet 2008 → lire en ligne)
-
flandrin
- (Très rare) Habitant de la Flandre.
- (Vieilli) (Familier) Sobriquet qui désigne un homme de haute taille, mince et d’allure molle.
- L’orfèvre, s’approchant. – Vous parlez en patriote, ami ; je vous conseille de prendre garde à ce flandrin.Passe un officier allemand. — (Alfred de Musset, Lorenzaccio, acte I, scène 5, 1834)
- Et les paysans, ces grands flandrins qui tremblaient quelques mois auparavant comme des lièvres, lorsqu’on les regardait de travers… eh bien, je les ai vus traiter d’un air d’arrogance de vieux soldats, […]. — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
- — Maintenant que ce grand flandrin se croit libéré, se dit-il, il est capable de vouloir se mettre au travers de mon chemin pour me jouer quelque mauvais tour. — (Hector Malot, Un mariage sous le Second Empire, 1873)
- Certain long flandrin, d'âge indécis, mais qui s'exprimait avec précision en fronçant un museau de fouine, s'était amené un joyeux matin, porteur d'une lettre pour madame la concierge et escorté d'une voiture de déménagement. — (Marcel Martinet, La maison à l'abri, 1919)
- — Si ce n’est pas malheureux de voir un grand flandrin ne penser qu’à son plaisir, quand de plus jeunes que lui se font massacrer, disait Mme Blondel. — (Antoine Blondin, L’Europe buissonnière, 1949)
-
devint
- Troisième personne du singulier du passé simple de devenir.
- De même le chasseur, quand il intervint pour guider les migrations naturelles des troupeaux, qu’il se contentait au début de suivre, devint un pasteur ; puis éleveur, quand il fit venir artificiellement, « agriculturalement », une partie du fourrage. — (René Dumont, Voyages en France d’un agronome, Librairie de Médicis, 1951, note n° 1 page 13)
-
teint
- Dont la couleur a été changée par teinture.
- Il a les cheveux teints.
- (Sens figuré) …
- Il est encore teint du sang de ses victimes, ses mains sont teintes de sang : Se dit de quelqu’un qui a commis ou ordonné des meurtres.
- La plupart des mots ne sont-ils pas teints de l’idée qu’ils représentent extérieurement ? à quel génie sont-ils dus ! — (Honoré de Balzac, Louis Lambert, 1832)
-
carlin
- (Zoologie) Race de petit chien de compagnie molossoïde, type dogue provenant de Chine, à museau écrasé et noir, à poil ras, de couleur sable, noir ou marron très foncé.
- Sur la table, un chien empaillé que j'avais connu vivant, ancien compagnon de mes courses dans les bois, le dernier carlin peut-être, car il appartenait à cette race perdue. — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Sylvie, 1854)
- La princesse a deux chiens carlins affreux, yeux saillants, dans un panier au salon, ne les quittant pas, même en voyage, les ayant toujours sous les bras : « Ça a l'air, dit Nieuwerkerke, des deux robinets d'un marchand de coco. » — (E. et J. de Goncourt, Journal, 1862)
- Et, prenant sur la table son large chapeau à plumes noires, il partit lentement, suivant le martial abbé, qui allait vite devant lui et revenait le hâter, comme un enfant qui court devant son père, ou un jeune carlin qui va et revient vingt fois avant d’arriver au bout d’une allée. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, Michel Lévy frères, 1863)
- Le bichon devint ensuite le chien favori de plusieurs rois de France, dont Henri II, avant d’être détrôné par le carlin et le caniche. — (Michel Houellebecq, La carte et le territoire, 2010, J’ai lu, page 289)
-
bassin
- (Anatomie) Grande cavité osseuse qui forme la base du tronc et sert de point d’attache aux membres inférieurs.
- Cette dame s’est fracturé le bassin.
- Là où, par exemple, on tient à mettre en valeur les caractères gynoïdes de la taille et du bassin (comme dans la littérature au tournant du XXe siècle), on va privilégier les vertugadins, les crinolines, les tournures et les corsets, lesquels vont finir par reconfigurer les corps en retour. — (Gaétan Brulotte, Œuvres de chair : figures du discours érotique, Presses de l’Université Laval, 1998, page 453)
- Récipient ménager ressemblant à un grand plat creux et de forme ronde ou ovale.
- On leur donna ensuite à laver dans un bassin d’or garni d’émeraudes et de rubis. — (Voltaire, Zadig ou la Destinée XVIII, L’Ermite, 1748)
- Quand nous eûmes pris la délicieuse boisson, l’hôtesse nous apporta de l’eau dans un bassin en fer, pour nos ablutions […] — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, E. Plon & Cie, Paris, 1883, page 95)
- (Religion) Plat où l’on reçoit les offrandes à la messe.
- Il mit quelques pièces de monnaie dans le bassin.
- (Médecine) Vase à l’usage des malades pour recueillir les selles.
- Un jour, ma femme à moi aussi me regardera de ses yeux consternés ; je souffrirai d’un cancer ou bien je serai estropié. Rien à faire ! Je perdrai toute tenue, je me dégonflerai, sans compter les mille petites misères qui fondent sur les malades et sur les morts : faire sur un bassin, ne plus dominer son sphincter, sentir mauvais, se liquéfier. — (Michel Leiris, L’âge d’homme, 1939, collection Folio, page 112)
- […], il s'est réveillé et m'a demandé de lui passer le bassin. Histoire d'être un peu gentille, je lui ai dit : « C'est bien la première fois que je vois un nouveau-né réclamer le bassin. » Il m'a répondu : « C'est le cerveau qui commande le cul. Avec un cerveau comme le mien, vous ne voudriez pas que je me conchiasse !... » Il a de ces réparties !... J'en suis restée bouche bée — mon bassin à la main. — (Pierre-Maurice Richard, Eugène, une fantaisie de la nature, Éditions Londreys, 1989, chapitre 4)
- (Architecture) Pièce d’eau, ordinairement bordée de pierre ou de marbre.
- Soudain, au bord du bassin, nous vîmes un petit chat qui buvait. Nous nous dissimulâmes derrière une touffe de seringas. — (Octave Mirbeau, Contes cruels : Mon oncle)
- Elle se redressa, longea le bassin qui se dressait au milieu du jardin, prit de l’eau dans ses mains et la porta à ses yeux pour cacher les traces de ses larmes. — (Out-el-Kouloub, « Zaheira », dans Trois contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
- Bassin d’arrosage, de pisciculture, de décantation.
- (Océanographie) Zone océanique profonde.
- Il [l’océan Indien] peut-être [sic] grossièrement divisé en deux parties principales, de part et d’autre de l’affleurement des Chagos et des Maldives, le long de 72°E (figure 45). La partie occidentale regroupe la mer d’Arabie, le bassin de Somalie, le bassin des Mascareignes (entre Madagascar et la ride joignant les Seychelles à l’Ile [sic] Maurice et la Réunion), et le canal de Mozambique. La partie orientale, la plus vaste, comprend le golfe du Bengale, le bassin de l’océan Indien central, le bassin des Cocos, le bassin Wharton et le bassin nord-australien, entre l’Australie et les Îles de la Sonde. — (Bernard Stéquert, Francis Marsac, La Pêche de surface des thonidés tropicaux dans l’océan Indien, Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, Rome, 1986)
- Bassin océanique : Voir BASSIN d). — (Bassin océanique, Dictionnaire hydrographique (S-32) de l’Organisation hydrographique internationale (OHI), 2010)
- (Géographie) Zone géographique en dépression.
- Comme héritier de sa mère, Agnès de Bar, fille du comte Renault et épouse du comte Albert de Chiny, l’évêque Arnoul avait aussi des droits territoriaux dans le bassin de l’Aire et sur les coteaux argonnais. — (Jean François Louis Jeantin, Histoire de Montmedy et des localités meusiennes, Manuel de la Meuse, partie 1, 1861, page 238)
- Ici même, sur ce dernier ourlet du plateau de Lorette, qui commande le plaine de Douai-Liévin et le bassin de Lens […] la lutte fut infernale. — (Charles Le Goffic, Bourguignottes et pompons rouges, 1916, page 199)
- Il s’agit d’un système d’information transnational de crues mis en place dans les bassins de la Moselle, de la Nahe et, pour partie, de celui du Rhin (environ 55 000 km²). — (Examens environnementaux de l’OCDE : Luxembourg, OCDE, 2010, page 198)
- Bassin : […]c) Ensemble de la zone contribuant à l’alimentation d’une rivière, d’un lac, d’un réseau de drainage. On dit aussi bassin hydrographique, bassin fluvial et bassin versant.d) Dépression de forme générale plus ou moins arrondie et d’étendue variable. — (Bassin, Dictionnaire hydrographique (S-32) de l’Organisation hydrographique internationale (OHI), 2010)
- (Géographie) Région socio-économique, groupement de ressources.
- Le bassin houiller du Nord.
- (Démographie) Définition manquante ou à compléter. (Ajouter)
- Bassin de population, d’emploi.
- Le bassin d’emploi de Montbéliard se confond de plus en plus avec celui de Belfort.
- (Marine) Lieu où les bâtiments jettent l’ancre. Grande enceinte pratiquée dans un port à marée, dans un havre, et fermée par des portes ou des vannes, pour que l’eau ne s’en écoule pas et maintienne toujours à flot un certain nombre de bâtiments.
- Voici le service du steamer : Il sortira du bassin chaque jour à la marée descendante, et se rendra sur le point d'arrivée des cutters; là il recevra toutes les pêches , comme il est dit plus haut; […]. — (D. Allègre, « De la pêche dans le bassin et sur la côte extérieure d'Arcachon », dans les Actes de l'Académie royale des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux, 3e année, 1er trimestre, Bordeaux, chez Honoré Gazay, 1841, page 627)
- Bassin : a) Étendue d’eau abritée, servant aux opérations portuaires, en communication soit avec la mer, soit avec un Avant-port, soit avec un autre bassin, parfois par l’intermédiaire d’une écluse.) Abréviation de bassin de radoub (cale sèche). […] — (Bassin, Dictionnaire hydrographique (S-32) de l’Organisation hydrographique internationale (OHI), 2010)
- Ce port est bon, mais son bassin est très petit.
- Les bassins du Havre.
- Bassin à flot : Bassin fermé par une écluse qui maintient constante la hauteur de l’eau.
- Bassin de marée : Où la hauteur d’eau est soumise au flot et au jusant.
- Bassin naturel, artificiel, de calfatage, d’échouage, de radoub, de carénage.
- (Par extension) (Belgique) Piscine.
- Je vais au bassin (de natation) avec l’école demain.
-
disjoins
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe disjoindre.
- Deuxième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe disjoindre.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe disjoindre.
-
feins
- Première personne du singulier de l’indicatif présent de feindre.
- Deuxième personne du singulier de l’indicatif présent de feindre.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de feindre.
-
airain
- (Fontainerie) (Vieilli) Métal rouge connu sous le nom de cuivre rouge, que l'on mélange avec la calamine pour faire le cuivre jaune, et avec l'étain pour faire le bronze ou la fonte.
- (Vieilli) ou (Littéraire) (Chimie) Alliage de différents métaux dont le cuivre est la base ; bronze.
- Pendant longtemps l’airain satisfit à toutes les exigences de la civilisation ; il servait aux arts de la paix comme à ceux de la guerre, et si quelques autres métaux comme l’or, l’argent, le plomb, le mercure, étaient déjà connus des anciens, on ne les appliquait qu'à des usages très limités. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 177)
- Et, frappant du doigt une cloche sombre et nue, qui rendit un son grêle :— Celle-ci, reprit-elle, est une sainte villageoise du Ve siècle. C’est une fille spirituelle de saint Paulin de Nole, qui le premier fit chanter le ciel sur nos têtes. Elle est d’un métal rare, qu’on a nommé airain de Campanie. — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 119)
- Dans l’airain de Corinthe entrait une certaine quantité d’or et d’argent.
- (Littéraire) Objet de ce métal.
- Comme ils parlaient de la sorte, la lourde cloche de l’église de Saint-Michel de Templestowe […] vint couper court à leur contestation. Leurs oreilles furent successivement frappées par ces mornes vibrations, […] avant que l’oreille se sentît remplie de nouveau par la répercussion du glas de l’airain. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Sa voix sonore tinte comme de l’airain. — (Nikolaï Gogol, Les nouvelles de Petersbourg - Les carnets d'un fou, 1835 (traduction d’André Markowicz, réédition Éditions Acte Sud, 2007, page 313))
- (Sens figuré) Symbole de la dureté.
- Sa vitalité était prodigieuse ; avec son poumon abîmé il vivait, au fond, en bravant toutes les lois de la médecine, mais une formidable volonté de vivre, un sentiment d’airain du devoir à accomplir le maintenait debout. — (Stefan Zweig, traduit par Dominique Tassel, Le Monde d’hier, Gallimard, 2013, page 443)
- Les injures s’écrivent sur l’airain et les bienfaits sur le sable, on se souvient longtemps des injures et on oublie vite les bienfaits.
-
atteins
- Première personne du singulier de l’indicatif présent de atteindre.
- Deuxième personne du singulier de l’indicatif présent de atteindre.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de atteindre.
-
aigrefin
- (Zoologie) (Rare) Autre nom de l’aiglefin, poisson proche de la morue.
- Pêle-mêle, au hasard du coup de filet, les algues profondes, où dort la vie mystérieuse des grandes eaux, avaient tout livré : les cabillauds, les aigrefins, les carrelets, les plies. — (Émile Zola, Le Ventre de Paris, Georges Charpentier, Paris, 1873, chapitre III)
- (Désuet) Homme pratiquant la tromperie pour parvenir à ses fins (pour une femme, on dit : aigrefine).
- Mes nièces Éva et Juliette me donnent beaucoup de soucis parce qu’elles sont bonnes à marier et qu’elles ont des dots exceptionnellement tentantes pour les aigrefins. — (Jean Anouilh, Le Bal des voleurs, 1938)
- Imaginez un peu ce que doit être alors un homme qui, selon les critères soviétiques, est un aigrefin, un requin, un arriviste ! — (Alexandre Zinoviev, L’Avenir radieux, 1978)
- Il n’a rien de commun avec ces aigrefins qui construisent n’importe quoi et n’importe comment, avec le seul souci de rogner sur la qualité des matériaux et de truquer les devis : ce qui l’intéresse, c’est de « penser » ce qu’il édifie. — (Raymond Jean, La Ligne 12, 1973, page 123)
- Beaucoup d’argent sera distribué. Et, probablement, beaucoup d’aigrefins seront aussi au rendez-vous. — (Isabelle Rey-Lefebvre, « Rénovation énergétique : la lutte contre les arnaques se renforce », dans Le Monde, 11 août 2020 [texte intégral])
- (Acadie) Homme maigrichon, chétif.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
-
algonquin
- (Linguistique) Langue des Algonquins, un peuple autochtone proche des Ojibwés. Son code ISO 639-3 est alq.
- L’algonquin est classé comme dialecte ojibwé, une des langues de la famille algonquienne. Comme les dialectes ojibwés sont voisins, il n’est pas possible de tracer une frontière linguistique exacte entre les dialectes ojibwé et algonquin. — (« algonquins », L’Encyclopédie canadienne)
- Cette traduction est la première Bible publiée en Amérique du Nord et l’algonquin, la vingt-deuxième langue à posséder une traduction complète de la Bible. — (Jean Delisle, Judith Woodsworth, Les Traducteurs dans l’histoire, International Federation of Translators, 1995)
-
diocésain
- (Religion) Qui appartient à un diocèse.
- Mgr l’évêque concélébrait avec l’archiprêtre et le vicaire général chargé de la catéchèse diocésaine. — (Alain Demouzon, Monsieur Abel, 1979, section Dimanche, 11 heures)
- Concentrons-nous ici sur un seul épicier, Thomas Dickenson de Worcester – un chef-lieu et un centre diocésain qui comptait environ 10 000 habitants, y compris de nombreux membres du clergé et professions libérales, au milieu du XVIIIe siècle, et un arrière-pays vaste et prospère.— (Stobart Jon, « Sucre et épices. Achat de produits exotiques au XVIIIe siècle en Angleterre », Histoire urbaine, 2011/1 (n° 30), pages 127-146. DOI : 10.3917/rhu.030.0127. URL : https://www-cairn-info.wikipedialibrary.idm.oclc.org/revue-histoire-urbaine-2011-1-page-127.htm)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.