Dictionnaire des rimes
Les rimes en : écru
Que signifie "écru" ?
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- (Art, Textile) Encore à l’état naturel.
- Soie écrue, celle qui n’a pas été mise à l’eau bouillante.
- Fil écru, celui qui n’a pas été lavé.
- Toile écrue, celle qui n’a pas été blanchie.
- On devra s’arrêter plus tôt ou plus tard, selon qu’il faudra, ou simplement dégrisonner les toiles écrues, ou leur donner divers tons blancs (blanc bourgeois, blanc de Senlis, blanc demi-lait, plein-lait) ; c’est du reste ce qui ressortira de l’exposé rapide que nous allons donner des manipulations successives. — (Charles Louis Barreswil, Dictionnaire de chimie industrielle, volume 1, 1861, page 361)
- (Colorimétrie) De couleur blanche légèrement teintée de jaune, comme celle de la toile non blanchie. #FEFEE0
- C'était une grande pièce de laine, de couleur écrue, un habit majestueux mais lourd et encombrant. La toge était jetée sur l'épaule gauche, drapée sous le bras droit. — (Barry S. Strauss, La mort de César, traduit de l’anglais par Clotilde Meyer, Paris : Albin Michel, 2018)
Mots qui riment avec "u"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "écru".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : u , us , ut , uts , ûs , ût , ûts , ue et ues .
-
exclu
- À qui l’on interdit.
- Exclu du consulat par l’hymen d’une reine. — (Corneille, Sertorius, IV, 3)
- Pourquoi, de cette gloire exclu jusqu’à ce jour, M’avez-vous sans pitié relégué dans ma cour ? — (Racine, Britannicus, II, 3)
- Qu’avec lui ses enfants de ton partage exclus […] — (Racine, Athalie, IV, 3)
- Si un seul pécheur devait être exclu de la grâce. — (MASS. Car. F. conf.)
- Tout le sexe est exclu de ces solennités. — (Voltaire, Les Scythes, III, 1)
- Mis hors.
- Exclu de l’assemblée dont il faisait partie.
- (En particulier) (Mathématiques) Non inclus.
- Incompatible avec.
- La recherche dans le style exclue par le genre naïf.
- (Par extension) (Populaire) Impossible.
- Il est exclu que j’en passe par tes caprices.
-
invendue
- Féminin de invendu.
-
fessu
- (Familier) Qui a de grosses fesses.
- Petits angelots bien fessus, Enfants Jésus ronds et mafflus… — (Juliette Noureddine, Le Congrès des chérubins)
- — Le langage de Lamendin m’est allé au cœur. Son avis a de l’importance. Ce visage fessu ne lâche, comme il est naturel, rien qui n’ait été longuement digéré. — (Jules Romains, Les Copains, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 27)
- J'avoue l'ennui sans fond éprouvé devant ce conclave de mémères fessues, hanchues, cuissues et mamelues. — (Pierre-André Dessalins, Papillon en automne, Éditions TRANSITIONS, 1996, chap. V : Notes sur Maillol)
-
abstenu
- Participe passé masculin singulier de s’abstenir.
-
guru
- Variante orthographique de gourou.
- Mais revenons au guru de Parvati qui, lui aussi, a fondé un sanctuaire au dieu Dharmo, fréquenté surtout par les basses castes et les Santal. — (Marine Carrin, Enfants de la déesse: Dévotion et prêtrise féminines au Bengale, 1997)
-
embattue
- Participe passé féminin singulier du verbe embattre.
-
descendu
- Participe passé masculin singulier de descendre.
- Depuis le matin, les Cantons de l’Est sont envahis par un froid sibérien: le thermomètre est descendu à moins quarante degrés. — (Sylvie Desrosiers, La Jeune Fille venue du froid, Éditions de la courte-échelle, Montréal, 1997, page 7)
-
éternue
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de éternuer.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de éternuer.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de éternuer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de éternuer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de éternuer.
-
dépourvu
- Privé de, sans, qui manque de quelque chose.
- Les graisses animales sont contenues dans tous les tissus et organes des animaux. […]. Le chyle et le lait en renferment aussi une quantité importante. Les chairs musculaires, par contre, en sont complètement dépourvues. — (J. Fritsch, Fabrication et raffinage des huiles végétales, manuel à l'usage des fabricants, raffineurs, courtiers et négociants en huiles, Paris : chez H. Desforges, 1905, p. 2)
- Tous deux conclurent que Rockall est constitué par une roche spéciale exceptionnellement sodique presque dépourvue de chaux et de potasse. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Les pentes vertes du mont San Giachinno, au Sud [sic] de l’île, contrastaient étrangement avec la partie Nord [sic], hérissée de petits cônes volcaniques et presque entièrement dépourvue de végétation. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)Selon l’usage, l’auteur aurait dû écrire […] San Giachinno, au sud de l’île, contrastaient étrangement avec la partie nord […]
-
intrus
- Introduit, contre le droit, dans quelque dignité ecclésiastique.
- Un prêtre, évêque intrus, une abbesse intruse, nom donné, durant la Révolution française, aux ecclésiastiques assermentés ou constitutionnels, c’est-à-dire qui avaient prêté serment à la constitution civile du clergé.
- Si vous êtes intrus dans le lieu saint. — (Massillon, Carême, Vocat.)
- Introduit illégitimement dans quelque fonction que ce soit.
- Intrus dans cette charge.
- (Sens figuré) Qui n’est pas à sa place, et dont la présence peut déranger.
- Elle invente une substance merveilleuse, la nacre, en enrobe l’intruse particule pour se l’incorporer et crée ainsi la perle. — (Amélie Nothomb, Métaphysique des tubes, Éditions Albin Michel, Paris, 2000, p. 19)
-
bizut
- (Argot) (Éducation) Élève de première année d’une école supérieure ou de classe préparatoire aux grandes écoles.
- Aussi, dans la nuit qui a suivi, vers 1 heure du matin, deux bizuts se sont retrouvés au sol avec le lit en cathédrale. — (Roger Cavalié, Julien l'insoumis, Éditions De Borée, 2015)
- (Par analogie) Débutant.
- Malgré ma stature et ma carrure elles se seraient moquées de moi quand elles auraient appris que j’étais un bizut, aussi je ne les abordais pas. — (Édouard Bled, J’avais un an en 1900, Fayard, 1987, Le Livre de Poche, page 205.)
-
comparu
- Participe passé masculin singulier de comparaître (ou comparaitre).
-
battu
- Qualifie un métal qui a été travaillé à la forge.
- Et les gens de Morgane entendirent un cri, et suivirent la princesse. Elle était agenouillée au milieu de la chambre murée, devant un plat de cuivre battu rempli de sang, et elle le regardait ardemment. — (Marcel Schwob, Le Livre de Monelle, Mercure de France, 1895)
- […] Des lézards, un serpent peut-être, qu’il s’attendait à tout instant à voir dégringoler parmi les assiettes de fer battu. — (Pierre Benoit, Monsieur de la Ferté, Albin Michel, 1934, Cercle du Bibliophile, page 237)
- (Phonétique) Relatif au battement.
-
invaincue
- Féminin singulier de invaincu.
-
ininterrompu
- Qui n’est pas interrompu ; qui est sans intervalle de temps ou d’espace.
- La région que nous parcourons est une vaste plaine monotone, […]. Son sol est formé d'une couche presque ininterrompue d'une terre végétale noire et grasse qui, au printemps, se couvre de blé, d'orge, de maïs, de fèves, de pois chiches. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 36)
- C'est durant près d'une lieue un défilé ininterrompu et très curieux, de voitures et de piétons, de bonnes femmes relevant leurs jupons et secouant les râchas de terre rouge, de bicyclistes, de gens de la montagne, descendus en Plaine. — (Émile Badel, Dix ans du Souvenir français en Lorraine, Nancy : chez A. Crépin-Leblond, 1907, page 84)
- Dans le quotidien soignant, il y a un « entre-nous » qui se concrétise, partiellement, à tout moment, lors d’une consultation ou d’un échange entre soignants, rétablis et patients et il est célébré tous les deuxième vendredi de chaque mois, de façon ininterrompue, lors du Grand Cirque. — (Le Papier de Verre, bulletin de l’URSA (Unité pour la recherche et les soins en alcoologie), Centre hospitalier des Quatre-Villes, Saint-Cloud, n° 54, janvier 2020, page 4 (une échange corrigé en un échange))
- De plus en plus nombreux étaient les malheureux qui demandaient des soins et de la nourriture. C'était un défilé ininterrompu de clopineux, d’idiots de naissance, de rachitiques, d’épileptiques, d’ulcéreux, de variqueux perdus […]. — (Charles Le Quintrec, La Traversée du lac, Albin Michel, 1995, chapitre 4)
-
zut
- Crase[1] de zest et flûte ;
- Formé[1] d’un z de liaison et de ut/hut attesté en 1791 : Allons, allons, hut! pas de ça — (Le Véritable P. Duchesne f., Grand compliment), qu'il aille à Charenton, et hut. — (Martainville, Une Demi-heure de cabaret, 1804), Sais-tu la musique ? eh bien ut. Ut, zut serait une corruption du latin ut, formule de souhait dans l'argot des typographes : Ut […] C'est le premier mot du souhait que se faisoient en buvant les anciens imprimeurs […] : Ut tibi prosit meri potio (« Que grand bien vous fasse ce bon vin pur »). Par abréviation l'on se contenta ensuite du mot ut. — (Gattel, 1797)
- Littré[2] mentionne un plus ancien zot qui est dans diablezot.
- Il serait purement onomatopéique[3], comme pft, pfuit ; voir zou.
-
absolu
- Complet ; sans restriction.
- C’est dire que nos banques devraient cesser de vivre sous l’empire d’un monopole aussi absolu qu’injuste et funeste. — (Michel Gustave Partounau du Puynode, De la monnaie, du crédit et de l’impôt, page V, 1853)
- Le droit de justice des seigneurs hauts justiciers était absolu. Il emportait la plénitude de la juridiction civile et criminelle, limitée seulement par les cas royaux. — (Alfred Franklin, La vie privée d’autrefois - La vie de Paris sous Louis XV devant les tribunaux, Paris, Plon, 1899, page 9)
- Nécessité absolue.
- Commandement absolu.
- (Politique) Qui a le pouvoir absolu ; qui est souverain, sans contrôle, en parlant d’une autorité, d’un État.
- Et même au bled el-makhzen, où le Sultan règne en autocrate absolu, les révoltes contre son autorité ne sont pas rares. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 10)
- Impérieux ; entier.
- […] et ils savent combiner, dans leurs discours pompeux, fougueux et nébuleux, l’intransigeance la plus absolue avec l’opportunisme le plus souple. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap. IV, « La grève prolétarienne », 1908, page 159)
- Cet homme est absolu dans tout ce qu’il veut.
- Parler d’un ton absolu.
- Un caractère absolu.
- Total, sans exception.
- Une impossibilité absolue.
- Il y a peu de vérités absolues.
- C’est le calme absolu.
- « En plaçant le principe de l’autonomie au cœur de son projet politique, la CAQ s’inscrit dans une lignée qui, au cours de l’histoire, a fait de la défense des intérêts vitaux du Québec une priorité absolue. » « Absolue » : vous avez bien lu. — (Antoine Robitaille, L’autonomisme rabougri de Legault, Le Journal de Québec, 15 décembre 2020)
- (Chimie) Pur, en parlant d’un alcool.
- (Linguistique, Mathématiques, Philosophie, Physique) Qui n’est pas relatif, qui fait sens par lui-même et non par rapport à quelque chose.
- Il serait toutefois désirable que le constructeur étalonnât chaque instrument avec un pyrhéliomètre donnant des valeurs absolues. — (Journal de physique théorique et appliquée, Société française de physique, 1913, page 262)
- « Homme » est un terme absolu, « père » est un terme relatif.
- Le zéro absolu est la température théorique la plus basse pouvant exister ; il vaut environ -273.15 degrés Celsius.
- (Linguistique) Dans lequel le complément habituel ou logique est absent, en parlant de l’emploi d’un verbe ou d’un nom.
- Dans « il mange bien, il boit bien », « mange » et « boit » sont d’un emploi absolu.
- (Linguistique) Qui n’est régi par aucun mot exprimé dans la proposition, en parlant d’un ablatif ou d’un génitif.
- (Cosmologie) Qui est indépendant de tout repère conventionnel.
- (Littérature) Groupe ayant pour visée le renouveau du genre.
- (Philosophie) Qui a en soi sa raison d’être et qui n’a besoin ni pour être conçu ni pour exister d’aucune autre chose.
- L’Être absolu de qui tout dépend, c’est à dire à quoi tout autre être est relatif : Dieu.
- Autre sens philosophique: est absolu ce qui n’est corrélé à rien d’autre que lui-même pour exister. C’est la thèse de l’archifossile que développe Quentin Meillassoux dans Après la finitude[2], où il écrit: "Nous devons saisir comment la pensée peut accéder à un absolu: à un être si bien délié (sens premier d’absolutus), si bien séparé de la pensée, qu’il s’offre à nous comme non-relatif à nous - capable d’exister que nous existions ou non."
-
hiatus
- (Linguistique) Succession immédiate de deux voyelles qui appartiennent à des syllabes différentes du même mot (héroïque), ou à la frontière de deux mots (Nous sommes à Avignon).
- Il faut continuer, il est vrai, par : « J’ai z’un coquin de frère… », ou risquer un hiatus terrible ; mais pourquoi aussi la langue a-t-elle repoussé ce z si commode, si liant, si séduisant […] ? — (Gérard de Nerval, « Les Filles du feu », in Chansons et légendes du Valois, 1854)
- Il faut bien se garder de confondre diphtongue et voyelles en hiatus. Deux phonèmes vocaliques peuvent se suivre dans un mot sans former pour autant une diphtongue si, n’appartenant pas à la même syllabe, ils n’ont aucune chance d’entrer dans la même tenue. — (Gaston Zink, Phonétique historique du français, Presses universitaires de France)
- L’hiatus d’un mot à un autre a été interdit dans notre poésie par Malherbe.
- En français, l’hiatus n’effraye qu’en vers, encore est-il constant dans le corps même des mots. Quoi qu’il en soit, en prose il ne nous fait pas peur. — (Louis de Beaufront, Commentaire sur la grammaire de la Langue Internationale « Esperanto », 1900)
- Les livrets de Scribe, comme celui de La Juive, sont souvent d’une paresse honteuse ; je me demande comment les chanteurs ont accepté d’avoir des hiatus aussi grossiers à prononcer. — (Charles Dantzig, Encyclopédie capricieuse du tout et du rien, Grasset, 2009, page 450)
- (Concret) Ouverture.
- L’iris est tout strié de fentes de direction radiaire, et l’une de ces fentes, cédant sans doute à l’action traumatique, s’est élargie, forme un hiatus séparé de la pupille par le sphincter, allant jusqu’à l’insertion de l’iris, et laissant passer la lumière au travers du bord du cristallin et au travers de la zonule de Zinn, en dehors de ce bord. — (« Société vaudoise de médecine : Séance du 4 novembre 1869 », in Bulletin de la Société médicale de la Suisse romande, troisième année, Librairie Rouge et Dubois, Éditeurs, Lausanne, 1869)
- Après une assez longue station sur le seuil, nous entendîmes, à l’intérieur de la maison, des bruits de pas, des grincements de verrou et des tours de clef de bon augure ; un battant s’entre-bâilla avec précaution : dans l’hiatus se modelait une bonne vieille petite tête ridée et grisonnante, sculptée en casse-noisette de Nuremberg, et dont la lueur d’une lampe tenue haut faisait ressortir par de vives lumières et de fortes ombres la laideur fantastiquement bizarre. — (Théophile Gautier, Ce qu’on peut voir en six jours, 1858, réédition Nicolas Chadun, pages 128-129)
- (Abstrait) Écart, manque de continuité entre deux notions, principes, idées...
- Entre l'intention qui nous anime et celle que nos gestes laissent supposer, il y a toujours un hiatus que rien ne peut combler. — (Nicolas Grimaldi, Traité des solitudes, éd. PUF, 2003 (ISBN 2-13-053793-6), page 60)
- Le hiatus est de plus en plus grand entre les concepts concluant que le monde va mal et les réalisations pratiques pour qu'il aille mieux. — (Olivier Le Naire, Pierre Rabhi semeur d'espoir, éd. Actes Sud, 2013 (ISBN 978-2-330-02357-7), page 60)
- Elles constituent une évolution, pas une révolution, un hiatus entre objectifs et outils. — (René Souchon, cité dans Réforme de la PAC : l’enjeu d’une régionalisation, Localtis.info)
- Hiatus entre la théorie et les faits. — (Le petit Larousse)
- D’où j’étais assis, je ne détectais pas de hiatus dans le récit d’Asa. — (Glen Cook, Le Château noir, 1984)
- (Spécialement) Espace de temps séparant deux événements.
- L'auteur de Pourquoi Boulogne fait son grand retour sur la scène littéraire, après un hiatus qui aura duré près de huit ans. — (Impact Campus, Université Laval, volume 6, n° 3, décembre 2021, page 66)
- Couvrant la période 1271-1306, les cinq livres des Mémoires de Nijô forment deux série de tableaux séparées par un hiatus de plusieurs années. — (Dame Nijō, Splendeurs et misères d’une favorite, traduit par Alain Rocher, édition Picquier, 2004, introduction, page 10)
- Le 27 février sera diffusé sur la [chaîne] Fox le quatorzième épisode de la saison 8 de Dr House, dernier épisode avant un hiatus de quelques semaines et la reprise de la diffusion en avril. — (Dr House, saison 8, épisode 14 : trois vidéos en VOST, site house-fr.com)
- La littérature « musicologique » (au sens large) abonde en ouvrages sur la musique dite « classique », comme sur celle qualifiée de « populaire » — la « haute musique » et le « prêt-à-l’écoute ». Mais entre les deux, il y a hiatus. — (Herman Sabbe, La Musique et l’Occident : démocratie et capitalisme (post-)industriel : incidences sur l’investissement esthétique et économique en musique, Éditions Mardaga, Sprimont, 1998, page 5)
-
hibiscus
- (Botanique) Plante à fleurs annuelles ou vivaces de la famille des Malvacées.
- Mais ce qui, de tous les détours des allées, frappait les regards, c’était un grand Hibiscus de la Chine, dont l’immense nappe de verdure et de fleurs couvrait tout le flanc de l’hôtel. — (Émile Zola, La Curée, 1871)
- J’apprenais à goûter l’exquise saveur des chevrettes d’eau douce enveloppées dans des feuilles d’hibiscus et rôties sur des pierres rougies au feu, un mets digne des dieux. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil ; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
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reçu
- Qui est admis, établi, consacré.
- Les usages reçus.
- Les maximes reçues.
- Vous pouvez très bien procéder ainsi, cela est reçu.
- Se conformer à ce qui est reçu.
- J’ai ouï dire aux anciens de Saint-Sulpice que, vers la fin du XVIIIe siècle, on n’allait guère à la Sorbonne ; qu’il était reçu qu’on n’y apprenait pas grand-chose ; que la conférence intérieure, en un mot, prit tout à fait le dessus sur la leçon officielle. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, collection Folio, page 122-123.)
- […] mais, pour achever d’exaspérer Levine, Vassinka, souhaitant le bonsoir à la maîtresse de la maison, tenta de lui baiser la main.« Ce n’est pas reçu chez nous », dit brusquement Kitty en retirant sa main. — (Léon Tolstoï, Anna Karénine, tome II, Nelson, Paris, 1910, page 303)
- Le tribunal commence par dire si la partie civile est « reçue » en sa constitution, c’est à dire si elle l’a fait dans les formes et délais légaux et est bien une victime directe de l’infraction. — (Maître Éolas, vade mecum d'une audience correctionnelle, 7 septembre 2004 → lire en ligne)
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corrompue
- Féminin singulier de corrompu.
- Il s’étonnait aussi de découvrir que ces scandales, qui eussent provoqué la chute de quelque cabinet sous la IVe République — qu’on disait corrompue —, ne suscitaient plus maintenant que quelques éditoriaux de journaleux. — (Alain Demouzon, Mes crimes imparfaits, 1978)
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invaincu
- Qui n’a jamais été vaincu.
- Armée invaincue.
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défendue
- Féminin singulier de défendu.
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dépendue
- Participe passé féminin singulier du verbe dépendre.
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distordue
- Participe passé féminin singulier de distordre.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.