Dictionnaire des rimes
Les rimes en : écrou
Mots qui riment avec "ou"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "écrou".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ou , ous , out , outs , oux , oup , oups , oût , oûts , oue et oues .
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vaudoue
- Féminin singulier de vaudou.
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bambou
- (Botanique) Poacée (ex Graminée) originaire d’Asie et d’Amérique du Sud, dont la tige peut s’élever à plus de 20 mètres, utilisée pour sa légèreté, son élasticité et sa résistance à la traction.
- Une forêt de bambous.
- Porter une canne de bambou.
- Étui de bambou.
- Les tiges de bambou sont très robustes.
- Cultivé dans des zones tropicales, subtropicales et souvent tempérées, le bambou est une graminée ancienne dont on recense environ 90 genres et 1 500 espèces, dont quelque 50 espèces seulement sont domestiquées à ce jour.— (FAO, Situation des forts du monde, 2005, page 12)
- Canne de bambou.
- Je méditais dans la chambre en bambou de mon enfance. L’armoire à glace et le grand lit, qu’on réservait en principe aux invités, qui ne venaient jamais, étaient seuls en bambou. — (Paul Guth, Le mariage du Naïf, 1957, réédition Le Livre de Poche, page 10)
- La porte s'ouvrit sur un corridor qui sentait le linoléum, avec un portemanteau en bambou à droite, des plantes vertes, dans des cache-pot de faïence. — (Georges Simenon, Les vacances de Maigret, Presses de la cité 1948, Place des éditeurs, 2012, chapitre 4)
- Les insectes sont attirés par la présence de l’amidon, aussi les bambous qui ont été trempés dans l’eau résistent mieux à leur attaque. — (Sophie Clément, Pierre Clément, L’habitation lao dans les régions de Vientiane et de Louang Prabang, janvier 1990, page 366)
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contrefout
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de contrefoutre.
- chaumoux
- bentayou
- kernoues
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canezou
- Vêtement de femme, sorte de corps de robe sans manches.
- Laurence avait une amazone vert-bouteille pour se promener à cheval, une robe en étoffe commune à canezou orné de brandebourgs pour aller à pied, et chez elle une robe de chambre en soie. — (Honoré de Balzac, Une Ténébreuse Affaire, 1841, chapitre premier)
- Sa jupe orange, restant attachée sous cette sorte de canezou blanc à manches courtes et très-décolleté, composait ainsi un costume beaucoup moins severe. — (Eugène Sue, Les Mystères de Paris, 1843)
- Toujours est-il que ce jour-là Pierrotte avait, — c’est bien le cas de le dire, — un air fort singulier, qu’il resta collé tout le soir au canezou de sa demoiselle, que je ne pus dire un seul mot aux yeux noirs, et que je me retirai de très bonne heure. — (Alphonse Daudet, Le petit Chose, 1868, réédition Le Livre de Poche, page 196)
- Petit châle composé de trois piécettes, porté jusqu'en 1920 dans la région de Guérande (Bretagne)
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énoue
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe énouer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe énouer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe énouer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe énouer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe énouer.
- castelnou
- authou
- berdoues
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rocoue
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe rocouer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe rocouer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe rocouer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe rocouer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe rocouer.
- pouilloux
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dénoue
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de dénouer.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de dénouer.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de dénouer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de dénouer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de dénouer.
- amouroux
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bantou
- Relatif au groupe ethnique des Bantous, ensemble de peuples parlant quelque quatre cents langues apparentées dites bantoues, présents en Afrique, du Gabon aux Comores d’ouest en est et de la République Centrafricaine à l’Afrique du Sud du nord au sud.
- Dans les cours et les jardins de la ville européenne étaient dissimulées les « boyeries », c'est-à-dire les habitations sommaires dans lesquelles était logé le personnel domestique bantou : cuisiniers, « boys de maison », « lavadaires », […]. — (Jean Sauvy, Le Katanga, 50 ans décisifs, Société continentale d'éditions modernes illustrées, 1961, page 260)
- Cette désintégration, survenue au début du XIXe siècle, avant l’arrivée des Européens, est représentative de la tendance permanente à la fissiparité des royaumes bantous. — (Gérard Prunier, « Évolution des critères de définition ethnique en Ouganda du XVIe siècle à la fin de l'ère coloniale », chap. 14 de Les ethnies ont une histoire, actes du colloque, Paris, 21-22 février 1986, organisé par le Centre de recherches africaines, sous la direction de Jean-Pierre Chrétien et Gérard Prunier, Paris : Karthala, 2003, page 204)
- On entend parfois dire que le comorien est une variété de swahili. Cette idée est fausse. Mais il est vrai que le swahili est une langue bantoue, comme le comorien, et qu'ils sont proches. — (Mohamed Ahmed-Chamanga, « La langue comorienne : Unité et diversité », dans Plurilinguisme, politique linguistique et éducation: Quels éclairages pour Mayotte, sous la direction de Foued Laroussi & Fabien Liénard Publications des universités de Rouen et du Havre, 2011, page 28)
- C'est ainsi qu'il racontait dans les colonnes de cet hebdomadaire que le président de la République était invincible et qu'il nous avait été envoyé par nos ancêtres bantous. — (Alain Mabanckou, Petit Piment, Seuil, 2015, page 44)
- Relatif à une langue des Bantous.
- caussou
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croup
- (Médecine) Sorte d’angine, commune chez les enfants, et se caractérisant par le développement de fausses membranes dans les voies respiratoires et par une toux singulière qu’on a comparé au cri d’un jeune coq.
- Le croup, monstre hideux, épervier des ténèbres,Sur la blanche maison brusquement s’abattit, Horrible, et, se ruant sur le pauvre petit, Le saisit à la gorge ; ô noire maladie ! De l’air par qui l’on vit sinistre perfidie ! Qui n'a vu se débattre hélas ! ces doux enfants Qu’étreint le croup féroce en ses doigts étouffants ? Ils luttent ; l’ombre emplit lentement leurs yeux d’ange, Et de leur bouche froide il sort un râle étrange, Et si mystérieux qu’il semble qu’on entend, Dans leur poitrine où meurt le souffle haletant, L’affreux coq du tombeau chanter son aube obscure.— (Victor Hugo, Les contemplations, III, 23)
- Deux enfants moururent. C’était d’une maladie de gorge. Les femmes commencèrent à murmurer qu’il allait y avoir une épidémie de croup. Elles se firent beaucoup de mauvais sang. Leurs visages s’embellirent de regards farouches et elles gardaient leurs enfants serrés contre la poitrine. Mais il n’y eut que quelques maux de gorge bénins. — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 275)
- La pauvre femme, atteinte du croup, eut à subir une laryngotomie. Une fausse couche suivit, à laquelle l’infortunée ne survécut pas — (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, page 159)
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abajoue
- (Zoologie) Poche située entre la joue et la mâchoire de certains mammifères tels que les singes et les rongeurs, et leur servant de réserve à aliments.
- Savez-vous qu’en outre la bajoue possède le sens rare de l’abajoue qui est la poche de la joue de certains mammifères ? — (Dominique Fournier, Au clair de la lune, 2003)
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bijou
- Petit ouvrage de luxe d’un travail élégant et d’une matière précieuse, et qui sert de parure et d’ornement.
- Toutes avaient des bijoux en or et de lourds anneaux passés dans les oreilles. — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- Corentin Hérubel est le digne héritier de sa mère, la créatrice de bijoux Marie-Laure Hérubel et de sa grand-mère, la sculptrice Florence Enders. — (Saint-Cloud magazine, novembre 2022, page 20)
- Pendant un long moment, Nazira regarda distraitement les bijoux que lui désignait sa mère. Ces breloques, ces bracelets, ces pendentifs, la laissait [sic : laissaient] froide. — (Out-el-Kouloub, Nazira, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », 1940)
- Son regard s’arrêta sur une soixantenaire assise à sa droite et qui, en raison de tous les bijoux quelle portait à son cou, ses poignets et ses doigts, ne pouvait être qu'une « vieille bourgeoise pétée de thunes » (c'était ses mots). — (Fen, « Le temps, c'est de l'argent ! », dans le recueil Prix de la short Littérature : collection automne 2011, ShortEdition, 2012)
- C'était une fabrique de bijoux et Béatrice soudait l’or, l'argent, le cuivre, préparait les modèles pour les représentants. Elle était devenue une excellente monteuse en bijoux. — (Geb, Béatrice, tome 2, Éditions Publibook, 2007, page 77)
- (Sens figuré) Toute chose élégante et ornée.
- Mais, à part une série d’ouvrages géographiques, historiques, ethnographiques, parmi lesquels il y a des œuvres magistrales, et quelques bijoux littéraires sans prétention à l’exactitude scientifique, beaucoup de ces livres révèlent une connaissance insuffisante du sujet et n’ont souvent servi qu’à propager une foule de notions erronées […]. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, p.8)
- (En particulier) Petite maison élégante et commode.
- Le financier la Cour avait fait un bijou d’un vilain lieu et d’une méchante maison que Chamillart lui avait donnée. — (Louis de Rouvroy, 222, 253)
- Cirey est charmant, c’est un bijou. — (Voltaire, Lettres, vers, 80)
- (Sens figuré) (Familier) Enfant aimable et docile.
- C’est un vrai bijou.
- Maman lui dit : « Pourquoi me fais-tu ces yeux-là, mon bijou? » — (Jean-Paul Sartre, L’Enfance d’un chef, 1938)
- (Sens figuré) (Histoire) Au XVIIe siècle, jeune fille issue de petite noblesse hébergée à La Salpêtrière et jouissant d’un traitement particulier.
- En 1661, écrit Silvio Dumas, « ce refuge abritait 1460 personnes ; on y recevait des filles de petits nobles pauvres ou gênés, lesquelles jouissaient d’un traitement particulier et qu’on appelait les “bijoux”. […] ». — (Jacques Lacoursière, Histoire populaire du Québec, vol. 1, « Des origines à 1791 », 2013, page 162)
- Organes sexuels.
- Les bijoux de famille.
- Les Bijoux indiscrets (titre d’un roman libertin de Diderot).
- (Argot) (XIXe siècle) Rogatons, assortiment de restes provenant de grands restaurants, triés et vendus au rabais à des consommateurs peu fortunés.
- Vous rappelez-vous ces restes achetés aux restaurants, qu’on triait avec soin pour en tirer les meilleurs morceaux, qu’on revendait sous le nom de bijoux ? L’arlequin est composé du reste de ces restes ! — (Eugène Chavette, Restaurateurs et restaurés, 1867)
- La misère devenant plus rude à l’approche de l’hiver, les pauvres gens, qui n’ont pas de quoi acheter du charbon pour faire la cuisine chez eux, se pressent aux alentours du marché aux arlequins (ou aux bijoux, selon les professeurs de langue verte). Là, pour deux sous, on a droit à deux morceaux de viande nageant dans une assiette de sauce brûlante.— (Le Voleur illustré : cabinet de lecture universel, 1872)
- aussoux
- crevoux
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dégoût
- Manque de goût, d’appétit.
- Il a un si grand dégoût, qu’il ne peut manger de rien.
- Il n’a plus de fièvre, mais il lui est resté du dégoût.
- Vaincre, surmonter son dégoût.
- Répugnance violente éprouvée pour ce qui est perçu comme nuisible à sa santé.
- D’écœurement, de dégoût et d’indigestion, Tintin vomit tripes et boyaux et faillit en crever pendant la nuit. — (Louis Pergaud, « La Traque aux nids », dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Des hoquets de dégoût convulsèrent de nouveau leurs faces hâlées, zébrées de rides : depuis un mois, ils avaient bu de l’eau dans laquelle mijotait ce noyé ; depuis un mois tout le pays s’abreuvait de cette pourriture. — (Louis Pergaud, « Un petit logement », dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Le dégoût est une réaction émotionnelle de défense atavique à l’encontre d’agents extérieurs susceptibles de nous contaminer : les sécrétions corporelles (morves, vomissures, excréments), les parasites (vers, poux, etc.), les corps en décomposition et les vecteurs de maladies contagieuses (pestiférés, lépreux). Le dégoût entraîne une réaction de rejet, voire de destruction, des substances ou des individus virtuellement contaminants. — (Mathieu Ricard, Plaidoyer pour l’altruisme, NiL, Paris, 2013, page 450)
- Répugnance qu’on a pour certains aliments.
- Elle nous imposait ses goûts et ses dégoûts. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 23)
- (Sens figuré) Aversion qu’on prend pour une chose ou pour une personne.
- Elle guettait les passants, mais avec un air d'indifférence profonde, presque de dégoût. — (Isabelle Eberhardt, Yasmina,1902)
- Si Gobineau a été l'objet du dégoût, de la crainte, de l’ostracisme de nos « rationalistes », c’est qu’il s'est élevé à la fois contre leurs faux raisonnements et contre leur absurde principe de la primauté de la raison : […]. — (Louis Thomas, Arthur de Gobineau, inventeur du racisme (1816-1882), Paris : Mercure de France, 1941, page 33)
- (Sens figuré) Déception dans l’usage d’une chose qui en amène la répugnance. — Note : En ce sens, on l’emploie surtout au pluriel.
- Il fut abreuvé de dégoûts.
- Il a eu bien des dégoûts dans sa carrière.
- Éprouver, essuyer des dégoûts.
- Il connaît tous les dégoûts du métier.
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hibou
- (Ornithologie) (Génériquement) (Familier) Nom ambigu désignant de façon générale tout rapace nocturne de l'ordre des strigiformes, caractérisé par de grands yeux frontaux entourés par un cercle de plumes, et qui porte notamment des aigrettes (faisceaux de plumes) sur la tête, caractéristique le distinguant principalement des chouettes, qui est également un substantif ambigu désignant plusieurs genres de rapaces nocturnes peu apparentés les uns aux autres.
- […], cela me serait insupportable, d’autant plus que, la nuit venue, je ne verrai rien, n’étant point nyctalope comme les hiboux, les chouettes, les hulottes et les chats de gouttière. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre II, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- Le hibou ulule, tutube et bouboule (ou bubule).
- (Ornithologie) (Spécifiquement) Nom normalisé désignant trois genres de rapaces nocturnes (Nesasio, Pseudoscops et Asio) comportant un total de neuf espèces, dont des espèces familières répandues dans l'Ancien Monde comme dans le Nouveau Monde telles le hibou des marais (Asio flammeus) et le hibou moyen-duc (Asio otus), caractérisées par la présence d'aigrettes de taille variable et une taille moyenne.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Sens figuré) (Familier) Homme mélancolique et qui fuit la société.
- Vous nous voyez chagrins ainsi que des hiboux, et vous vous amusez à faire les yeux doux. — (François Le Métel de Boisrobert, La Belle plaideuse, 1655)
- C’est un hibou, un vrai hibou.
- (Sens figuré) (Familier) Homme qui, dans une compagnie, se tient à l’écart sans rien dire.
- (Entomologie) Synonyme de fiancée (papillon Noctua pronuba).
- (Héraldique) Meuble représentant l’animal du même nom dans les armoiries. Il est généralement positionné comme la chouette dont il se distingue par les oreilles. À rapprocher de chouette et hulotte.
- De gueules au hibou d’argent, qui est de Village-Neuf → voir illustration « armoiries avec un hibou »
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trou
- Ouverture au travers d’un corps ou qui y pénètre à une certaine profondeur.
- Sa spécialité consistait à scier les dés et à les piper. Il m'expliqua l'opération, car achetant lui-même l'ivoire, il le débitait en petits cubes dont il forait certains côtés pour les bourrer de plomb, en ayant soin de reboucher ensuite les trous à l'aide d'un mélange de poudre d'os et de sécotine. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Les trous seront effectués à la tarière hélicoïdale ou à la barre à mine avec comme objectif d'enfoncer la tige à 1 mètre de profondeur. — (Vincent Thècle, Peupliers : comment réussir les nouvelles plantations., dans La France agricole, n° 3361 du 26 novembre 2010)
- Faire un trou dans une muraille.
- Il y a un trou à vos bas, à votre manteau.
- Regarder par le trou de la serrure.
- Les trous d’une flûte ; le trou d’une aiguille.
- (Mécanique) Un trou borgne est une perforation qui ne traverse pas en entier.
- (Jeux) (Au trictrac) Avantage de douze points, que celui qui les gagne marque par un fichet qu’il met dans un trou.
- Il faut douze trous pour gagner une partie. — Je marque un trou.
- (Golf) Cavité où il faut introduire la balle.
- Un golf de dix-huit trous.
- (Par extension) Parcours pour atteindre un trou.
- (Sens figuré) Lacune, manque, vide.
- Il y a un trou de vingt briques dans mon budget.
- Car il y avait maintenant comme un trou de silence, quinze jours pendant lesquels Ferdinand n'avait été relié à aucun des siens. — (Georges Simenon, Le Blanc à lunettes, chapitre VIII, Gallimard, 1937)
- Alors en cas de panne de réveil d’un bénévole ou de trou dans le planning, c’est lui que l’on appelle à la rescousse pour assurer le fonctionnement du dépôt de pain. — (Camille Bordenet, Solène Cordier et Solène Lhénoret, Les maires des petites communes, Don Quichotte fatigués, Le Monde. Mis en ligne le 27 septembre 2018)
- (Familier) Lieu dont on veut indiquer la petitesse d’une manière exagérée.
- Je m'intéressais à l'officier de ligne venu, Dieu sait d'où, s'ennuyer dans un trou de province, […]. — (Nicolas Gogol, Les Âmes mortes, 1842 ; traduction de Henri Mongault, 1949)
- Pas plus tard qu’hier, tout le monde se serait précipité pour voir un ballon partir, et maintenant il n’y a pas un trou à la campagne qui n’ait son départ de ballon tous les dimanches… — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 6 de l’édition de 1921)
- Je me demande si nous ne ferions pas mieux de quitter Vichy, et d’aller nous enterrer dans un trou de campagne. — (Jean Anouilh, Le Bal des voleurs, 1938)
- En dépit de son armée de fonctionnaires, Siuwensin était un trou, profondément plongé dans sa léthargie rurale. — (Ursula Le Guin, La Main gauche de la nuit, 1969 ; trad. de Jean Bailhache, 1971)
- Bailleul passe au rang de ces estimables trous de province, chers de tout temps au roman français, où des magistrats plus ou moins titrés et de petits nobles préférant les commodités de la ville à l’inconfort de leurs terres jouent au trictrac entre deux bougeoirs d’argent. — (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, page 61)
- (Argot) (Prison) Cachot où sont détenus les prisonniers punis d'infractions aux règles.
- — Putain de ma race, j'aurais mieux fait d'aller au trou. Là-bas, au moins, on te choufe que trois fois par jour, alors qu'ici, chiennerie, j’peux même pas me taper un petit gars à la bataille... — (Dmitri Bortnikov, Le Syndrome de Fritz, traduit du russe par Julie Bouvard, Lausanne & Paris : Les Éditions Noir sur Blanc, 2010)
- Plus généralement, tout lieu d’incarcération.
- Avec le père au trou et la mère aux abonnés absents, au sein de groupuscules extrémistes, les frérots avaient cru reconstituer une famille. — (Luc Baranger, Maria chape de haine, ch. 3, Baleine, 2010)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.