Dictionnaire des rimes
Les rimes en : écrivain
Que signifie "écrivain" ?
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- Celui dont le métier est d’écrire pour autrui.
- (Littérature) Personne dont l’occupation ou le métier consiste à écrire des ouvrages.
- C’est une sorte de psychisme, tout comme l’agora-phobie ou la crampe des écrivains, devenue après l’emploi de la machine à écrire, la crampe des dactylographes. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Il est de jeunes écrivains qui ne lisent pas Hugo. C’est pourquoi ils ont tant de certitudes heureuses et atteignent promptement au talent. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 67)
- Les premiers écrivains originaux apparurent dans le Midi. Ils s’adonnaient plus particulièrement à l’homilétique et à l’exégèse biblique. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Lorsqu'un écrivain « de sf » subit une crise d’agraphie non lésionnelle (parfois appelée flemmingite, mélancolie, coma éthylique, etc.) mais désire néanmoins assurer ses fins de mois — c'est-à-dire obtenir à peu près l'équivalent du S.M.I.C. — plusieurs possibilités s'offrent à lui. — (Pierre Bernard, Les fenêtres internes: anthologie composée et présentée, Union Générale d'éditions, 1978, page 11)
- Les grands écrivains qui attachèrent leur nom au bassin d’Arcachon n’étaient pas des enfants du pays. — (Serge Linares, Mireille Pastoureau, Raphaël Dupouy, Jean Cocteau, 2012)
- L’écrivain Taslima Nasreen a obtenu, dimanche 22 novembre, de la Haute Cour de Dacca, devant laquelle elle s’est présentée personnellement, la liberté sous caution. Rentrée en septembre au Bangladesh, après quatre d’ans d'exil en Suède, consécutifs aux menaces proférées à son encontre par des extrémistes islamiques, l’écrivain est accusé de « blasphème ». — (« BANGLADESH : liberté sous caution pour Taslima Nasreen », dans Le Monde, 24 novembre 1998 [texte intégral])
- (Spécialement) Auteur distingué par les qualités de son style.
- Il est beau d’être un grand écrivain, de tenir les hommes dans la poêle à frire de sa phrase et de les y faire sauter comme des marrons. — (Gustave Flaubert, Correspondance, lettre à Louise Colet, novembre 1859)
- Ce qu’il y a de meilleur dans les grands écrivains, ce sont les pages venues naturellement, sans choix, souvent sans conscience. Mais les heures de génie sont presque aussi rares que les hommes de génie, et les grands écrivains sont, comme les moindres, soumis à la loi de l’effort. — (Remy de Gourmont, Promenades philosophiques, 1re série, Mercure de France, 1925, page 251)
- Agent assurant à bord d’un navire des fonctions de secrétaire et de comptable.
- – Pour revenir à l’écrivain, vous savez, je pense, qu’il s’en trouve toujours un sur les navires ?– Bien sûr… Anciennement, l’on désignait sous ce titre l’agent comptable qui tenait les registres. Il avait même été stipulé qu’il « ne pouvait quitter le vaisseau que le voyage entrepris n’ait été achevé, à peine de perdre ses gages ». — (Richard Jorif, Le Burelain, éditions François Bourin, 1989, page 74)
Mots qui riment avec "un"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "écrivain".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : un , uns , unt , unts , in , ins , int , ints , ingt , aim , aims , ien , iens , éen , éens , yen et yens .
-
fin
- (Linguistique) Code ISO 639-3 du finnois.
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muscardin
- Espèce de petit mammifère rongeur, d’Europe et d’Asie, nocturne et hibernant, au pelage roux, à queue touffue et avec de grands yeux noirs.
- Le muscardin était autrefois commun dans les haies et taillis, mais il est aujourd’hui de plus en plus rare, suite à la destruction de son habitat par l’homme. Le muscardin passe environ la moitié de sa vie endormi. Lorsqu’il est éveillé, il est toujours dans les arbres, à faire des acrobaties sur les plus fines brindilles, sa queue servant de balancier. — (Corinne Derons, Le muscadin, lunivers-des-animaux.e-monsite.com, 17/08/2018)
- Cépage aux grappes de taille moyenne et de forme cylindrique et compacte, aux baies ovoïdes, noires-bleutées, vinifié avec le grenache, le syrah ou le mourvèdre.
- Le muscardin est un cépage d’appoint qui entre dans la fabrication de plusieurs vins méridionaux. Il leur apporte une note de fraîcheur ainsi qu’un arôme floral. — (Le cépage Muscardin, avis-vin.lefigaro.fr, consulté le 04/02/2019)
- (Désuet) Pastille ou dragée aromatisée au musc, utilisée sous ce nom essentiellement aux XVIe et XVIIe siècles.
- Pour les delicats & plus friands on fait des muscardins. Prenez le tiers d’une noix muscade confite, trois dragmes d’écorce de citron, & aucant de mirabolan confit, demi dragme d’ambregris & autant de musc, du sucre le double de tout & avec le mussilage de la gomme tragacant tirée en eau de buglofe, faites-en des muscardins. — (André du Laurens traduit par Théophile Gelée, Toutes les oeuvres de Me André Du Laurens, sieur de Ferrières, Du Petit-Val, 1621, page 40)
- La matiere ordinaire des Suppositoires, est le miel, commun, cuit en une consistence solide & qui puisse se casser étant refroidi, duquel on fait de petites quilles de la longueur du doigt [...]. On se contente aussi quelque fois de Suppositoires faits avec du Savon coupé en petite pyramide, puis huilé, pour le mieux introduire dans le fondement. Il y en a aussi qui y introduisent des muscardins, en lieu de suppositoires. — (Moyse Charas, Pharmacopée royale galénique et chymyque, Paris, 1676, page 127)
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coffin
- Récipient ayant un bout pointu, contenant de l’eau et dans lequel le faucheur transporte sa pierre à aiguiser. Le côté pointu permettait de planter l'objet dans le sol pour éviter que l'eau ne se renverse. Il existait des modèles sans eau dit "sec". Ils sont généralement en bois, mais aussi en corne, parfois en métal.
- L’iconographie médiévale représente à de nombreuses reprises des faucheurs qui portent pratiquement tous un coffin. — (Pascal Reigniez, L’outil agricole en France au Moyen Âge, 2002)
- Avant de manier sa grande faux, le grand-père aiguisait la lame avec une pierre en forme de losange effilé qui reposait dans un auguet, qu’ailleurs on appelle coffin ou coué quand il est en bois. — (Lionel Labosse, M&mnoux, Publibook, 2018, p. 331).
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atteins
- Première personne du singulier de l’indicatif présent de atteindre.
- Deuxième personne du singulier de l’indicatif présent de atteindre.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de atteindre.
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argousin
- (Prison) Bas officier qui était autrefois chargé de la surveillance dans les bagnes.
- Trois jours encore, et il était flétri, jeté dans un bagne, d’où il se serait échappé peut-être en assassinant un argousin. — (Alexandre Dumas, La Vendée après le 29 juillet, La Revue des Deux Mondes T. 1, 1831))
- — Monsieur, dit le prince des Voyageurs en lui jetant des regards enflammés, vous êtes un drôle et un polisson, qui, sous peine d’être le dernier des argousins, gens que je place au-dessous des forçats, devez me rendre raison de l’insulte que vous venez de me faire en me mettant en rapport avec un homme que vous saviez fou. — (Honoré de Balzac, L’Illustre Gaudissart, 1832)
- Quand on peut casser les jambes à l'homme le plus fort par le coup que je t'ai montré!... quand on peut se battre avec trois argousins armés avec la certitude d'en mettre deux à terre avant qu'ils n'aient tiré leurs briquets, que craint-on? n'as-tu pas ta canne?... — (Honoré de Balzac, Splendeurs et misères de courtisanes, 1847)
- Le bagne ne va pas sans l'argousin, vous n'imagineriez pas l'un sans l'autre. — (Honoré de Balzac, Le Père Goriot, 1835)
- Un marin chauve, aux yeux de merlan frit et aux lèvres proéminentes, l'accompagnait ; c'était l’argousin, le chef de la chiourme chargé de la garde des galériens. — (Alessandro Barbero, Les Yeux de Venise, Éditions Tallandier, 2016)
- (Argot) (Péjoratif) Policier.
- Presque aussitôt des argousins en civils se jetèrent sur moi, et, non sans quelques sourdes bourrades, (« Tiens, tiens, c’est ça, pensais-je, des casseroles ») me conduisirent au poste prochain. — (Paul-Jean Toulet, Mon Amie Nane, 1922)
- Il m'a fait l'effet d'un sadique prédisposé à la violence, d'un argousin prêt à jouer de la matraque pour un oui ou pour un non. — (Glen Cook, Le Château noir, 1984)
- Mais sans être argousin, bourreau ni romancier,Aux veilles du cachot on vint s’associer. — (Hégésippe Moreau, « Lacenaire poëte », in Poésies)
- Qu'il avait un petit cousin, ô gué, ô guéHaut placé chez les argousins, ô gué, ô gué — (Georges Brassens, Corne d’Aurochs)
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feint
- Peinture qui imite le marbre.
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francien
- (Linguistique) L’une des langues de la langue d’oïl parlée en Île-de-France et au sud de celle-ci, composant l’ancien français.
- […] ; c'est là un trait dialectal : le francien, comme le normand, dit oi ([…]). — (Gaston Paris, « Hugues de Berzé », dans Romania : recueil trimestriel consacré à l'étude des langues et des littératures romanes, publié par Paul Meyer & Gaston Paris, tome 18, Paris : Société des amis de la Romania, 1889, p. 570 (note 1))
- Dans ce contexte, il faut se souvenir que le français considéré actuellement comme la norme en France n’était à cette époque rien d’autre qu’un de ces nombreux dialectes, le francien, parlé dans la région de l’Île-de-France (cf. Jauch 2016: 89). — (Sophie-Anne Wipfler, Le gaga: Langue d'autrefois? Une étude linguistique synchrone (Das gaga: Sprache von damals? Eine synchrone linguistische Analyse), thèse de doctorat de philosophie, Universität Mannheim, 4 novembre 2019, p. 55)
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benjoin
- Sorte de baume, substance aromatique et résineuse qui découle des incisions faites au Styrax benjoin, arbre d’Extrême-Orient.
- Il est des parfums frais comme des chairs d’enfants,Doux comme les hautbois, verts comme les prairies,- Et d’autres, corrompus, riches et triomphants,Ayant l’expansion des choses infinies,Comme l’ambre, le musc, le benjoin et l’encens,Qui chantent les transports de l’esprit et des sens. — (Charles Baudelaire ; « Correspondances »)
- Et voilà que tout à coup, parmi tant de barbes rondes, ovales, carrées, qui floconnaient, qui frisaient, qui exhalaient ambre et benjoin, fut remarquée une barbe taillée en pointe. — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- Le vent éternel du Souf bruissait dans les décombres et, dans son souffle tiède, une senteur de benjoin glissa. — (Isabelle Eberhardt, Le Major, 1903)
- Ils échangent également du brésil contre de la cannelle, de l’encens et de l’alun, ainsi que des étoffes contre des clous de girofle et du benjoin.— (Laïdi Ali, « 11 - La guerre des épices est déclarée », dans : , Histoire mondiale de la guerre économique. sous la direction de Laïdi Ali. Paris, Perrin, « Hors collection », 2016, p. 183-210. URL : https://www-cairn-info.wikipedialibrary.idm.oclc.org/---page-183.htm)
- Nom français de la plante Imperatoria ostruthium L., de la famille des Apiacées.
- On y introduit des substances diverses, des menthes pilées du benjoin de la sauge du styrax mêlés à du formol à du phénol à du permanganate à de l’eau oxygénée. — (Monique Wittig, Les Guérillères, Éditions de Minuit, page 69)
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ceint
- Participe passé masculin singulier de ceindre.
- Troisième personne du singulier du présent de ceindre.
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gaullien
- Relatif à Charles de Gaulle, son action, sa personnalité, etc.
- Survivance sans doute des grand-messes gaulliennes, où le général se posait à lui-même les questions auxquelles il souhaitait répondre. — (Pierre Taribo, L’Est républicain, 8 janvier 2008)
- Nicolas Sarkozy et l’OTAN : gaulliste ou gaullien ? — (Patrick Jarreau, Le Monde, 21 juin 2008)
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gain
- Profit que l’on tire d’une entreprise, d’un travail, d’un commerce, d’une vente, etc.
- Gain considérable.
- gain médiocre.
- gain illicite.
- gain honnête.
- Travailler pour le gain.
- Vivre de son gain.
- Il est âpre au gain.
- L’amour du gain.
- L’appât du gain.
- Il a dépensé en un mois le gain de dix années.
- Succès, victoire, avantage que l’on a dans une entreprise, dans une affaire.
- A la fin, il était si las de ce gain perpétuel, qu’il aurait donné tout au monde pour perdre une seule fois; mais son bonheur le poursuivait avec un acharnement implacable. — (Charles Deulin, Cambrinus)
- (Électronique) Rapport entre la valeur d'entrée et celle de sortie de la tension, de l’intensité ou de la puissance d’un montage. Il est généralement exprimé en décibel.
- En général, les transistors de puissance ont un gain plus faible que les transistors de faible signal.
- Le gain issu de cette fonction de transfert est représenté par la courbe rouge, « proche » du gabarit donné. — (François Lavallou, « Le complexe industriel », Les nombres complexes, Bibliothèque Tangente no 63, mai 2018, page 146.)
- (Par extension) (Télécommunications) Capacité d’amplification d’une antenne.
- Très grossièrement on peut dire que pour la même fréquence d’utilisation, les dimensions d’une antenne seront d’autant plus grandes que son gain sera élevé et son lobe principal plus étroit. — (Antenne radioélectrique sur l’encyclopédie Wikipédia )
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sein
- (Anatomie) Partie antérieure du thorax humain, où se trouvent les mamelles.
- Il le pressa contre son sein.
- (Par extension) Poitrine des femmes.
- La vie et la jeunesse étalaient leurs trésors […] sur un buste, gracieux encore, malgré la ceinture alors placée sous le sein. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- J’examine à la dérobée son sein qui se soulève et qui s’abaisse, et sa figure immobile, et le livre vivant qui est uni à elle. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- Chacune des mamelles des femmes.
- Il y a encore une autre région frontière orificielle qui est un foyer sexuel tactile de haute importance : le bout des seins. — (Havelock Ellis, La Sélection Sexuelle chez l’Homme : Toucher, odorat, ouïe, vision, traduit par A. Van Gennep, Paris : Mercure de France, 1922, page 45)
- C'est la plus jolie des trois. Ses cheveux tombent jusqu'aux talons. Elle a des seins et des fesses de statue. — (Pierre Louÿs, Trois filles de leur mère, René Bonnel, Paris, 1926, chapitre II)
- Deux berceaux côte à côte, dans sa chambre, renfermaient les deux petits corps. La nuit, Zaheira s’éveillait pour leur donner le sein. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », 1940)
- Tu l'as remarquée, toi, Maillat ? Comment tu la trouves ?— Pas mal. Elle manque peut-être un peu de seins— Ça, dit Alexandre impartialement, ça m'est égal. Je m'en sers jamais. — (Robert Merle, Week-end à Zuydcoote, 1949, réédition Le Livre de Poche, page 64)
- Jusqu’à la Première Guerre mondiale, la plupart de nos grands-mères – les arrière-arrière-grands-mères de notre petit-enfant – nourrissent leurs bébés, c’est-à-dire nos mères et nos pères, au sein, comme cela s’est fait depuis des millions d’années. — (Sylvie Marion, Les Nouvelles Grands-mères: L’art et la manière d’être grand-mère aujourd’hui, Librairie Hachette, 1995)
- Elle ressemble pas du tout aux autres filles que mon frère kiffait avant et qui avaient toutes des seins gros comme des pamplemousses. — (Claudine Desmarteau, Le Petit Gus au collège, Albin Michel, 2013)
- (Vieilli) ou (Littéraire) Partie du corps des femmes où se développe l’enfant de la conception à la naissance ; utérus.
- Elles s’enfuient ensuite vers leur demeure inexpugnable, portant dans leurs seins les fruits d’unions brutales et sans volupté. — (Renée Dunan, Ces Dames de Lesbos, 1928)
- (Par extension) (Rare) Centre fertile d’un animal, d’une chose.
- Selon toute apparence, la dissémination des animaux fixés est toujours due à des œufs qui, sortis du sein de la mère, vont éclore au loin, et qui, dans l’immense majorité des cas, donnent naissance à des larves, d’abord libres et mobiles. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, Les Métamorphoses et la généagénèse, Revue des Deux Mondes, 2e période, tome 3, 1856, page 508)
- Partie intérieure, intime ; milieu, centre.
- Lorsque Rousseau demandait que la démocratie ne supportât dans son sein aucune association particulière, il raisonnait d’après la connaissance qu’il avait des républiques du Moyen Âge ; […]. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.VI, La moralité de la violence, 1908, page 280)
- Les desservants peuvent, désormais, disparaître ; le peuple tiendra. […]. Il tiendra, car, de son sein, des chefs surgissent qui organisent un nouveau culte. — (Auguste Billaud, La Petite Église dans la Vendée et les Deux-Sèvres, 1800-1830, Nouvelles Éditions Latines, 1961, page 594)
- Pourquoi on accepte que des communautés religieuses refusent d’offrir une éducation digne de ce nom aux enfants qui grandissent en leur sein ? Pourquoi on accepte que des êtres vulnérables soient endoctrinés, maltraités et agressés au nom de dogmes débiles ? — (Richard Martineau, Agresser des enfants au nom de Dieu, Le Journal de Québec, 17 janvier 2021)
- (Sens figuré) Esprit ou cœur de l’être humain.
- Déposer ses secrets dans le sein d’un ami.
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murrhin
- (Antiquité) Qualifie certains vases (vases murrhins) fort estimés des Anciens, dont la matière, la murrhe, était brillante et avait des reflets variés. Les archéologues ont supposé qu’il s’agissait d’une variété d’onyx, de jade, ou de porcelaine.
- Selon Pline, les vases murrhins provenaient surtout du pays des Parthes, en particulier la Caramanie, et étaient fabriqués avec une matière fossile.
- La femme vraiment belle a le droit de tout dédaigner, puisqu’elle rassemble, non dans une œuvre hors d’elle, mais dans sa personne même, comme en un vase myrrhin, tout ce que le génie esquisse péniblement en traits faibles, au moyen d’une fatigante réflexion. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, collection Folio, page 73.)
- J’ignorais à quel point ces banquiers collectionneurs de vases myrrhins différaient du véritable Israël. — (Marguerite Yourcenar, Mémoires d’Hadrien, Plon, 1958 ; coll. Folio, 1974, p. 253.)
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elzévirien
- Qui appartient, qui a rapport aux elzévirs.
- Édition elzévirienne.
- Format elzévirien.
- Ce livre est imprimé en caractères elzéviriens.
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éteint
- Qui ne se consume plus, en parlant d’un feu.
- Un feu éteint.
- (Par extension) En situation de non-fonctionnement, en parlant d’un appareil mécanique ou électrique (en particulier une lampe).
- L’ordinateur est éteint, mais il est toujours sous tension.
- Le bateau ne partira pas tout de suite, son moteur est encore éteint.
- (Sens figuré) Très fatigué.
- Albert parlait, parlait, mais le regard d’Édouard était si éteint qu’il était impossible de savoir s’il comprenait ce qu’on lui disait. — (Pierre Lemaître, Au revoir là-haut, Albin Michel, Paris, 2013, page 86)
- (Biologie) Qui est mort, qui a disparu, totalement et irrémédiablement.
- Hors période de crise bio-géologique, une espèce s’éteint en 5 à 10 millions d'années.
- (Géologie) Qui n'a plus d'activité éruptive.
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barbotin
- (Marine) Pièce du guindeau ou des cabestan formée à l’empreinte des mailles de la ligne de mouillage d'un bateau.
- La cloche de réducteur de barbotin.
- La manœuvre terminée, on enlève le barbotin du tambour et on amarre la chaîne le long du bord. — (Salammbo, Tunis. Station océanographique, Bulletin - Numéros 25 à 35, 1931)
- (Par extension) Roue crantée qui entraîne la chenille d'un véhicule, d'un tank.
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commun
- Qui sert, qui peut servir à tout le monde ou seulement à plusieurs personnes.
- Un puits commun.
- Une cour commune.
- Passage, escalier, chemin commun.
- Cela est commun à tout le bourg, commun aux deux maisons.
- Les biens les plus précieux, répondit M. Bergeret, sont communs à tous les hommes et le furent toujours. L'air et la lumière appartiennent en commun à tout ce qui respire et voit la clarté du jour. — (Anatole France, Monsieur Bergeret à Paris, chapitre XVII, 1901)
- Partagé par différents êtres ou par différentes choses.
- La cour d’appel partagea alors les dommages, selon les principes de la faute commune, constatant que la victime s’était imprudemment aventurée sur un boulevard passager, sans prendre les précautions nécessaires. — (Orville Frenette, L'incidence du décès de la victime d'un délit ou d'un quasi-délit sur l'action en indemnité, Librairie de l'Université d'Ottawa, 1961, page 85)
- Le boire et le manger sont communs à l’homme et aux animaux.
- La vie végétative est commune aux animaux et aux plantes.
- Qualités communes.
- Traits, caractères communs.
- Ami commun.
- Péril commun.
- Des goûts communs les rapprochèrent.
- Cette douleur, cette joie m’est commune avec bien des gens.
- Entreprendre une chose à frais communs.
- La commune mesure de deux quantités.
- J’ai cela de commun avec lui.
- Cette affaire n’a rien de commun avec celle dont il s’agit.
- (En particulier) Mutuel, réciproque.
- D’un commun accord.
- Public, collectif.
- L’intérêt commun
- Le bien commun.
- Général ; ordinaire ; habituel ; moyen ; qui appartient ou peut appartenir à la plupart des hommes ou à un grand nombre d’hommes.
- Le meilleur préservatif contre les souris est un chat, non pas un chat angora, mais un chat à poil lisse et ras, rayé de gris et de brun, de la race commune appelée chat de gouttière. — (« Souris », dans la Grande encyclopédie illustrée d’Économie domestique et rurale, par Jules Trousset, Paris : chez Fayard frères, s.d. (vers 1875), page 2310)
- À huit heures et demie la directrice fut remplacée par une adjointe, Mme Galant, grosse femme assez commune, qui avait l’air d’une marchande des Halles cossue, plutôt que d’une institutrice. — (Léon Frapié, La maternelle, Librairie Universelle, 1908)
- […] une décence qu'on ne trouve pas à ce point dans les campagnes où la trivialité est si commune. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 31)
- C’est l’opinion commune.
- Une erreur très commune.
- Une destinée commune.
- L’usage en est fort commun.
- Il n’y a rien de si commun, rien n’est plus commun.
- Cette terre donne tant de revenu, année commune, bon an, mal an, en compensant les mauvaises années avec les bonnes.
- Répandu et abondant ; fréquent ; courant.
- Les melons sont fort communs cette année.
- Les bons muscats sont communs en Languedoc, en Provence.
- Il est commun de croiser des cerfs dans ces forêts.
- (En particulier) (Mathématiques) Propriété valable pour plusieurs nombres ou entités.
- Diviseur commun.
- Le plus grand commun diviseur.
- Dénominateur commun.
- (Géométrie) Ce qui appartient à la fois à deux figures que l’on compare.
- L’angle a, le côté b et c sont communs à tel triangle et à tel autre.
- (Droit de la copropriété) Relatif à une communauté de biens.
- Époux communs en biens.
- Le contrat porte que les époux seront communs en biens.
- (Linguistique) Qualifie les mots, les termes ordinaires d’une langue, par opposition à ceux qui ne sont usités que dans les arts et dans les sciences.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Linguistique) Qualifie la langue qui est parlée le plus généralement dans un pays, ou parfois sert de langue d'échange (koiné).
- En France, le français est la langue commune.
- Qui est médiocre, qui ne sort pas de l’ordinaire, qui est peu estimable dans son genre.
- Il a fait un discours très commun.
- C’est un orateur fort commun.
- Une invention commune.
- Rien de plus commun.
- De peu de valeur et d’une qualité médiocre.
- Un marchand qui n’a que des marchandises très communes.
- Il n’y a là rien que de commun.
- Vulgaire, bas, par opposition à noble, distingué.
- Son langage est bien commun.
- Cette femme a des manières communes.
- Tu as tous les mauvais instincts. Par-dessus le marché, tu es commune. J’ai honte de toi. Dès ta petite enfance, j’ai compris que tu ne serais jamais une dame. — (Julien Green, « Moïra », 1950, réédition Le Livre de Poche, page 40)
- (Grammaire) Épicène, ayant une terminaison identique au masculin et au féminin [2].
- (Linguistique) Dans certaines langues, genre grammatical avec tous ses articles issu d'une fusion du masculin et du féminin, alors que le neutre demeure.
- Le mot lag (« loi ») est du genre commun en suédois.
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carpien
- (Anatomie) Qui appartient au carpe, au poignet.
-
quelqu’un
- (Vieilli) Un ou une entre plusieurs. — Note : Il est alors utilisé avec de, en ou un antécédent ; l’on dit plus couramment aujourd’hui un, une, l’un ou l’une.
- Elle est inutile quand le sang est épanché dans les capacités […] ou quand le coup perce quelqu’un des intestins. — (Anonyme, L’Agronome ou dictionnaire portatif du cultivateur, Rouen, 1787)
- Mais votre royaume, monseigneur, répliqua Ivanhoé, votre royaume est menacé de dissolution et de guerre civile, et vos sujets de toute sorte de maux s’ils perdaient leur souverain dans quelqu’un de ces dangers que chaque jour vous vous plaisez à braver […] — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- […] et s’il est trop vieux pour accepter, ce sera avec quelqu’un de ses fils ou de ses neveux. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre IX)
- Encore aujourd’hui, quand il m’arrive de jeter les yeux sur quelqu’un de ces objets que je rapportais de là-bas pour mon musée, ou sur quelqu’une de ces petites lettres que j’écrivais chaque jour à ma mère, je sens tout à coup comme du soleil, de l’étrangeté neuve, des odeurs de fruits du Midi, de l’air vif de montagne, et je vois bien alors qu’avec mes longues descriptions, dans ces pages mortes, je n’ai rien su mettre de tout cela. — (Pierre Loti, Le Roman d'un enfant, 1890)
- Je ne rencontrais chez eux ni jeunes filles, ni jeunes femmes libres, dont quelqu’une eût pu m’intéresser. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- (Au masculin singulier) Une personne dont l’identité importe peu, mais existante.
- Au milieu de toutes ces impressions, un espoir subsistait : il finirait fatalement par descendre quelque part, et alors, s’il ne s’écrasait pas dans la dégringolade, quelqu’un ou quelque société peut-être le réexpédierait, lui et le ballon, en Angleterre […] — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 90 de l’édition de 1921)
- Il reste à trouver celui qui t’a frappé avec une barre de fer. Celui qui ordonna à quelqu’un d’ordonner à quelqu’un qui ordonna à quelqu’un d’autre de te tuer. — (Vassilis Vassilikos, Z, 1966, traduit du grec par Pierre Comberousse, NRF Gallimard, 1967, page 342)
- (Au masculin singulier) (Familier) Une personne importante, qui sort de l’ordinaire. Une personne qui a du caractère, du mérite, de la valeur.
- Moi j’en ai rien à foutre d’être quelqu’un. Je suis un mec sans ambition. Moi mon bonheur, c’est la pêche et le pastaga. Tu vois, ça va pas chercher bien loin. — (David Thomas, Je n’ai pas fini de regarder le monde, Albin Michel, 2012)
- Il croit être quelqu'un avec ses immeubles, ses cinémas et sa Mustang rouge décapotable, mais ce n'est qu'un gros poisson dans une petite mare, et encore, pas si gros que ça. — (Stephen King, Billy Summers, Albin Michel, 2022)
- (Au pluriel) Plusieurs dans un plus grand nombre. — Note : Utilisé avec de, en ou un antécédent.
- De l’autre côté, quelques-uns parmi nous discutaient s’il fallait ajouter foi aux affirmations du criminel qui s’était montré menteur incorrigible. — (Ivan Tourgueniev, L’Exécution de Troppmann, avril 1870, traduction française d’Isaac Pavlovsky, publiée dans ses Souvenirs sur Tourguéneff, Savine, 1887)
- J’ai lu quelques-uns de ces livres.
- Parmi les nouvelles qu’il a débitées, il y en a quelques-unes de vraies.
- Dès le moment où j’avais mis les pieds devant Notre-Dame, je m’étais trouvé, avec les quelques-uns de la famille, sous les yeux de dizaines, puis de centaines de spectateurs […] — (Georges Simenon, Les Autres, Les Presses de la Cité, 1962, chapitre 7)
- (Au masculin pluriel) Quelques personnes ; certains.
- […] tous tenaient à la main droite ou des épées, ou des piques, ou des arquebuses, et quelques-uns, à la main gauche, des flambeaux qui répandaient sur cette scène un jour funèbre et vacillant […] — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre VIII)
-
latin
- (Histoire) Qui est originaire ou se rapporte aux Latins, les habitants du Latium.
- La mythologie latine.
- (Par extension) Romain, relatif à l’empire romain.
- Le droit latin.
- Empire latin d’Orient.
- (Linguistique) Relatif au latin, la langue.
- La littérature française du moyen-âge n'a guère que des antécédens latins. Les poésies celtique et germanique n’y ont laissé que de rares et douteux vestiges ; la culture antérieure est purement latine. C’est du sein de cette culture latine que le moyen-âge français est sorti, comme la langue française elle-même a émané de la langue latine. — (Jean-Jacques Ampère, La Littérature française au moyen-âge, Revue des Deux Mondes, 1839, tome 19)
- L’homme ne doit savoir littérairement que deux langues, le latin et la sienne ; mais il doit comprendre toutes celles dont il a besoin pour ses affaires ou son instruction. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, collection Folio, pages 166-167)
- « Votre castillan et notre français, et l’italien encore ne sont que des dialectes issus du latin parlé », poursuivit Joanny, récitant malgré lui sa grammaire ; « ce sont des langues vulgaires, d'anciens patois de paysans. Un temps viendra, vous dis-je, où de nouveau on enseignera le latin dans toutes les écoles de l'Empire, le latin classique, et où tous les vulgaires seront oubliés. — (Valery Larbaud, Fermina Márquez, 1911, réédition Le Livre de Poche, pages 143-144)
- Toute la nuit, il avait rêvé qu’il récitait un discours latin en présence de l’Archevêque, et il lui avait semblé prononcer, ore rotundo, un nombre infini de belles terminaisons et de nobles désinences : abunt, arentur, ibus, arum… — (Valery Larbaud, Fermina Márquez, 1911, réédition Le Livre de Poche, page 210)
- Les plus énormes bêtises qui sortaient de la bouche de Johnson prenaient en effet je ne sais quel accent de véracité qui tenait sans doute au style de l’orateur, à la parfaite symétrie de ses phrases et à son redoutable arsenal de mots savants à désinences latines. — (Julien Green, Samuel Johnson, dans Suite anglaise, 1972, Le Livre de Poche, page 12)
- Le jeune jésuite chargé de la classe de latin lit à haute voix les thèmes des élèves sur un ton de persiflage, pour faire rire. Michel en particulier, nouveau venu expulsé depuis peu par une institution laïque, sert de cible.– Voici, Messieurs, du latin de lycée.– Cela vous changera de votre latin de sacristie. — (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, page 225)
- Qui s’exprime dans cette langue.
- Les auteurs latins.
- – Je prenais sur mes nuits pour parfaire ma connaissance des maîtres latins. Car je les préfère aux Grecs. Ceux-ci sont plus élégants, peut-être. Mais les autres sont plus vigoureux, et ont davantage le sens du droit. — (Pierre Benoit, Le lac salé, 1921, réédition Le Livre de Poche, page 203)
- (Religion) Relatif à l’Église catholique romaine.
- L’église latine ; de rite latin.
- Qui a certaines caractéristiques des habitants du Latium, des anciens Romains et, par extension, des peuples qu’ils ont longtemps et durablement colonisés et influencés.
- Il releva ses cheveux. Sa beauté était célèbre à Tolède : nez aquilin, yeux très grands, le masque conventionnel de beauté latine. — (André Malraux, L’Espoir, 1937, page 622)
- Qui a pour origine la langue latine, qui à l’origine parlait le latin.
- Les peuples latins.
- (En particulier) Espagnol, portugais et italien par opposition à anglo-saxon.
- Amérique latine.
-
néronien
- De Néron.
- Cruauté, perversité néronienne.
- Son front néronien, sous ses cheveux bleus à force d’être noirs, qui bouclaient durement et touchaient ses sourcils, ne laissaient rien passer de la nuit coupable, qui n’y étendait aucune rougeur. — (Jules Barbey d'Aurevilly, Le Rideau cramoisi, 1874, réédition Gallimard, collection Folio Classique, page 75)
- Esdras était l’aîné de tous, un grand garçon au corps massif, brun de visage, noir de cheveux, à qui son front bas et son menton renflé faisaient un masque néronien, impérieux, un peu brutal ; mais il parlait doucement, pesant ses mots, et montrant en tout une grande patience. D’un tyran il n’avait assurément que le visage, comme si le froid des longs hivers et la bonne humeur raisonnable de sa race fussent entrés en lui pour lui faire un cœur simple, doux, et qui mentait à son aspect redoutable. — (Louis Hémon, Maria Chapdelaine, J.-A. LeFebvre, Montréal, 1916)
- On n’entendait plus que les bruits de punition. La chose exécutée, le vieux bien sonné essayait de se relever et de ramasser autour de lui son pagne à la romaine. Il saignait abondamment par la bouche, par le nez et surtout le long du dos. La foule s’éloigna en l’emmenant et bourdonnante de mille cancans et commentaires, sur un ton d’enterrement. Le lieutenant Grappa ralluma son cigare. Devant moi, il tenait à demeurer distant des choses. Non pas je pense qu’il eut été plus néronien qu’un autre, seulement il n’aimait pas non plus qu’on le force à penser. Ça l’agaçait. Ce qui le rendait irritable dans ses fonctions judiciaires, c’était les questions qu’on lui posait. — (Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit, Denoël et Steele, Paris, 1932, page 194)
- La lecture de Quo Vadis d’Henri Sienckiewicz m’avait aussi beaucoup frappé, notamment le passage où une orgie néronienne est décrite. — (Michel Leiris, L’Âge d’homme, 1939, réédition, page 61)
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entérovaccin
- (Médecine) Vaccin introduit par voie buccale et absorbé au niveau de l’intestin.
- Les vaccinations ont été faites surtout par entérovaccin. Seuls quelques enfants ont été vaccinés par la voie sous-cutanée.
- Il s’agit d’une infirmière qui, le lendemain du jour où le diagnostic de fièvre typhoïde fut posé chez son malade, se vaccina préventivement en prenant, pendant sept jours, quatre spérules par jour d’entérovaccin. — (Revue médicale de la Suisse romande, volume 43, 1923)
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adultérin
- Qui est né d’un adultère.
- Des enfants adultérins.
- Les enfants nés hors mariage, hors ceux nés d’un commerce incestueux ou adultérin, pourront être légitimés par le mariage subséquent de leurs père et mère, lorsque ceux-ci les auront également reconnus avant leur mariage, ou qu’ils les reconnaîtront dans l’acte même de célébration. — (Code civil des Français, livre premier « Des personnes », titre VII « De la paternité et de la filiation », article 331, version du 1er janvier 1835)
- Le fils adultérin, aimé et aimant, demeure dans la famille. — (Jean-Claude Polet, Patrimoine littéraire européen : Mondialisation de l’Europe, 1885-1922, 2000)
- (Par plaisanterie) Relatif à l’adultère.
- — En commettant l’acte adultérin avec l’épouse de M. Lévy d’Anjou, que Dieu ramène dans le droit chemin, vous vous êtes placé vous-même en état de péché mortel. — (Antoine Blondin, L’Europe buissonnière, 1949)
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archidiocésain
- Qui dépend d’un archevêché, qui appartient à un archevêché.
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chelléen
- (Préhistoire) (Désuet) Relatif à la période du Chelléen (Paléolithique inférieur) ou à l’industrie lithique qui la caractérise.
- Une grande objection contre l’instrument chelléen, c'est qu’il est trop complexe pour être un instrument primitif ! C’est une illusion qui s’évanouit devant un peu de réflexion. Il est au contraire tout simple et tout naturel que l’instrument chelléen ait été le début de l’industrie humaine. — (Gabriel de Mortillet, Le Préhistorique - Antiquité de l’homme, C. Reinwald, 1883, page 146)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.