Dictionnaire des rimes
Les rimes en : écrin
Mots qui riment avec "un"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "écrin".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : un , uns , unt , unts , in , ins , int , ints , ingt , aim , aims , ien , iens , éen , éens , yen et yens .
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cambrien
- (Linguistique) Langue celtique insulaire (groupe brittonique) parlée jusqu’au XIe ou XIIe siècle dans le sud-ouest de l’Écosse et le nord-ouest de l’Angleterre.
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galérien
- (Histoire, Prison) Celui qui était condamné aux galères, forçat.
- Ne serait-il pas convenable qu’un grand nombre de galériens fussent employés à nettoyer les rues, à en enlever journellement des boues, les immondices, les gravats, les neiges, ainsi que cela se pratique à Berne […] ? — (Comte de Sanois, Questions proposées à toutes les assemblées, par un membre de la noblesse de celle de Meaux, 13 mars 1789)
- – Voici. Je m’appelle Jean Valjean. Je suis un galérien. J’ai passé dix-neuf ans au bagne. Je suis libéré depuis quatre jours et en route pour Pontarlier qui est ma destination. — (Victor Hugo, Les Misérables, I, 2, 3, 1862)
- (Familier) Personne qui galère.
- Allons! Aux rames, galériens… toujours la même vieille routine… — (André Franquin, Gaston 7 — Un gaffeur sachant gaffer, éditions J.Dupuis & Fils, 1969, page 9)
- Au cours de leur périple, ces galériens consentants auront notamment à traverser le riveau (petit cours d’eau) qui longe le Parc des sports. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 20 août 2022, page 11)
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latin
- (Histoire) Qui est originaire ou se rapporte aux Latins, les habitants du Latium.
- La mythologie latine.
- (Par extension) Romain, relatif à l’empire romain.
- Le droit latin.
- Empire latin d’Orient.
- (Linguistique) Relatif au latin, la langue.
- La littérature française du moyen-âge n'a guère que des antécédens latins. Les poésies celtique et germanique n’y ont laissé que de rares et douteux vestiges ; la culture antérieure est purement latine. C’est du sein de cette culture latine que le moyen-âge français est sorti, comme la langue française elle-même a émané de la langue latine. — (Jean-Jacques Ampère, La Littérature française au moyen-âge, Revue des Deux Mondes, 1839, tome 19)
- L’homme ne doit savoir littérairement que deux langues, le latin et la sienne ; mais il doit comprendre toutes celles dont il a besoin pour ses affaires ou son instruction. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, collection Folio, pages 166-167)
- « Votre castillan et notre français, et l’italien encore ne sont que des dialectes issus du latin parlé », poursuivit Joanny, récitant malgré lui sa grammaire ; « ce sont des langues vulgaires, d'anciens patois de paysans. Un temps viendra, vous dis-je, où de nouveau on enseignera le latin dans toutes les écoles de l'Empire, le latin classique, et où tous les vulgaires seront oubliés. — (Valery Larbaud, Fermina Márquez, 1911, réédition Le Livre de Poche, pages 143-144)
- Toute la nuit, il avait rêvé qu’il récitait un discours latin en présence de l’Archevêque, et il lui avait semblé prononcer, ore rotundo, un nombre infini de belles terminaisons et de nobles désinences : abunt, arentur, ibus, arum… — (Valery Larbaud, Fermina Márquez, 1911, réédition Le Livre de Poche, page 210)
- Les plus énormes bêtises qui sortaient de la bouche de Johnson prenaient en effet je ne sais quel accent de véracité qui tenait sans doute au style de l’orateur, à la parfaite symétrie de ses phrases et à son redoutable arsenal de mots savants à désinences latines. — (Julien Green, Samuel Johnson, dans Suite anglaise, 1972, Le Livre de Poche, page 12)
- Le jeune jésuite chargé de la classe de latin lit à haute voix les thèmes des élèves sur un ton de persiflage, pour faire rire. Michel en particulier, nouveau venu expulsé depuis peu par une institution laïque, sert de cible.– Voici, Messieurs, du latin de lycée.– Cela vous changera de votre latin de sacristie. — (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, page 225)
- Qui s’exprime dans cette langue.
- Les auteurs latins.
- – Je prenais sur mes nuits pour parfaire ma connaissance des maîtres latins. Car je les préfère aux Grecs. Ceux-ci sont plus élégants, peut-être. Mais les autres sont plus vigoureux, et ont davantage le sens du droit. — (Pierre Benoit, Le lac salé, 1921, réédition Le Livre de Poche, page 203)
- (Religion) Relatif à l’Église catholique romaine.
- L’église latine ; de rite latin.
- Qui a certaines caractéristiques des habitants du Latium, des anciens Romains et, par extension, des peuples qu’ils ont longtemps et durablement colonisés et influencés.
- Il releva ses cheveux. Sa beauté était célèbre à Tolède : nez aquilin, yeux très grands, le masque conventionnel de beauté latine. — (André Malraux, L’Espoir, 1937, page 622)
- Qui a pour origine la langue latine, qui à l’origine parlait le latin.
- Les peuples latins.
- (En particulier) Espagnol, portugais et italien par opposition à anglo-saxon.
- Amérique latine.
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badin
- Qui aime à badiner.
- Akaki Akakiévitch avançait plein d’une humeur badine, il voulut même courir, d’un coup, Dieu seul savait pourquoi, après une dame qui, tel un éclair, passa devant lui et dont toutes les parties du corps étaient animées d’un mouvement extraordinaire. — (Nikolaï Gogol, Les nouvelles de Petersbourg - Le manteau, 1835 (traduction d’André Markowicz, réédition Éditions Acte Sud, 2007, page 219))
- Cet homme est badin.
- Esprit badin.
- Il a l’humeur badine.
- Qualifie le ton, les manières, le style, etc.
- Air badin.
- Ton badin.
- Épître badine.
- Des vers badins.
- Trait badin, trait facile, léger.
- Jeune Aurore, il est déjà dans les boucles de vos beaux cheveux; comme il s’y joue avec un souffle badin d’une épaule à l’autre! — (Julien Offroy de La Mettrie, L’Art de jouir, 1751)
- Le capitaine badin jusqu’au bout de sa badine passa son doigt ganté de chevreau blanc sur la culasse luisante de graisse de son pistolet-mitrailleur démonté et le considéra souillé en demandant d’un ton où l’insolence le disputait à la perplexité : « C’est ça que vous appeler un pistolet-mitrailleur propre ? » — (Georges Perec, Quel petit vélo à guidon chromé au fond de la cour ?, Denoël, 2000, collection Folio, pages 47-48.)
- La question était posée sur un ton trop badin pour être totalement innocente — (Antoine Bello, Les Éclaireurs, 2009 ; édition Folio, 2010, p. 18)
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contiens
- Première personne du singulier de l’indicatif présent de contenir.
- Deuxième personne du singulier de l’indicatif présent de contenir.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de contenir.
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bénin
- Doux et bienveillant.
- Les terribles prêcheurs des Seize, les moines qui portaient le mousquet aux processions de la Ligue, s'humanisent tout à coup ; les voilà devenus bénins. C'est qu'il faut bien essayer d’endormir ceux qu'on n'a pas pu tuer. — (Jules Michelet, Le prêtre, la femme, la famille, Paris : Chamerot, 1862 (8e éd.), p.17)
- Ô Seigneur, vous qui donnez aux juges ces regards bénins, ces oreilles attentives et ce cœur toujours ouvert à la vérité. — (Jacques-Bénigne Bossuet, le Tellier.)
- (Ironique) Trop bon, dont la tolérance tourne à la faiblesse.
- On n’est pas plus bénin que cet homme-là.
- Les maris les plus bénins du monde. — (Molière, Éc. des f. I, 6.)
- (Sens figuré) Propice, favorable.
- Être né sous un ciel bénin.
- Nous bénéficions d’une influence bénigne.
- Les cœurs sont saisis d’une joie soudaine par la grâce inespérée d’un beau jour d’hiver, qui après un temps pluvieux vient réjouir tout d’un coup la face du monde ; mais on ne laisse pas de lui préférer la constante sérénité d’une saison plus bénigne. — (Jacques-Bénigne Bossuet, Marie-Thér.)
- Un astre plus bénin vient d’éclaircir tes jours. — (Pierre Corneille, Théod. V, 3.)
- J'ai de vœux parjurés trahi les dieux bénins. — (Mathurin Régnier, Élégies, IV)
- Mais si d’un œil bénin vous voyez mes hommages. — (Molière, Tart. IV, 5.)
- (Médecine) Qui n’est pas alarmant.
- Un rhume, en apparence bénin peut, s’il est négligé, dégénérer en bronchite ou en pneumonie ; le plus sage serait d’éviter de courir ce risque en prenant des précautions nécessaires pour que vous ne vous enrhumiez pas. — (Mieux vaut prévenir que guérir, dans Almanach de l’Agriculteur français - 1932, p. 33, éditions La Terre nationale)
- (En particulier) Qualifie une affection qui n’est pas cancéreuse.
- Une tumeur bénigne.
- (En particulier) Qui agit doucement.
- C’est un remède bénin.
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main
- (Anatomie) Partie du corps humain située au bout du bras, qui s’étend du poignet jusqu’au bout des doigts, qui sert à la préhension et au toucher.
- Et quand je m’approchai du fauteuil de grand’mère pour lui baiser la main, elle se détourna et cacha sa main sous son mantelet. — (Léon Tolstoï, Souvenirs, 1851-1857, traduction de Ardève Barine, édition 1922)
- […] ; Joseph offre un bouquet de roses à son amoureuse, qui étend la main pour le prendre. — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
- Le paysan avait croisé les bras, et ses mains étaient à plat sous ses aisselles. — (Octave Mirbeau, La Bonne, dans Lettres de ma chaumière, 1885)
- D’une main, l’assassin avait dû saisir la vieille femme à la gorge et, de l’autre main, la bâillonner pour l’empêcher d’appeler au secours. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- […], il fouilla de sa main gauche dans sa poche intérieure et en déversa le contenu sur la table. — (Henry Miller, L’ancien combattant alcoolique au crâne en planche à lessive, dans Max et les Phagocytes, traduction par Jean-Claude Lefaure, éditions du Chêne, 1947)
- Malgré moi, les doigts de mes deux mains s’agitèrent follement. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
- (Par extension) Habileté manuelle.
- Tous ces objets ont une histoire, on sent encore la main de leur inventeur ou de leur fabricant. — (Cécile Michaut, Patrimoine scientifique : ces instruments sauvés de l’oubli, Le Monde. Mis en ligne le 18 décembre 2018)
- On doit, sans perdre un instant, extirper la tumeur : opération qui exige la main d’un anatomiste, et qui n’est pas sans danger pour celui qui la pratique, l’inoculation de l’ichor gangreneux pouvant causer la mort. — (Mémoires d’agriculture, d’économie rurale et domestique, 1831, page 423)
- Le désert s’étend jusqu’aux environs d’Ouzoun-Ada, et les stations du railway forment autant de petites oasis, créées par la main de l’homme. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre VI, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- (Par analogie) (Zoologie) Partie correspondante chez les animaux dont l’extrémité du membre postérieur est douée de préhension avec un pouce opposé aux autres doigts. (définition trop restrictive à préciser ou à vérifier)
- La main du bonobo est homologue à celle de l’homme.
- (Par analogie) (Fauconnerie) Doigts des pattes postérieures des rapaces.
- La main primitive du Rapace était taillée, si vous vous en souvenez, sur le patron le plus anciennement et le plus universellement adopté par toutes les espèces tétradactyles du règne. Elle portait trois doigts à l’avant contre un seul à l’arrière; et ce système, dit de l’Imparidactylie, était d’uniforme chez les Aigles, chez les Faucons et les autres Diurnes…. — (Alphonse Toussenel, Le monde des oiseaux: ornithologie passionnelle, Troisième partie, Édouard Dentu, 1872, page 595)
- (Par analogie) Filaments permettant à la vigne de s'accrocher à un support.
- On remarque alors au milieu un petit peloton opaque, comme granuleux , très-distinct du reste du globule, et qui, lorsque la température est assez élevée, se développe après quelques heures de séjour dans l’eau, en une tige ordinairement contournée en vrille ou main de vigne, après avoir percé le sphéroïde ovale perpendiculairement au grand axe. — (Isaac-Bénédict Prévost, Mémoire sur la cause immédiate de la carie ou charbon des blés, et des plusieurs autres maladies des plantes, et sur les préservatifs de la carie, Bernard, Imprimeur-libraire, Paris, 1807, page 24)
- (Football) (Par métonymie) Fait de toucher un ballon avec la main ou le bras alors que c’est interdit.
- M. Garrido siffle deux coups francs l’un après l’autre, le premier pour une faute de Neeskens, le second pour une main de Van de Korput à une vingtaine de mètres sur la droite du but de Van Breukelen. — (Thierry Roland, Mes plus grands moments de football, Larousse, 2012, page 237)
- Et que dire de cette main hors de sa surface alors qu’il était pris de vitesse par Nuno Tavares, après un long dégagement de Pau Lopez, qui lui a valu un rouge direct ? — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 5 octobre 2022, page 16)
- (Sens figuré) Travailleur.
- Quelques mains en plus ne feront pas de mal.
- (Sens figuré) Écriture, caractère d’écriture d’une personne.
- Elle a une bonne main.
- Je reconnais sa main.
- Elle lui avait appris à lire, à compter et même elle lui avait acheté à la ville des cahiers à modèles tout faits sur lesquels la petite s’essayait à jouer de la plume ; et Madeleine était contente parce que Lalie laissait espérer une belle main d’écriture. — (Ernest Pérochon, Nêne, 1920)
- Pelle de tôle, à manche de bois très court, dont on se sert pour prendre et pour porter de la braise, de la cendre, etc.
- Ustensile de bois ou de métal, lequel remplace la main humaine pour saisir une quantité de marchandises.
- Les mains les plus usités sont celles en fer-blanc, que l’on emploie pour la plupart des produits secs. — (Albert Seigneurie, Dictionnaire encyclopédique de l’épicerie et des industries annexes, 1904)
- Sorte d’anneau de fer à ressort, qui est au bout de la corde d’un puits, et dans lequel on passe l’anse du seau.
- Sorte d’anneau qui est au-devant d’un tiroir et qui sert à le tirer.
- (Automobile) Morceau de galon plat attaché au-dedans d’une voiture et qu’on tient à la main pour se soutenir.
- (Architecture) Partie d’une rampe d’escalier sur laquelle se pose la main.
- Assemblage de vingt-cinq feuilles de papier → voir main de papier.
- Une main de papier.
- Le papier se vend à la feuille, à la main et à la rame.
- Vingt mains font une rame.
- (Technique) Volume massique du papier.
- Ce papier a une main très élevée.
- (Technique) Façon dont un tissu tombe ou glisse.
- (Sens figuré) (Littéraire) — Le ciel était taché seulement d’une main nuageuse de fines dentelles amarante qui se tendait comme pour nous souhaiter la bienvenue. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- (Cartes à jouer, Poker) Ensemble des cartes tenues par un joueur.
- [...] au terme d'une soirée arrosée plus que de raison, les quatre joueurs galvanisés par l'alcool et une main supposée imbattable retournent tous une straight flush royale, dans les oh! et les ah! de surprise et d'incompréhension. — (Nuit blanche, n° 158, printemps 2020, page 15)
- (Cartes à jouer, Poker) (Guérande) Levée.
- Les levées s’appellent des mains à Guérande. — (Honoré de Balzac, Béatrix, 1838-1844, première partie)
- (Sens figuré) Action ; puissance ; influence ; pression.
- Gravement blessés, tombés au pouvoir de l'adversaire, ils craignent pour leur vie mais sont soignés par des mains qui se révèlent fraternelles. Les trois hommes font l'expérience de l’humanité de ceux qu'ils désignaient jusque là par le terme convenu d'ennemi. — (Ennemis fraternels, 1914-1915: Hans Rodewald, Antoine Bieisse, Fernand Tailhades : carnets de guerre et de captivité, édité par Eckart Birnstiel & Rémy Cazals, Presses universitaires du Mirail, 2002, quatrième de couverture.)
- On sent la main de quelqu’un d’énergique en cette affaire.
- (Sens figuré) Aide ; soutien ; secours.
- Je prétends que les gens qui sont abandonnés sur les bancs de touche de l'égalité pour cause de préjugés ont plus la gniaque que les autres, quand une main se tend vers eux. — (Azouz Begag, La guerre des moutons, éd. Fayard, 2008, page 42)
- Symbole du mariage.
- Le jour où elle avait daigné accueillir l’offre de sa main, il avait cru qu’il allait devenir fou de joie. — (Hector Malot, Un mariage sous le Second Empire, 1873)
- (Métrologie) (Canada) (États-Unis) (Commonwealth) Unité de mesure de la hauteur d’un cheval, du sol au sommet invariable, le garrot.
- Lorsqu'on demande la taille d’un cheval, on répond généralement en " mains " et en pouces additionnels. — (Ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation, et des Affaires Rurales)
- Armoiries avec une main (sens héraldique) (Héraldique) Meuble représentant une main (droite par défaut) dans les armoiries. Elle est généralement posée en pal, les doigts vers le chef. Si les doigts sont vers la pointe, on la dit renversée. Il est possible de préciser dans le blasonnement s’il s’agit d’une main droite (dextre) ou gauche (senestre). De même, on précise généralement si elle est appaumée (paume visible - seulement si la main est senestre) ou contre-appaumée (dos de la main). À rapprocher de bras, dextrochère et senestrochère ou sénestrochère.
- D’azur à une main appaumée d’or, au franc-canton coticé d’or et de gueules de douze pièces, qui est de la commune de Le-Chastang de Corrèze → voir illustration « armoiries avec une main »
- (Par analogie) Ce qui a la forme d’une main humaine.
- Et avec ça, je vous mets une main de bananes ?
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booléen
- Synonyme antonomastique de bivalent.
- Qui se rapporte à l’algèbre de Boole, à l’algèbre bivalente.
- Une variable de type booléen ne prend que deux valeurs : vrai ou faux. — (François Pelletier, WinDev 14 Les fondamentaux du développement avec WinDev - Présentation de WinDev Mobile, 2009)
- Inspirée par le fonctionnement des cellules nerveuses des organismes vivants, la logique neuromorphique propose une alternative à la logique booléenne. Ces concepts introduits en 1943 ont conduit à des applications relativement limitées jusqu'à ce jour. — (Hervé Fanet, Micro et nano-électronique: Bases, Composants, Circuits, collection Technologie électronique, Paris : Éditions Dunod, 2006, p. 367)
- Je ne relaterai ici que quelques détails de ma thèse : la redécouverte par Kuntzmann et, partiellement, par moi-même, de la classification du grand logicien Emil Post sur les parties de fonctions booléennes, closes par composition et projection. — (Claude Benzaken, Impressions d’un pionnier de l’informatique, L’Archicube no 20, juin 2016, page 21)
- Ce premier chapitre est consacré à la logique propositionnelle booléenne, qui correspond à la pratique de la déduction sur des énoncés ne pouvant prendre que les valeurs « vrai » ou « faux ». — (Patrick Dehornoy, La Théorie des Ensembles, C&M, 2017, page 196)
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craint
- Participe passé masculin singulier de craindre.
- Ahuri, Jodot hésita, cria, saisit sa poche, la redéposa comme s’il eût craint de ne pouvoir courir assez vite avec ce fardeau… bref, fut mis hors de cause. — (Maurice Leblanc, La Demoiselle aux yeux verts, chapitre 8)
- Troisième personne du singulier du présent de craindre.
- Diégo fume, mon père qui ne fume point, et ne peut supporter l’odeur du tabac, craint de me rendre malheureuse en me donnant un époux oisif les jours de pluie, et qui serait pour lui un voisin très incommode à cause des nombreux cigaritos qu’il fumerait, cigaritos dont le prix augmenterait considérablement notre dépense. — (Sébastien Blaze, Mémoires d’un apothicaire sur la guerre d’Espagne, 1828)
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muscardin
- Espèce de petit mammifère rongeur, d’Europe et d’Asie, nocturne et hibernant, au pelage roux, à queue touffue et avec de grands yeux noirs.
- Le muscardin était autrefois commun dans les haies et taillis, mais il est aujourd’hui de plus en plus rare, suite à la destruction de son habitat par l’homme. Le muscardin passe environ la moitié de sa vie endormi. Lorsqu’il est éveillé, il est toujours dans les arbres, à faire des acrobaties sur les plus fines brindilles, sa queue servant de balancier. — (Corinne Derons, Le muscadin, lunivers-des-animaux.e-monsite.com, 17/08/2018)
- Cépage aux grappes de taille moyenne et de forme cylindrique et compacte, aux baies ovoïdes, noires-bleutées, vinifié avec le grenache, le syrah ou le mourvèdre.
- Le muscardin est un cépage d’appoint qui entre dans la fabrication de plusieurs vins méridionaux. Il leur apporte une note de fraîcheur ainsi qu’un arôme floral. — (Le cépage Muscardin, avis-vin.lefigaro.fr, consulté le 04/02/2019)
- (Désuet) Pastille ou dragée aromatisée au musc, utilisée sous ce nom essentiellement aux XVIe et XVIIe siècles.
- Pour les delicats & plus friands on fait des muscardins. Prenez le tiers d’une noix muscade confite, trois dragmes d’écorce de citron, & aucant de mirabolan confit, demi dragme d’ambregris & autant de musc, du sucre le double de tout & avec le mussilage de la gomme tragacant tirée en eau de buglofe, faites-en des muscardins. — (André du Laurens traduit par Théophile Gelée, Toutes les oeuvres de Me André Du Laurens, sieur de Ferrières, Du Petit-Val, 1621, page 40)
- La matiere ordinaire des Suppositoires, est le miel, commun, cuit en une consistence solide & qui puisse se casser étant refroidi, duquel on fait de petites quilles de la longueur du doigt [...]. On se contente aussi quelque fois de Suppositoires faits avec du Savon coupé en petite pyramide, puis huilé, pour le mieux introduire dans le fondement. Il y en a aussi qui y introduisent des muscardins, en lieu de suppositoires. — (Moyse Charas, Pharmacopée royale galénique et chymyque, Paris, 1676, page 127)
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échevin
- (Histoire) Dans l’empire carolingien (à partir du IXe siècle), juge adjoint du tribunal comtal.
- Il était en effet un peu dur ... d'être obligé de faire fête en bon accueil, lui Charles de Bourbon, à je ne sais quels bourgeois; lui cardinal, à des échevins — (Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, 1831)
- (Histoire) Dans les villes du Nord de la France (puis dans la plupart des villes du royaume de France), magistrat municipal (fonction aujourd’hui dévolue au seul maire qui préside la municipalité au nom du peuple souverain, mais avec des pouvoirs plus limités) dont la charge était de représenter les pouvoirs fondamentaux du souverain sur ses terres, et donc d’y faire appliquer le droit des individus et sociétés, d’y organiser la police et la perception pour lui des taxes et de l’échet.
- Premier, second échevin.
- Le prévôt des marchands et les échevins de Paris.
- Les échevins de Toulouse étaient appelés capitouls.
- On y avait naguère retenu un échevin accusé de malversations et, plus anciennement, un seigneur gagné à prix d’or au parti français ; rien n’était plus convenable qu’un tel lieu de détention. — (Marguerite Yourcenar, L'Œuvre au noir, Troisième partie « La prison », chapitre « L’acte d’accusation », Gallimard, Paris, 1968, page 297)
- (Belgique) (Luxembourg) Membre du collège communal à fonction exécutoire présidé par le bourgmestre, chargé d’un domaine de l’administration communale. Il est élu par le conseil communal en son sein, une entité distincte à fonction décisionnelle (pour une femme, on dit : échevine).
- Le bourgmestre et ses échevins de l’état civil, et des travaux publics.
- Il a été nommé échevin de la culture.
- (Canada) (Désuet) Adjoint au maire, conseiller municipal représentant d’un quartier donné (pour une femme, on dit : échevine).
- Il a été échevin pour le quartier Saint-Roch.
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brigantin
- (Marine) Petit bâtiment à un ou deux mâts, gréé comme un brick, et qui n’a qu’un pont.
- A 2 milles dans l'est-nord-est se trouverait une roche couverte de 2 mètres d'eau, désignée sous le nom de Helen, porté par un brigantin de Dundee qui s'y perdit le 19 avril 1824 : […]. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Le 10 février 1606, il fit mouiller un brigantin dans un de ses ports. — (G. L. Domeny de Rienzi, Océanie ou cinquième partie du Monde, Firmin Didot frères, tome troisième, 1837, page 1)
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coquin
- Le latin coquinus (« culinaire, de cuisine ») peut être accepté du point de vue sémantique (→ voir cuistre issu latin *coquistro de coquere) ; mais le substantif, en latin médiéval coquinus au sens de « mendiant » n’est apparemment qu’une latinisation du français et cela supposerait une formation demi-savante qui ne correspond pas aux formations populaires des mots français issus du latin[2].
- Comme coquet[1] dérivé de coq mais aucun des dérivés ne présentant un sens proche de coquin[2].
- Le dérivé de coque au sens de « coquille » pour désigner un mendiant ou un gueux portant une coquille pour faire le faux pèlerin (→ voir coquillard) est impossible du point de vue chronologique : coquin apparait au douzième siècle[2].
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almandin
- (Minéralogie) Espèce minérale du groupe des silicates, sous-groupe des nésosilicates, de la famille des grenats alumineux ferriques.
- Dans sa composition l’almandin peut parfois équilibrer sinon dépasser le pyrope. — (M. G. Bardet, Géologie du diamant : Généralités, 1973)
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requin
- (Zoologie) Espèce de poisson de mer prédateur de la classe des chondrichthyens (Chondrichthyens), à la silhouette fuselée, hydrodynamique, ayant plusieurs rangées de dents tranchantes à chacune des 2 mâchoires, une nageoire dorsale, deux pectorales, et une nageoire caudale hétérocerque (asymétrique), ayant cinq à sept fentes branchiales sur le côté, et une peau rugueuse (denticules dermiques).
- Pendant que sous la mer profondeLes cachalots et les requinsCes écumeurs géants de l’onde sonoreLibres dévorent le fretinNous autres cloués à la rivière basseOù la bourrasque venteuse a rejetéNotre barque un instant rétiveNous pleurons de sang notre liberté. — (Pierre Dupont, Le chant des transportés, 1848)
- Mon sang se glaça dans mes veines ! J’avais reconnu les formidables squales qui nous menaçaient. C’était un couple de tintoréas, requins terribles, à la queue énorme, au regard terne et vitreux, qui distillent une matière phosphorescente par des trous percés autour de leur museau. — (Jules Verne, Vingt mille lieues sous les mers, 1870)
- Dans la nuit du 27 au 28 décembre, le patron du bateau le Saint-André, de Nice, a capturé, au moyen du palangre, quatre moines ou monges, squales de la famille des requins : deux de 3m,50 de long, et deux de 2m,50. — (Revue maritime et coloniale, 1895, vol.124, page 469)
- De temps en temps, un requin paraissait à la surface avec son cortège habituel de rémoras parasites et de poissons-pilotes. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil, tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Pas plus que nous ne dramatiserons outre mesure les risques encourus, nous ne céderons à ce snobisme pour aventurier de salon, qui consiste à proclamer haut et fort que les requins ne sont pas dangereux quand on sait les prendre ! Prétendre amadouer dans un élément marin qui n’est pas le nôtre des dévoreurs qui peuvent atteindre 10 m de long, mais dont le cerveau ne dépasse guère la taille d’un orange, relève de la plaisanterie. — (Xavier Maniguet, Survivre, comment vaincre en milieu hostile, 1988)
- (Sens figuré) (Familier) Personne avide et cupide qui réussit dans les affaires.
- Tous ces requins veulent manger de la substance intellectuelle « réalisée » par les pauvres Écrivains ou Poètes. Qu'ils se battent donc entre eux. — (Jehan Rictus, Journal quotidien, cahier 150, page 109, 27 octobre 1932)
- Ceux qui n’ont personne dehors sont dans un pétrin abominable s’ils s’endettent avec les requins et ne peuvent rembourser. — (Art Pepper, Laurie Pepper, Christian Gauffre, Straight life, page 228, 1982)
- Pas question pour Villegas de se lier à un « requin de la finance », comme il surnomme son bailleur de fonds italien. — (Pierre Péan, V : enquête sur l'affaire des avions renifleurs et ses ramifications proches ou lointaines, 1984, Fayard)
- Ce diffuseur originaire du pays du sourire qui vend du toc est un requin.
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assassin
- Celui ou celle qui assassine.
- Le chevalier d’industrie, la fille de joie, le voleur, le brigand, et l’assassin, le joueur, le bohème sont immoraux, et le brave bourgeois éprouve à l’égard de ces « gens sans mœurs » la plus vive répulsion. — (Max Stirner, cité dans Le Stirnérisme, Émile Armand, 1934)
- Les foules annamites endureront-elles longtemps les assassins payés par la Démocratie ? — (Paul Nizan, Les chiens de garde, 1932)
- Qu’il est joli garçon l’assassin de papa ! — (Georges Fourest, La Négresse blonde, 1909)
- Il était question dans la complainte d’un assassin qui expose aux juges les raisons qui l’ont poussé à tuer sa maîtresse. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- L’assassin a été pris.
- On a poursuivi les assassins.
- Il est tombé sous les coups d’un assassin.
- Il a été blessé par un assassin.
- Crier à l’assassin.
- Nom donné à une mouche, un grain de beauté factice. Le Nouveau dictionnaire universel de Prosper Poitevin ( 1868 ) la définit comme placée sous l’œil ( voir assassine ).
- On reconnaît encore dans l’empire des modes une autre sorte d’assassins. Ce sont, parmi les mouches dont les femmes se couvrent le sein, de petites bandes affectant la forme oblongue, comme pour cacher une blessure au cœur.— (Georges Touchard-Lafosse, Chroniques de l'oeil-de-boeuf)
- Vous auriez beau être friséePar anneaux tombants sur le sein,Sans un amoureux assassinVous ne seriez guère prisée. — (cité par Louis Monmerqué, Les Historiettes de Tallemant des Reaux)
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gain
- Profit que l’on tire d’une entreprise, d’un travail, d’un commerce, d’une vente, etc.
- Gain considérable.
- gain médiocre.
- gain illicite.
- gain honnête.
- Travailler pour le gain.
- Vivre de son gain.
- Il est âpre au gain.
- L’amour du gain.
- L’appât du gain.
- Il a dépensé en un mois le gain de dix années.
- Succès, victoire, avantage que l’on a dans une entreprise, dans une affaire.
- A la fin, il était si las de ce gain perpétuel, qu’il aurait donné tout au monde pour perdre une seule fois; mais son bonheur le poursuivait avec un acharnement implacable. — (Charles Deulin, Cambrinus)
- (Électronique) Rapport entre la valeur d'entrée et celle de sortie de la tension, de l’intensité ou de la puissance d’un montage. Il est généralement exprimé en décibel.
- En général, les transistors de puissance ont un gain plus faible que les transistors de faible signal.
- Le gain issu de cette fonction de transfert est représenté par la courbe rouge, « proche » du gabarit donné. — (François Lavallou, « Le complexe industriel », Les nombres complexes, Bibliothèque Tangente no 63, mai 2018, page 146.)
- (Par extension) (Télécommunications) Capacité d’amplification d’une antenne.
- Très grossièrement on peut dire que pour la même fréquence d’utilisation, les dimensions d’une antenne seront d’autant plus grandes que son gain sera élevé et son lobe principal plus étroit. — (Antenne radioélectrique sur l’encyclopédie Wikipédia )
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marin
- Qui appartient à la mer.
- Enfin, comme à dessein de le rendre plus complexe, des odeurs de caroube, de denrées coloniales, de goudron, d'air marin arrivaient puissamment du port et se mêlaient à celles qui montaient des pavés et des caves. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 42)
- Il plongea ensuite entre ses cuisses, là où la matrice avait le goût salé des embruns marins. — (Philippe Morvan, Ours, Calmann-Lévy, p.199, 2018)
- Veau, loup, cheval marin.
- Terrains marins : Couches du sol qui ont été formées par des alluvions de la mer.
- Les dieux marins : les dieux de la mer.
- Qui est spécialement destiné à la marine.
- Carte, aiguille marine.
- Lieue marine : Lieue d’un vingtième de degré de latitude et qui vaut environ 5 555 mètres.
- Trompette marine : → voir trompette
- Avoir le pied marin : Savoir marcher sans difficulté à bord d’un vaisseau agité par le mouvement de la mer.
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nain
- De toute petite taille.
- Arbre nain, bonsaï, buisson.
- Buis nain, buis qui ne devient jamais aussi grand que le buis ordinaire.
- Caniche nain, variété de petite taille de cette race de chien.
- Étoile naine, étoile de faible luminosité intrinsèque.
- Mur nain, muret.
- Rosier nain, Capucine naine, variétés de petite taille de ces plantes.
- Œuf nain, œuf de poule qui ne contient point de jaune.
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franciscain
- (Religion) Relatif à l’ordre religieux des frères mineurs fondé par François d'Assise.
- Il est très pieux, est devenu tertiaire franciscain […] — (Green, Journal, 1950-54, page 131)
- Relatif au François, commune française située dans le département de la Martinique.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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concitoyen
- Citoyen de la même ville qu'un autre et, par extension, de la même région, de la même nation.
- Quand on l'eut trouvé dans la foule des électeurs du palatinat de Sandomir, qu'on l'eut mis sur un char, traîné au milieu des comices, salué de génuflexions et de houras unanimes, il ne douta point que ce ne fût une raillerie, et que ses concitoyens ne se jouassent de lui. — (Narcisse-Achille de Salvandy, Histoire du roi Jean Sobieski et du royaume de Pologne, livre 5 : Suite des travaux de Jean Sobieski et règne de Michel Korybuth Wisniowieçki (1668-1673), Paris : chez Didier, 1855, page 345)
- Ses concitoyens le regardaient comme un homme d'une grande opulence. Il possédait cinquante feddans de bonne terre; cinq gamousses, dix bœufs mugissaient dans ses étables. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans "Trois contes de l'Amour et de la Mort", 1940)
- Certains auteurs utilisent en effet le terme de compatriote pour désigner les Canadiens français, alors que les Canadiens anglais, eux, ne sont que leurs concitoyens, distinction importante, à n'en pas douter. Cet usage distinctif marque bien le sentiment des auteurs d'appartenir à une nation et celui de n'avoir avec les Anglo-Canadiens que des liens contractuels ou administratifs. — (Chantal Bouchard, La langue et le nombril, Presses de l'Université de Montréal (PUM), 2020, page 179)
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tint
- Troisième personne du singulier du passé simple de tenir.
- Il n’y tint plus, repoussa d’un coup de pied courtepointe et plumasse. Assez hésitaillé ! Il avait menti mais n’avait pas juré sur l'Évangile. — (Jacqueline Mirande, Crime à Hautefage, chapitre 6)
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agrarien
- Qui a rapport aux lois agraires.
- Partage agrarien.
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flint
- Verre en cristal servant avec le crown-glass à faire les lentilles achromatiques des microscopes ; il est constitué par trois atomes de quadrisilicate de plomb et deux atomes de quadrisilicate de potasse.
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fantassin
- Qui concerne les fantassins.
- Nous le répétons, c’est précisément à cause de cela qu’elles [(les Amazones)] devaient être adoptées comme symbole de la cavalerie du beau sexe ; si elles eussent réellement combattu à cheval, il est probable qu’elles auraient acquis une renommée fantassine. Ainsi va le monde, ainsi vont les proverbes. — (Albert Cler, La Comédie à cheval : ou manies et travers du monde équestre, Ernest Bourdin, Éditeur, Paris, 1842)
- Pour lui, partout où l’on ne pouvait circuler à cheval, on était esclave, enfermé dans d’étroites limites. Le galop était une évasion ; le pas fantassin, une sujétion. — (Maurice Constantin-Weyer, Un homme se penche sur son passé, 1928, réédition Nelson, page 65)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.