Dictionnaire des rimes
Les rimes en : échelette
Mots qui riment avec "ette"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "échelette".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : aite , aites , ept , ète , ètes , ette , ettes , aîte , ête et êtes .
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gambette
- (Familier) Petite ou jolie jambe.
- Les bras d’Anonyme — qui était à tel point plongé dans ses calculs géométriques qu’il ne s’aperçut même pas de ma présence ; et moi, le frappant à l’épaule, je le détournai de la contemplation de certaines gambettes qui sautillaient de l’autre côté de la rue. — (Ippolito Nievo, Anti-aphrodisiaque pour l’amour platonique, 1851 (première parution 1956) ; traduit de l’italien par Muriel Gallot, 1986, page 67)
- Déjà les boys et les danseuses faisaient la haie en chantant un chœur tonitruant et en tortillant des gambettes... — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre I, Série noire, Gallimard, 1956, page 12)
- On dit que j'ai de belles gambettes.
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crête
- Excroissance charnue que les coqs et quelques autres gallinacés ont sur leur tête.
- La gent qui porte crête au spectacle accourut. — (Jean de la Fontaine, Fables VII, 12. - cité par Littré)
- Ne me regarde pas comme ça avec ta mèche en crête de poussin, et tes mains ouvertes, comme Jésus-Christ, pour qu’on y mette des clous… — (André Malraux, La condition humaine, 1946, réédition Folio Plus Classiques, 2019, page 201)
- C’est comme pour appeauter un tétras, rien de plus simple. Tu tends une feuille de chiendent entre tes deux pouces et tu souffles dans l’intervalle. Tu vois arriver le coq, la crête droite, écarlate et le collet ébouriffé. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Proéminence charnue sur la tête de quelques reptiles…
- Et leur tête hideuse Dépasse encor son front [de Laocoon] de sa crête orgueilleuse. — (Jacques Delille, Énéide, II.- cité par Littré)
- Huppe qui orne la tête de divers oiseaux.
- La crête d’une alouette.
- Pièce de fer en forme de crête qui surmonte un casque ou autre coiffure semblable.
- (Par extension) Ornement en forme de crête.
- Une crête de pourpre en relève l’orgueil [du casque]. — (Jacques Delille, Paradis perdu, IX.- cité par Littré)
- Ligne de points hauts d'un relief séparant deux versants opposés.
- Élevons-nous, avançons vers les grandes crêtes, vers les sommets escarpés des grandes chaînes. — (Cuv., Révol. page 24. - cité par Littré)
- Le pic de Ternetiu élève sa crête parmi les nuages à douze cents mètres d’altitude. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil ; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Je me rappelai le vol dans le fameux « pot au noir », le long de la côte de l’Amérique du Sud, où je fus obligé de raser les flots jusqu’à tremper les roues du Nungesser-Coli dans la crête d’une haute vague. — (Dieudonné Costes & Maurice Bellonte, Paris-New-York, 1930)
- Quand on remonte de Toul vers le Nord-Ouest, le paysage n'est pas sans grandeur. Ce sont de larges creux boisés ; et la vue découvre à vingt ou trente kilomètres quelque crête plus sévère. — (Alain, Souvenirs de guerre, page 9, Hartmann, 1937)
- Il fila dans sa voiture par les crêtes qui bordent le canal des Ardennes, et eut l’occasion de s’arrêter dans un village perdu, pour demander son chemin. — (André Dhôtel, Le Pays où l’on n’arrive jamais, 1955)
- (Histoire) Partie la plus exaltée du parti montagnard à la Convention.
- (Agriculture) Terre relevée sur les bords d’un fossé qui sépare deux champs.
- (Architecture) L’ensemble des tuiles faîtières d’un toit.
- Le chaperon d’une muraille.
- (Architecture) Partie supérieure du glacis ou parapet du chemin couvert.
- (Militaire) Ligne de feu d’une redoute.
- (Anatomie) Saillie osseuse, étroite et allongée.
- La crête de l’os des iles.
- (Dentisterie) Éminence allongée, constituée de deux arêtes.
- (Botanique) Sorte d’axe plat et angulaire.
- Petite passementerie à dent comme une crête, sorte d’agrément, servant à border ou encadrer des rideaux, des sièges, etc.
- Un magasinier au teint bilieux qui inscrivait des chiffres sur un carnet en contrôlant un stock de ballots et de crêtes l'entendit et dressa l'oreille. — (Jean Ray, Harry Dickson, La Flèche fantôme, 1932)
- Tas de blé qui est dans un bateau et qui est élevé en forme pyramidale.
- Mettre du blé en crête.
- (Typographie) Signe diacritique en forme d’une ligne verticale suscrite et utilisé principalement pour indiquer un ton moyen dans l’écriture de certaines langues tonales.
- Ce système nous fait économiser trois signes : le circonflexe [ ̂], l’inflexe [ ̌] et la crête [ ̍] ; il nous permet sur une machine à écrire de faire un clavier sango en ne transformant que quatre touches maximum pour [ɛ] [ɔ] [ ́] et [ ̀]. — (Marcel Diki-Kidiri, Le sango s’écrit aussi... : Esquisse linguistique du sango, langue nationale de l’Empire centrafricain, collection « Langues et civilisations à tradition orale », numéro 24, 1977, Paris : SELAF, page 52)
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pochette
- Petite poche, petit sac, petite enveloppe.
- Cette petite fille avait les mains dans les pochettes de son tablier.
- Elle notait surtout deux petites pochettes en toile blanche, brodées chacune d'une initiale, et qui contenaient les serviettes. — (Georges Simenon, Le Blanc à lunettes, chapitre III, Gallimard, 1937)
- Enveloppe de papier, de plastique ou de carton servant d’emballage.
- La finesse des bas nylon est évaluée en deniers et inscrite sur la pochette ; le chiffre correspond au titrage du fil ; plus il est bas, plus le fil, donc le bas, est fin. — (Geneviève de Corbie, Savoir équiper et entretenir sa maison, Paris : chez Gautier-Languereau, 1965)
- Le cadeau ou objet publicitaire de faible valeur est largement utilisé en de nombreuses occasions.[…]. Les classiques sont les stylos à bille, les briquets, les calendriers, les porte-clefs, les sacs, les pochettes d’allumettes, les cartes à jouer. — (Rémi-Pierre Heude, Guide de la communication pour l’entreprise, page 60, Éditions Maxima, 2005)
- (Philatélie) Dispositif composé de deux morceaux de plastique fin soudés entre eux, dont un gommé, destiné à présenter un timbre dans un album sans l'abîmer.
- (Pêche) Petit filet de pêche.
- Tendre une pochette.
- Mouchoir destiné à être mis dans une petite poche.
- Ses airs penchés, sa ravissante et luxueuse pochette de soie, son bracelet montre en or, le fard étalé sur ses joues le tenaient quitte de manifester son opinion. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- 4 septembre 42 – Il avait un horrible costume sur lequel l’œil de maman s’attardait et une « pochette » dont on apercevait la dentelle. Aïe ! Heureusement qu’il a des humanités ! — (Benoîte et Flora Groult, Journal à quatre mains, Denoël, 1962, page 228)
- (Musique) Petit violon, autrement appelé poche, de 20 à 30 cm de long utilisé par les professeurs de danse au XVIIIe siècle.
- Jouer de la pochette.
- Figure-toi une pochette terminée par une tringlette en fer qu'on appuie par terre, afin de la faire pivoter à volonté. — (Maxime Du Camp, Le Nil: Égypte et Nubie, 1854)
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flette
- (Marine) Petite embarcation au service d'un bateau plus gros.
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forjette
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe forjeter.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe forjeter.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe forjeter.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe forjeter.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe forjeter.
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pichenette
- Coup de doigt que l’on donne du majeur ou de l'auriculaire, lorsque, après l’avoir plié et raidi contre le pouce, on le lâche sur le visage, le nez, les oreilles, etc.
- Il jouait on ne sait quel effrayant jeu de cache-cache avec la mort ; chaque fois que la face camarde du spectre s’approchait, le gamin lui donnait une pichenette. — (Victor Hugo, Les Misérables, 1862)
- D’une pichenette il fait disparaître un grain de poussière égaré sur sa manche, puis, automatiquement, en faisant aller les bras, il manœuvre en criant : une, deux ; une, deux. — (Georges Courteline, Le commissaire est bon enfant, 1899)
- On remarqua soudain qu’il rajustait sa perruque et faisait des pichenettes sur son jabot, d’où l’on augura que la voiture était en vue. — (René Boylesve, La leçon d’amour dans un parc, Calmann-Lévy, 1920, réédition Le Livre de Poche, page 47)
- Tout en trempant le croissant dans le café au lait et donnant des pichenettes à son journal pour qu’il pût se tenir grand ouvert sans qu’elle eût besoin de détourner son autre main des trempettes, elle disait : « Quelle horreur ! Cela dépasse en horreur les plus affreuses tragédies. » — (Marcel Proust, Le Temps retrouvé, chapitre II, 1927 ; édition Gallimard)
- De temps en temps, mon père ouvrait la bouche et attrapait au vol une pastille qu’il avait lancée en l’air d’une pichenette de l’index. — (Patrick Modiano, Livret de famille, Gallimard, collection Folio, 1977, page 59)
- Vargas inventait des histoires du haut de sa montagne, puis il leur donnait une pichenette et les regardait dévaler la pente. — (Antoine Bello, Les Producteurs, édition Blanche, 2015, page 256)
- (Informatique) Dans le contexte des téléphones intelligents, mouvement horizontal ou vertical rapide de l’index sur l’écran tactile.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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bûchette
- Petit morceau de bois sec et menu, notamment utilisé dans les écoles pour l'apprentissage du calcul.
- J’appris à compter avec un boulier. Utilisions-nous des bûchettes ? Je ne le crois pas. Nous n’avions certainement pas comme les jeunes écoliers d’aujourd’hui un petit sac à coulisse, contenant tout un matériel à compter : bûchettes, jetons, dés, pièces de monnaie et billets… — (Édouard Bled, « Mes écoles », Robert Laffont, 1977, page 46.)
- Ces petits apprenaient à compter avec des bûchettes, des bouts d’allumettes, des boutons, des cailloux. — (Édouard Bled, « Mes écoles », Robert Laffont, 1977, page 256.)
- (Par analogie) Bouton ayant une forme de bâtonnet, notamment pour fermer un brandebourg.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (En particulier) Décoration en forme de bâtonnet, utilisé comme symbole et signe honorifique scout.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Par analogie) Fromage ayant une forme de bâtonnet, en particulier du fromage de chèvre.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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quadrette
- Aux jeux de boules, équipe de quatre joueurs (composée en principe de deux tireurs et deux pointeurs).
- MM. Michallet, Vollaire, Constant et Favre, à peu de choses près, étaient placés ex-æquo avec la quadrette Pin. — (Lowius-Weigel, Grand concours de boules du Lyon républicain des 3, 4 et 5 juin 1894 - Compte-rendu critique, Waltener, 1894, page 15)
- Mais ce lundi des premiers beaux jours, la température est lourde au possible, il y a de l’orage dans l’air, et notre prodigieux tireur Trux fait merveille, bien secondé par son second, Fontrobert, qui, embarquant de jolies positions, vont mener tout droit la quadrette Martin-Rey-Garon et Le Vitrier à la Fanny. — (Boulus, Chronique des boules, Le Rappel Républicain, Lyon, 20 avril 1904, page 3)
- Ce qui fait la force de la quadrette de la Boule Amicale du Puy, c’est surtout son homogénéité. Lorsqu’une décision doit être prise, pas de longues palabres, mais un court échange de vues, et immédiatement un conseil de Plocq, plutôt qu’un ordre, oriente la suite des opérations. Pas de pointeurs qui cherchent le passage de leur boule mais des équipiers qui écoutent aveuglément et en confiance leur chef de quadrette. — (André Fanger, La semaine bouliste, Le Journal, 29 juin 1929, page 6)
- On peut jouer en tête-à-tête, en doublette (deux équipes de deux joueurs), en triplette (deux équipes de trois) ou encore en quadrette (deux équipes de quatre, formule plus rare). — (Hélène Vouhé, « Le métal, ça s'travaille » : La pétanque, ou comment la technique transforme un monde régi par la chance, dans Jeux rituels: dédiés à la mémoire d’Éric de Dampierre et en hommage à sa vision de la recherche, Centre d’Études Mongoles et Sibériennes/Klincksieck, 2000, page 355)
- (Commerce) Support, cadre généralement en plastique, mais aussi cartonnage destiné à maintenir par quatre des articles destinés à la vente.
- Les pots de yaourt en carton de la marque Malo sont réunis par une quadrette en plastique.
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frisette
- Petite boucle de cheveux frisés.
- Et puis c’était moi que ma mère aimait le mieux. Elle me disait : Viens, Berthe, que je te fasse des frisettes et que j’arrange bien tes cheveux. — (Charles-Louis Philippe, Bubu de Montparnasse, 1901, réédition Garnier-Flammarion, page 172)
- Plus d’une fille eût envié ses cheveux bruns et abondants, mais elle les disposait si simplement, sans bouffants ni frisettes, que la beauté de cette parure naturelle pouvait passer inaperçue. — (Ernest Pérochon, Les Gardiennes, 1924, réédition Les Moissons, 2021, page 61)
- Mon bonnet tenait à peine sur toutes ces horribles frisettes. — (Colette Vivier, La maison des petits bonheurs, 1939, réédition Casterman Poche, page 196)
- Et voilà que sur le tard, devenu aussi laid et ridicule qu’il avait pu être mignon, des pardessus trop longs et une calvitie pâle et luisante couronnée de frisettes grasses, il épouse une veuve. — (Marcel Jouhandeau, Chaminadour, Gallimard, 1941 et 1953, collection Le Livre de Poche, page 376)
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bavette
- Bavoir, petite pièce de tissu qu’on attache sous le menton des jeunes enfants pour recevoir la bave, la salive qui coule souvent de leur bouche.
- Mettre une bavette à un enfant.
- Partie de tablier, couvrant la poitrine.
- En toute saison elle portait un mouchoir d’indienne fixé dans le dos par une épingle, un bonnet lui cachant les cheveux, des bas gris, un jupon rouge, et par-dessus sa camisole un tablier à bavette, comme les infirmières d’hôpital. — (Gustave Flaubert, Trois Contes : Un cœur simple, 1897)
- Pièce de cuir protégeant la poitrine. Partie de tablier ou de salopette couvrant la poitrine.
- (Spécialement) (Équitation) Pièce de cuir reliée à la selle, protégeant le passage de sangle du cheval des éventuels coups de sabots de ses jambes antérieures lors des sauts d’obstacles.
- (Architecture) Bandes de métal assurant l’étanchéité d’une couverture, du devant d’une fenêtre etc.
- (Automobile) Protection à l’arrière des passages de roue d’une automobile pour éviter les projections de boue.
- (Boucherie) Pièce de viande bovine provenant du flanc de l’animal.
- Certains plats restent à la carte toute l’année : frisée aux lardons, bouquet de crevettes sauce cocktail, gambas flambées au pastis, bavette d’aloyau à l’échalote, tête de veau sauce gribiche […]. — (Petit Futé Seine-et-Marne, 2008, p.103)
- Repli de peau au niveau de la gorge que peut présenter une oie (une oie de Toulouse).
- Or, chose singulière, lorsqu'on parcourt la région de l'élevage de cette race d'Oies, on n'en aperçoit que fort peu qui présentent la dite bavette. On aurait de la peine à trouver dix oies à bavette à la célèbre foire de la Saint-Luc à Grenade-sur-Garonne ; […]. — (Ch. Tallavignes, « L'oie de Toulouse », dans la Revue de viticulture, vol. 28, 1907, p. 659)
- (Normandie) Écume du bord de la mer.
- Masque chirurgical ou masque en tissu employé lors de l'épidémie de COVID-19.
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concept
- Idée abstraite et générale ; abstraction.
- En tant que concept politique, l’État-nation se caractérise par une autorité à base territoriale, et non par des conceptions universalistes, extra-territoriales. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992)
- Le drame ivoirien mêle inextricablement ces deux dimensions et a abouti à partir de la tentative d’instauration du concept d’« ivoirité » à une coupure du pays en deux et à une situation de guerre civile. — (Christian Pradeau & Jean-François Malterre, Migrations et territoires, dans Les cahiers d'Outre-Mer n° 234/vol. 59, Presses Universitaires de Bordeaux, 2006, p. 199)
- Le concept de remplacement des gens que l'on fréquente et qui nous sont proches par des humanoïdes est évidemment puissant et traumatisant car il suscite le doute et la paranoïa aiguë. — (Stéphane Benaïm, Les extraterrestres au cinéma, La Madeleine (59) : Éditions LettMotif, 2007, p. 72)
- (Marketing) Idée générale de quelque chose
- Un concept produit
- L'innovation de Redbull, c'est le produit, la taurine, et le concept, les sports extrêmes.
- (Philosophie) Vue de l’esprit, idée qu’on se fait d’une chose en la détachant de son objet réel.
- La Scolastique […] a accrédité une mentalité qui n’a pas prise sur le réel, qui tient pour légitimes certaines illusions structurales de notre esprit : notre tendance à réaliser nos concepts et à réifier toutes choses. — (Louis Rougier, Histoire d’une faillite philosophique: la Scolastique, 1925, éd.1966)
- Que sont-elles donc et que signifie ce problème : concevoir les idées transcendentales comme représentant des réalités ? Les idées ne sont ni des concepts ni des intuitions. Donc elles ne représentent rien de réel. — (Émile Boutroux, La philosophie de Kant, Librairie Philosophique J. Vrin, 1926, p. 168)
- Et elle repose, selon le père Émile Shoufani, grec catholique, sur un concept erroné ou tout au moins obsolète : les chrétiens de Terre sainte. Un mythe. — (Catherine Dupeyron, Chrétiens en Terre sainte: Disparition ou mutation, Albin Michel, 2007, chap.2)
- (Péjoratif) Personne étrange, sortant du lot.
- Jean-Pierre – C’est ma belle-mère… C’est un concept. — (Ma sorcière bien-aimée, Les Nuls)
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ramette
- (Papeterie) Paquet de papier, généralement de format in-quarto ou A4, et contenant un nombre de feuilles variant de 125 à 500 selon le grammage.
- Une ramette de papier à lettres, de papier à machine.
- Les feuilles de route formaient des piles aussi rectilignes que des ramettes pour imprimante. — (Daniel Nayeri, Brigade des crimes imaginaires, dans Brigade des crimes imaginaires et autres histoires fantastiques et déglinguées, traduit de l’anglais par Valérie Le Plouhinec, Hélium, 2008, page 64)
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maisonnette
- Maison basse et petite.
- Elle avait lu Paul et Virginie et elle avait rêvé la maisonnette de bambous, le nègre Domingo, le chien Fidèle. — (Gustave Flaubert, Madame Bovary, Michel Lévy frères, Paris, 1857)
- Celle-ci, mariée à un ingénieur du P.-L.-M., vivait avec ses trois enfants, dans une maisonnette que le ménage avait fait élever, après la guerre, sur un lotissement de Brunoy. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- (Par analogie) — Devant la maison il y a un gros arbre et dans cet arbre il y a une maisonnette en bois pour les petits « zozios ». Elle leur donne à manger souvent surtout en ce moment (il y a beaucoup de neige et il fait froid) […]. — (Chantal Port, Moi Vegas, on ma tué, Edilivre, 2007, page 23)
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musette
- (Musique) Instrument de musique à vent dont le soufflet est actionné par le mouvement du bras, genre de cornemuse champêtre ; cabrette ; piva
- Jouer de la musette, danser au son de la musette.
- Tu vois, Tiennet, que toutes ces affaires-là sont bien innocentes ; mais c’est à présent qu’il faut nous expliquer tous les trois, mes amis ; car voilà Joset qui se met dans la volonté d’employer son premier gage (ayant jusqu’à cette heure tout donné en garde à sa mère) à faire achat d’une musette, et comme il dit qu’il est mince ouvrier, et que son cœur voudrait retirer la Mariton de ses fatigues, il prétendrait se faire cornemuseux de son état, parce que, de vrai, on y gagne gros. — (George Sand, Les Maîtres sonneurs, George Bell and sons, 1908, page 46)
- (Musique) (Par métonymie) Air fait pour cet instrument, ou dont le caractère lui convient.
- Jouer, chanter, composer, danser une musette.
- (Danse) Danse française des XVIIe et XVIIIe siècles, fréquente dans les suites de danses de Couperin, Rameau, Bach, etc.
- (Musique) Musique d’accompagnement de ces types de danses.
- (Par ellipse) Bal musette.
- Le milieu dans lequel j’ai vécu à Montmartre, avant la guerre, m’a inspiré Jésus-la-Caille. On ne disait déjà plus des « tatas », des « gâcheuses ». Ces jeunes gens s’appelaient entre eux « mon Jésus ! » et bien qu’ils fussent assez discrets, les patrons de musette accrochaient dans leurs bals des pancartes mentionnant en grosses lettres : « Les messieurs sont priés de ne pas danser ensemble. » — (Francis Carco, Jésus-la-Caille : Le vrai visage de Jésus-la-Caille, Le Mercure de France, Paris, 1914)
- Je ne sais pourquoi j'allais danser à Saint-Jean, aux musettes, mais il m'a suffit d'un seul baiser pour que mon cœur soit prisonnier… — (Léon Agel, « Mon amant de Saint-Jean », 1942)
- (Musique) Hautbois piccolo.
- (Par analogie) L’un des jeux d’anche de l’orgue et de l’harmonium.
- Sac, généralement porté en bandoulière, dans lequel les soldats, les touristes, les écoliers, etc., enferment des provisions ou des objets divers.
- La tente dressée, je m’occupai de panser mes pieds écorchés, avec de la chandelle que je gardais en réserve dans ma musette. — (Octave Mirbeau, Le Calvaire , 1886)
- Avec ton fusil, ton sac, ta boîte à masque, tes deux musettes, tu devais être un si petit soldat sur le quai de la gare ! — (Jean Anouilh, Le Voyageur sans bagage, 1937)
- Deux musettes croisaient leurs bretelles sur sa poitrine, et il portait sur son épaule le cou d’un sac qui pendait dans son dos. — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 80)
- Maurice louvoie, feinte, court, on dirait un footballeur poussant un invisible ballon dans une forêt de joueurs immobiles. Je le suis en serrant ma musette sur mon flanc pour qu'elle ne me batte pas les jambes. — (Joseph Joffo, Un sac de billes, 1973)
- C'est dans la musette ! : c'est gagné, c'est dans la poche !
- Le mec aux musettes, il s’était crevé comme une grenade lui, c’est le cas de le dire, du cou jusqu’au milieu du pantalon. — (Louis-Ferdinand Céline, Guerre, Gallimard, 2022)
- (Équitation) Sac qu'on attache au cou des chevaux et dans lequel ils mangent l'avoine.
- (Zoologie) Variante de musaraigne musette (mammifère insectivore).
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girouette
- Forme féminine de girouet (1487), de girer[1] et, pour la finale, des mots comme rouet, pirouet pour le masculin, rouette, pirouette pour le féminin.
- Altération de l’ancien français wirewire (« girouette »), wirewite (« clocher, paroisse ») (1160-74), emprunt à l'ancien normand wirewite expliqué par le vieux norrois veðrviti (« girouette »)[2] , composé de veðr (« beau ou mauvais temps, vent ») et de viti (« signal ») ; sous l’influence de girer pour le radical et pirouette pour la finale.
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jeannette
- Croix d’or suspendue au cou.
- Madame Magloire avait un bonnet blanc à tuyaux, au cou une jeannette d’or, le seul bijou de femme qu’il y eût dans la maison. — (Victor Hugo, Les Misérables, 1862)
- Elle portait des boutons de turquoise aux oreilles, une jeannette au cou, un ruban de velours bleu dans les cheveux. — (Émile Zola, Le Ventre de Paris, Georges Charpentier, Paris, 1873)
- Comme la vieille fille s'écartait, outrée, tripotant sa jeannette, elle découvrit la bonne, Anna, en coiffe d'Auray, qui marchait sur son ombre. — (Hervé Bazin, Cri de la chouette, Grasset, 1972, réédition Le Livre de Poche, page 36)
- Sorte de planche à repasser les manches.
- La jeannette est une petite planche qui permet un repassage minutieux des emmanchures, des manches et des poignets. — (Louise Robitaille, Qui aime repasser?, Cahier Week-end du Journal de Montréal, 15 octobre 2022)
- (Botanique) (Familier) Nom vernaculaire ambigu désignant tantôt le narcisse des poètes (Narcissus poeticus), tantôt le narcisse jaune (Narcissus pseudonarcissus); ce dernier est d'ailleurs appelé plus spécifiquement "jeannette jaune".
- Elle indiqua, du menton, la fenêtre, le ciel pur, la vallée visible entre les feuilles étroites et les bourgeons aigus … - Je voudrais allez par là … Rapporter des jeannettes jaunes. — (Colette, Duo, 1934)
- (Scoutisme) Jeune scoute féminine âgée de 8 à 12 ans.
- A neuf ans elle avait voulu entrer dans ce mouvement scout, elle avait entendu dire que les jeannettes faisaient leur promesse et ce mot l'avait littéralement transportée. — (Véronique Olmi, Les évasions particulières, Le Livre de Poche, 2022)
- (Belgique) (LGBT) (Injurieux) Insulte homophobe, tapette.
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moyette
- (Agriculture) (Régionalisme) (Normandie) Petite meule de blé ou de seigle.
- Dans les étés excessivement pluvieux de 1828 et 1829, je me suis très bien trouvé de l’adoption d’une méthode usitée dans quelques cantons de la Normandie, et qui consiste à mettre le blé, après le faucillage, en meulons ou moyettes, qui se font de la manière suivante : on place sur un endroit sec et élevé des champs une javelle, que l’on replie sur elle-même vers le milieu de la longueur de la paille, en sorte que les épis ne posent pas à terre, mais viennent s'appuyer sur l’extrémité opposée de la javelle. (Calendrier du bon cultivateur,ou Manuel de l’agriculteur praticien -1830)
- Pour établir une moyette, on pose d'abord à terre une javelle, dans un lieu élevé du billon ; on replie cette javelle sur elle-même, en soulevant les épis d’une main que l’on passe par dessous, pendant que l’on appuie l’autre bras sur le milieu de la javelle, et l’on ramène ainsi les épis sur l’extrémité opposée de la javelle ; [...]. — (Christophe Mathieu de Dombasle, Moisson dans les saisons pluvieuses, in Le Cultivateur, journal des progrès agricoles, juillet 1830, page 8)
- Ah ! la moyette, c’est encore elle, dans cette saison assurément, qui a sauvé notre récolte ! Sans la moyette, qu’aurions-nous fait par ces temps exceptionnellement humides ? Tout aurait germé, ou à peu près ! — (E. Cassé, Sur l’ensilage, in Journal de l’agriculture, année 1882, tome IV : octobre à décembre, page 138)
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fauvette
- (Ornithologie) Petit oiseau passereau insectivore et chanteur à bec court, tête souvent bombée et queue étroite, parfois redressée. Au sens strict, les fauvettes sont les 18 espèces du genre Sylvia.
- Soit pour des mésanges, des fauvettes, des becs fins comme les hirondelles : ça détruit la vermine! — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Comme pour tous les passereaux insectivores, la migration des fauvettes se déroule de nuit, avec un départ environ une heure après le coucher du soleil et s’arrête peu avant l’aube, vers 5-6 heures du matin. — (LPO, La migration des fauvettes bat son plein ! [1])
- Avec elles, je me fais l'effet d'être dans une ménagerie, sauf que mes fauves sont des vieilles fauvettes ! — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, collection Le Livre de Poche, page 37)
- (Ornithologie) (Canada) Nom sous lequel ont été longtemps mais erronément désignées les parulines à cause de la ressemblance de leurs moeurs et de leur apparence générale, en dépit de leur appartenance à une famille complètement différente (i.e. celle des parulidés).
- Comme élément générique, paruline est attesté depuis Ouellet et Gosselin (1983), où il a été introduit pour remplacer fauvette dans la désignation de tous les Embérizidés de la sous-famille néarctique des Parulinés. — (Christiane Hageman. 2000. Histoire des noms techniques des oiseaux du Québec de l'ordre des passériformes évolution des éléments génériques (1861-1993), Mémoire présenté pour l'obtention de la maîtrise en études françaises, Université de Sherbrooke, Bibliothèque Nationale du Canada, page 131)
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mouflette
- Moufle, système de plusieurs poulies dans la même chape.
- Mouflettes à poulies inégales et à cordons parallèles. — (Cours de mécanique appliquée aux machines, Jean Victor Poncelet, 1826)
- Crotte de nez.
- Dans le jargon des enfants, on appelle une crotte de nez une mouflette.
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montagnette
- (Familier) Petite montagne.
- (Alpes) (Construction) Espèce d’habitation temporaire de montagne, mieux aménagée qu’un chalet et comportant des aménagements pour le bétail.
- La montagne et le village peuvent se dédoubler. À la partie inférieure de la zone pastorale, parfois même au-dessous de cette zone, existe alors la montagnette. Toujours occupée par les animaux au printemps et à l’automne, la montagnette est essentiellement un habitat pastoral, mais parfois elle possède des cultures, de sorte qu’elle doit être définie tantôt comme une montagnette pastorale, tantôt comme une montagnette pastorale agricole. Sous l’une comme sous l’autre forme, la montagnette n’est pas particulière aux Alpes françaises ; elle n’est autre, en effet, que le mayen du Valais, le Vorsass ou Voralm de la Suisse allemande, le Maiensass allemand, la casolare italienne du Tyrol, le fourest du Val Pellicce, la casina du Valcamonica, le stavolo des Alpes carniques. — (Philippe Arbos, La Vie pastorale dans les Alpes françaises : étude de géographie humaine, A. Colin, 1922)
- Le bas de l’étage pastoral, parfois même la bande située au-dessous, tôt débarrassés de neige, reçoivent le bétail au printemps et à l’automne : la montagnette des Alpes françaises, le mayen du Valais, le Vorsass ou Voralm de la Suisse allemande, le Maïensass allemand, la casolare italienne du Tyrol, la casina du Val camonica, le stavolo des Alpes carniques, autant de noms pour désigner cette station, — nous négligeons les nuances d’exploitation entre la montagnette pastorale et la montagnette agricole. — (Maximilien Sorre, Les Fondements biologiques de la géographie humaine, A. Colin, 1950)
- Une difficulté se présente quand on recherche où se trouvent les montagnettes dans les diverses régions des Alpes françaises du Nord. Les bâtiments dont le rôle est celui que nous venons de rappeler ne portent pas toujours le nom de montagnette et il faut éviter de les confondre avec des remues ou des petites montagnes. Dans le Chablais, à Montriond et à Morzine, on utilise les pâturages du milieu, véritables montagnettes, puisque l’on y conduit le bétail au printemps et que le troupeau y revient pendant une quinzaine de jours en automne après l’inalpage. Dans la vallée d’Abondance (Chablais), et à Samoëns (Giffre) on emploie l’expression basse-montagne. Or certaines d’entre elles sont de véritables montagnettes, fréquentées du 20 mai au 21 juillet et, après l’inalpage, en septembre. Dans la vallée du Doron de Bozel, Saint-Bon, Pralognan, Saint-Jean, Saint-Martin possèdent des montagnettes mais, aux Allues, on a des mandes, à Planay et à Champagny-le-Bas, des hameaux ou métairies. En Maurienne, le paysan ne fait pas toujours de différences entre montagnette et petite montagne. Dans la commune de Valmeinier, les uns appellent montagnettes ce que d’autres désignent sous le nom de remue.II. — Les types de bâtiments : Les caractères générauxLa montagnette, intermédiaire entre le village et la montagne, tient également le milieu entre la maison permanente et le chalet. C’est une véritable habitation, plus petite, et d’un aménagement plus simple que celle du village, mais possédant l’essentiel pour permettre à un ménage de vivre pendant plusieurs semaines et, dans le cas des montagnettes agricoles et pastorales, plusieurs mois. Le plus souvent, une seule pièce à la fois cuisine, salle à manger et chambre à coucher. Pour le bétail, une ou deux écuries, parfois une porcherie, si possible isolée tout en s’accolant au bâtiment. Pour les récoltes, une grange. Pour le beurre et le fromage, comme il s’agit toujours de la tomme familiale, la cuisine suffit pour la fabrication. Un caveau à lait, parfois une cave à fromage complètent l’installation. Comparée au chalet de montagne, la montagnette est certainement plus vaste. La grange, destinée à contenir le fourrage réservé au bétail et celui que l’on descendra au village en automne et en hiver, ne ressemble pas à l’étroit grenier des chalets de montagne. La montagnette est aussi mieux construite. Grâce à des chemins relativement aisés, on peut apporter à pied d’œuvre des matériaux que l’on ne trouve pas toujours sur place, et la bâtisse dépendra moins que le chalet, plus difficilement accessible, des conditions du milieu. Enfin, la montagnette doit abriter humains et troupeau au printemps et en automne, à ces saisons intermédiaires où le climat capricieux peut connaître de brusques coups de froid, des chutes de neige tardives ou précoces. Alors que le chalet, demeure estivale, n’aura guère besoin de se protéger contre le mauvais temps, le bâtiment-étape devra se montrer plus prudent. — (Mélanges géographiques offerts au doyen Ernest Bénévent, professeur de géographie à la Faculté des lettres d’Aix, 1920–1953, Éditions Ophrys, 1954)
- Ainsi va le troupeau, de remue en remue. Après un séjour d’un mois à la montagnette juste le temps de faire quelques tommes pour les besoins du ménage, on donne le signal de l’emmontagnée, vers le 10 juin. Bêtes et hommes entament la longue marche vers les hauts alpages, proches des neiges éternelles qui narguent les blancs nuages. À la Saint-Michel (29 septembre), on prend doucement le chemin du retour, en s’accordant une étape généreuse à la montagnette, où le troupeau consomme la réserve de foin engrangée sur place au long de l’été.[…]Remue : déplacement des troupeaux, des hommes et du matériel d’un chalet à l’autre à l’alpage, ou entre le village et la montagnette.Montagnette : petite montagne [sic : Sens erroné !].Emmontagnée : la montée à l’alpage des troupeaux, des hommes et du matériel. — (Roger Loyet, Les Sentiers du petit bonheur, La Fontaine de Siloé, Montmélian, 2001, illustrations de Véronique Foltran et Jean-Luc Sollero, ISBN 2-842206-180-2 ISBN invalide)
- (Sens figuré) Petit tas.
- Je suis alors obligé par ma seule force psychique de dématérialiser cette montagnette de bois rouge, de la vaincre par les associations qui lui sont corrélées, tels le souvenir de parties effrénées ou la poésie que le jeu contient en lui-même avec ses caractères, ses bambous et ses dragons qui m’avaient tant plus que j’avais écrit à 20 ans 1 nouvelle intitulée 1 partie de mah-jong que je dois posséder dans mes archives, et qui racontait, autant qu’il m’en souvienne, le destin croisé de divers joueurs dans l’ambiance à la Duras et à la Paul Morand. — (Thomas Clerc, Intérieur, Gallimard, Paris, 2013)
- débecquette
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bichette
- (Chasse) Jeune biche.
- D'après nos attestations, vers un an, le faon femelle, en Belgique seulement, prend le nom de bichette, s.f., qui correspond à daguet+ pour le mâle ([…]). D’emploi commode, bichette a été relevé chez Verlinden ([…]), chez Lamy ([…]), et souvent chez Crombrugghe ([…]). — (Michèle Lenoble-Pinson, Le langage de la chasse, gibiers et prédateurs: étude du vocabulaire français de la chasse au XXe siècle, Bruxelles : Facultés universitaires Saint-Louis, 1977, page 62)
- La grande majorité des biches sont gravides chaque année. En outre, la gravidité des bichettes semblent en forte augmentation. Les causes de ce phénomène sont liées aux ressources alimentaires du milieu de vie : […]. — (Roger Fichant, Le Cerf : biologie, comportement, gestion, Éditions Le Gerfaut, 2003, page 42)
- (Pêche) Épuisette ou filet à long manche utilisé pour la pêche aux crevettes.
- Quadrillez la zone dans un sens, puis dans l’autre, en relevant la bichette tous les 50 ou 100 pas, selon que le fond soit propre ou garni d’algues. Il est nécessaire de nettoyer soigneusement le filet avant de le replonger dans l’eau. — (Pêche à pied en bord de mer, ouvrage collectif dirigé par Hervé Chaumeton & Jean Arbeille, Éditions Losange, 2005, puis Éditions Artemis, 2007, page 102)
- Autre nom du lance-pierre.
- (Ironique) Surnom donné à une personne mettant en avant une fragilité inexistante dans le seul but d'être pris en considération.
- Surnom affectueux donné à une fille que l’on aime beaucoup.
- Gargaret.– (À Lucie.) Adieu, ma bichette. (Il l’embrasse.) Ah ! j’ai bien confiance en toi, va !… Adieu, ma bichette. (Il l’embrasse de nouveau ; à part en sortant.) C’est infernal ! — (Eugène Labiche, Doit-on le dire ?, 1872)
- — « Si tu étais bien gentille nous resterions tous les deux. » Elle fit « non » de la tête sans ouvrir la bouche. Il insista : — « T’en prie ! ma bichette. » — (Guy de Maupassant, La femme de Paul, dans La maison Tellier, 1891, réédition Le Livre de Poche, page 237)
- « Que je te trouve un jour seule au bois, ma bichette, et tu seras peut-être moins faraude que non pas sur la grand-route ! » — ( Roger Martin du Gard, Vieille France, Gallimard, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 76)
- On va mettre le couvert et on déjeune, ma bichette ! — (Claude Auber, Dieu et moi, 2007)
- — Bonjour ma bichette, tu vas bien ?— Oui, je me caille les couilles en fumant, mais ça roule. — Oh, Crystal, ne parle pas comme ça... — Oui, je sais Maman, c’est pas féminin, blablabla. — (Laura Trompette, Ladies' Taste, éditions Hugo Roman, 2015)
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alouette
- (Ornithologie) Petit oiseau passereau terrestre brunâtre et au bec mince qui vit de grain et qui fait son nid dans les plaines.
- Le soleil, vif et chaud, faisait chanter les alouettes et semblait les attirer plus près du ciel, tant elles pointaient en ligne droite et volaient haut. — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 71)
- C’est l’heure charmante où l’alouette s’élève dans le ciel, salue de ses trilles et de ses roulades le matin jeune, virginal et triomphant. — (Octave Mirbeau, Le Tripot aux champs, Le Journal, 27 septembre 1896)
- En Sologne, on attrape les alouettes à l’hameçon ; autre part, on les fusille au miroir. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Pernette était comme l’alouette que fascine le miroir et, pour Gilles, l'église, en cette nuit de Noël, était le plus beau des théâtres. — (Jacqueline Mirande, Le cavalier, Nathan, 1990, Univers Poche, 1999)
- On disait qu'elle s’élevait vers les nuées sept fois par jour pour chanter les louanges du Créateur. Aussi, quelques étymologistes de fantaisie ont prétendu que alouette, du nom gaulois alauda, venait du latin a lauda, qui signifie louange. — (Gérard Oberlé, chronique du 18 mars 2004 sur France Musique, reproduite dans La vie est ainsi fête, Grasset, 2007, page 252)
- La gentille alouette avec son tire-lireTire l’ire à l'iré, et tire lirant tireVers la voûte du Ciel ; puis son vol vers ce lieuVire et désire dire : adieu Dieu, adieu Dieu. — (Guillaume de Salluste, seigneur du Bartas)
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marouette
- (Ornithologie) Petit échassier migrateur, voisin des râles, de la famille des rallidés.
- La marouette, qu'il est impossible de confondre avec aucun des genres voisins, est un oiseau de passage dont l’émigration périodique et régulière commence et finit chaque année avec celle des cailles, et dure deux mois environ, de la mi-août à la mi-octobre. Elle abonde alors suivant les années dans les pays d'étang, dans les prairies marécageuses et dans les mares des plaines. — (Alphonse Toussenel, Le monde des oiseaux: ornithologie passionnelle, Paris : Librairie phalanstérienne, 1853, p. 350)
- Le pré dégageait une odeur de terreau humide, une marouette sifflait dans les roseaux au sud. Son chant sonnait comme des gouttes d'eau qui tombaient. — (Kurt Aust, La confrérie des invisibles, traduit du norvégien par Céline Romand-Monnier, City Édition, 2010, chap. 8)
- (Botanique) Un des noms vernaculaire de l’anthémis fétide, dite aussi marute.
- Maroute (ou marouette): nom vulgaire de la camomille puante, utilisée pendant la guerre pour la fabrication des produits pharmaceutiques. (Plante qui abondait dans les cours de ferme, et que pour se faire quelques sous, les gamins allaient vendre aux pharmacien du coin.) — (Jean-Marie-Boulais, Marais d'antan, tome 1 : La pêche aux grenouilles, Éditions Cheminements, 2009, chap. 2, note n°1)
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bannette
- (Papeterie) Réceptacle à papier, généralement en plastique.
- Frédéric était chargé de traduire toutes les données administratives qui lui tombaient sous la main et proposer, en toute décomplexion, une première sélection dont on discutait ensuite en de plus hautes instances. Première bannette : dossiers particulièrement intéressants, personnes à fort potentiel. — (Carole Declercq, Ce qui ne nous tue pas …, Éditions Terra Nova, 2015)
- (Vieilli) Petite banne en osier.
- Ensuite Mlle d’Andervilliers ramassa des morceaux de brioche dans une bannette, pour les porter aux cygnes sur la pièce d’eau. — (Gustave Flaubert, Madame Bovary, Michel Lévy frères, Paris, 1857)
- Les tapisseries de ces murs, ces meubles, ces flambeaux, ces vases et jusqu’à ces fleurs dont j’eusse pu dire presque d’où elles venaient, dans leurs bannettes dorées, et combien elles avaient coûté, enfermaient fatalement mon imagination dans les limites d’un salon aussi banal que bien d’autres qui avaient au moins cette excuse de n’être point situés dans les dessous de l’Opéra. — (Gaston Leroux, Le Fantôme de l'Opéra, 1910)
- (Vieilli) (Régionalisme) Petite bâche.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Commerce) (Désuet) Paquet de peaux.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Marine) Couchette d’équipage à bord d’un navire de guerre.
- Voilà une trentaine de minutes qu’ils ont quitté le port et l’autre et le troisième homme se sont blottis dans leurs bannettes cigarette à la bouche. — (Bertrand Belin, Littoral, P.O.L., Paris, 2016)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.