Dictionnaire des rimes
Les rimes en : ébaubir
Que signifie "ébaubir" ?
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- (Familier) Rendre ébaubi ; étonner.
- Leur récit embrouillé ébaubit tout le monde, à commencer par les fonctionnaires : de prime abord leur ahurissement rappelait celui d’un écolier […]. — (Nicolas Gogol, Les Âmes mortes, 1842 ; traduction de Henri Mongault, 1949)
- Le chef parlementaire du Parti québécois, Pascal Bérubé, était ébaubi par cette nouvelle. — (Marco Bélair-Cirino et Mylène Crête, Quatre partis, quatre déclinaisons du nationalisme québécois, journal Le Devoir, 7 septembre 2019)
Mots qui riment avec "ir"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "ébaubir".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ir , irs , ire , ires , irre , irres , yr et yrs .
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rancir
- Devenir rance, dégager une odeur rance.
- Quant aux terpènes ils sont inutiles au point de vue odeur [...], très disposés à rancir et souvent même d'une odeur, mais désagréable. — (Marcel Hégelbacher; La Parfumerie et la Savonnerie, 1924, page 146)
- S’altérer, se corrompre avec le temps.
- [...] un livre jadis aimé dont il se propose un grand plaisir, mais à mesure qu'il lit les pages de jadis, ce plaisir rancit, comme un parfum qui peu à peu tourne à l'aigre. — (Remy de Gourmont, Pendant l'Orage, Mercure de France, 1915, pages 33-34)
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rosir
- (Intransitif) Devenir rose.
- (Transitif) Rendre rose.
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ensevelir
- Mettre un corps dans le tombeau, inhumer dans le lieu de la sépulture.
- Si l'un des pèlerins venait à mourir sur le bateau, le capitaine devrait ne point pratiquer aussitôt l’immersion, mais bien atterrir quelque part et faire ensevelir le défunt dans un cimetière. — (« Pèlerinage en Terre Sainte au temps jadis », dans Jérusalem, tome 4, 1911, page 368)
- Moins l'habit et la cornette, c'est une sœur de la charité qui pose des ventouses, des cataplasmes, applique des sinapismes, masse les rhumatisants, ensevelit les morts. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- S’ensevelir sous les ruines d’une place, se faire tuer en défendant une place jusqu’à la dernière extrémité.
- (Par analogie) Enfouir sous une couche de matériaux.
- Fi du conseil, Maurice de Bracy ! les ruines de ce château enseveliront mon corps et ma honte avant que je consente à une capitulation si vile et si déshonorante. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Ce vent, s'il ne démolissait pas, il enterrait, il ensevelissait, et il était probable que douze heures après le début de la tempête, la maison, le chenil, le hangar, l'enceinte, auraient disparu sous une égale épaisseur de neige. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- Être enseveli dans le chagrin, avoir un chagrin profond.
- (Sens figuré) Cacher profondément.
- Cette influence contre nature fut pour elle une espèce d'humiliation et la source de bien des peines qu'elle ensevelissait dans son cœur. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Être enseveli dans sa rêverie, (Sens figuré) Rêver profondément.
- S’ensevelir dans la retraite, dans la solitude, se retirer entièrement du monde.
- Envelopper dans un linceul.
- Que tu meures absous ou damné, […], tu auras pour linceul une toile d'araignée, et j'ensevelirai l'araignée avec toi ! — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- Deux femmes de la rue Monselet, à qui Anne n’avait jamais adressé la parole, avaient enseveli le corps, avec l’aide d’une religieuse venue de Toutes Aides. — (Paul Nizan, Antoine Bloyé, Grasset, 1933, p. 17)
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obscurcir
- Rendre obscur.
- Les nuages obscurcissent le jour, le soleil.
- Les fumées obscurcissent l’air.
- (Sens figuré) Devenir peu clair.
- Quand l’intelligence est obscurcie par les passions, par les préjugés.
- Le code est obscurci par des commentaires abscons.
- Rendre confus.
- Quelquefois le commentaire obscurcit le texte en voulant l’éclaircir.
- Son principal talent était de démêler la vérité, que tous les hommes cherchent à obscurcir. — (Voltaire, Zadig ou la Destinée, VI. Le ministre, 1748)
- (Pronominal) Devenir obscur, perdre sa clarté.
- L’air, le jour, le temps s’obscurcit.
- (Pronominal) (Sens figuré) Devenir peu clair, confus.
- Quand la raison vient à s’obscurcir.
- Sa gloire s’est obscurcie peu à peu.
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reconduire
- Accompagner quelqu’un sur le chemin qu’il prend pour retourner d’où il vient.
- Tout en causant, je l’ai reconduit à une demi-lieue sans m’en apercevoir.
- Je vais vous faire reconduire dans ma voiture.
- On dit que la route n’est pas sûre, prenez quelqu’un pour vous reconduire.
- Accompagner par civilité une personne dont on a reçu visite, lorsqu’elle s’en va.
- Ne faites point de cérémonie, ne me reconduisez pas.
- Reconduire quelqu’un jusqu’au bas de l’escalier, jusqu’à sa voiture.
- Il s’emploie ironiquement et familièrement en parlant d’un homme qu’on chasse, qu’on expulse en le maltraitant.
- Il a reconduit cet insolent de la belle manière.
- Si vous continuez sur ce ton, vous vous ferez reconduire.
- L’ennemi a été reconduit vivement jusqu’à la frontière.
- (Droit) Renouveler un contrat, une grève, etc.
- Seuls deux sites pétroliers sont encore en grève : le dépôt de carburants de Feyzin (Rhône) et la raffinerie de Gonfreville (Manche), où la grève est reconduite jusqu’à jeudi. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 21 octobre 2022, page 4)
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nordir
- (Marine) Tourner au nord.
- Le vent nordit.
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jaillir
- Sortir impétueusement, en parlant surtout de l’eau ou de tout autre fluide.
- Une fontaine qui ne jaillissait, de mémoire d’homme, qu’à la fonte des neiges, avait coulé sans interruption depuis. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Les ruines […] sont enfouies dans un bocage de figuiers, d'oliviers et de grenadiers, à l’ombre desquels jaillissent de nombreuses sources fraîches et limpides. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 125)
- (Sens figuré) Apparaitre soudainement ; fuser.
- L'industrie des corps gras est arrivée à un tel degré de développement qu'elle se place au même rang que les diverses industries chimiques qui pendant les cinquante dernières années, ont jailli du laboratoire avec la prodigieuse vitalité qu'on leur connaît. — (J. Fritsch, Fabrication et raffinage des huiles végétales, manuel à l'usage des fabricants, raffineurs, courtiers et négociants en huiles, Paris : chez H. Desforges, 1905)
- Ensuite, il contracte les muscles protracteurs de son système génioglosse; la langue jaillit alors de la bouche, les muscles rétracteurs se laissant étirer jusqu'à l'extrême distension des fibres. — (Jean Rostand, La vie des crapauds, 1933)
- Aussitôt, comme par enchantement, tout l'établissement s’illumine. L’électricité jaillit de tous côtés. — (Jacques Mortane, La guerre des airs : Traqués par l'ennemi, Baudinière, 1929, page 69)
- Le tout resplendit, enlaçant des rocs datant de la préhistoire et en jaillissent des herbes de la pampa qui se terminent par de majestueux plumeaux blancs. — (Auguste Le Breton, Monsieur Crabe, Editions du Rocher, 1995, p. 32)
- Les bougies comportant deux électrodes séparées par un espacement de 0,5 à 1 mm environ ; l'étincelle jaillit entre les électrodes pour une tension de 12 000 à 40000 V. — (Jean-Claude Guibet, Carburants et moteurs, tome 1, Éditions Technip, 1997, page 136)
- Il y a un an, en pleine mobilisation contre la loi travail portée par Myriam El Khomri, le mot d’ordre jaillit soudain d’un petit groupe de militants : « Ce soir après la manifestation, on ne rentre pas chez nous, on occupe une place ! » — (Catherine Vincent, Un an après, Nuit (toujours) debout ? sur LeMonde.fr. Mis en ligne le 30 mars 2017, consulté le 2 avril 2017)
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déduire
- Soustraire d’une somme à payer telle ou telle fraction qui n’est pas à verser.
- Chaque contribuable, dans sa déclaration d’impôt sur le revenu, déduit du total de ses revenus certaines charges, certains frais d’exploitation.
- Il en faut déduire ce que vous avez dépensé, reçu.
- Il en faut déduire les frais.
- Il y a tant à déduire sur cette somme.
- Énoncer, développer en détail.
- Déduire son fait, ses raisons.
- Déduire par le menu.
- Tirer comme conséquence ; inférer.
- La presse parisienne, qui la veille en faisait des gorges chaudes, déduisit de ce "snobage" qu'au fond ce qu'avait à dire ce jeune avocat inconnu en France ne devait pas valoir le déplacement, […]. — (Philippe Gallo & Irène Cerretti, La ville sans nom, Éditions Le Manuscrit, 2004, p. 256)
- Lorsque je prétends que « voler un voleur n'est pas méprisable » ce n'est pas une raison pour que tes sbires chargés de faire respecter l'ordre et la morale en déduisent qu'ils peuvent jouer les ripous avec des voyous, ou leur piquer la came en étouffant l'affaire. — (René Paloc, S'indigner ne suffit plus: France, ta République fout le camp, Mon Petit Éditeur, 2014, p. 83)
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menhir
- Bloc de pierre de forme allongée, dressé par les populations néolithiques, que l’on trouve en territoire celte, notamment en Bretagne et Grande-Bretagne.
- La civilisation mégalithique, qui succède à celle des cavernes, a surtout pour caractère saillant les grands monuments connus sous le nom de dolmens, allées couvertes, menhirs. — (Revue critique d'histoire et de littérature, Librairie A. Franck, 1884, volume 17, n° 8 du 18 février 1884, page 142)
- Vers Carnac, tous les champs se hérissent de barrières de pierres ; à cet effet, les monuments celtiques ont été dévastés ; on estime qu’il a péri deux mille menhirs, il en reste onze ou douze cents. Nous en visitons les deux plus grandes files, l’une surtout qui s’avance jusqu’en vue de la mer, énormément longue, cinq rangs de pierres alignées de l’orient à l’occident, espacées, debout, beaucoup d’entre elles renversées, les plus grandes hautes de dix pieds ; toutes, simples rochers non taillés, plantées en terre par un de leurs bouts. — En soi, le spectacle n’a rien d’intéressant : les blocs de Fontainebleau sont bien plus vastes et leurs traînées sont d’un effet bien autrement grandiose. Mais, comme signe historique, ces pierres frappent beaucoup. Il fallait un âge bien barbare pour qu’on se contentât d’un pareil temple. — (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
- Mais Estivareilles est surtout connu pour posséder plusieurs « menhirs christianisés », et il nous faut combattre une légende, celle de l’origine préhistorique de ces pierres levées. — (Histoire des communes de l'Allier, tome 2 : Arrondissement de Montluçon, ouvrage dirigé par André Leguai, Éditions Horvath, 1986, page 270)
- Dans l'Yonne, à Saint-Martin-sur-Oreuse, le menhir de la « Pierre tournante », ou de la « Pierre qui tourne », tournait sur lui-même une fois tous les cents ans. — (Jean Danzé, Le secret des menhirs: de Bretagne et d'ailleurs, La Découvrance, 2011, page 71)
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guérir
- Délivrer d’un mal physique.
- Pyrrus, Roi des Epirotes, guérissoit[sic], dit Plutarque, tous les Rateleux en leur touchant seulement la rate avec le gros doigt de son pié[sic] droit ; […]. — (Jean Meslier, Le Testament, chap. XIII, édition de Rudolf Charles, t.1, p.81, 1864)
- Elle est depuis dix-sept ans victime du principe de la plique polonaise qui produit tous ces ravages, j’en ai vu de plus terribles exemples. Or, moi seul aujourd’hui sais comment faire sortir la plique de manière à pouvoir la guérir, car on n’en guérit pas toujours. — (Honoré de Balzac, L’Envers de l’Histoire contemporaine, 1848, deuxièmae épisode)
- M. A… G…, demeurant à Troyes, souffre depuis longtemps d’une entérite que différents traitements n’ont pu guérir. — (Émile Coué, La Maîtrise de Soi-même par l’autosuggestion consciente, éd. 1935, p.31)
- (Par extension) — En vertu de ce principe des homœopathes : similia similibus curantur, l’aconit, la stramoine, la jusquiame, seraient capables de susciter cette névrose chez l’homme ou l’animal bien portant, puisqu’ils prétendent la guérir par ces médicaments. C’est ce qui, croyons-nous, est à démontrer. — (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
- Sylvius avait déjà fait observer que les bœufs qui, pendant l'hiver, sont affectés de concrétions biliaires, se guérissent au printemps en mangeant les feuilles et les tiges de chiendent dans les pâturages. — (Le Chiendent - Triticum repens, dans la Revue de thérapeutique médico-chirurgicale, Paris : Dr Martin-Lauzer, 1865, page 17)
- (Absolument) L’art de guérir.
- (Sens figuré) Délivrer d’un mal moral, de mauvaises habitudes, travers, passions, vices, etc.
- Cela le guérira peut-être de son indiscrétion.
- Cet enfant est parvenu à se guérir de la peur.
- Il est guéri de son ambition. — Guérissez-vous de ce vilain défaut.
- (Intransitif) ou (Pronominal) Se délivrer d’un mal physique.
- Il est dans les meilleures conditions pour guérir.
- Il se guérira peu à peu.
- (Par extension) Sa blessure ne guérit, ne se guérit guère.
- (Sens figuré) On guérit difficilement de la peur.
- Son cœur a trop souffert pour guérir, pour se guérir jamais.
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obéir
- Se soumettre à une demande, une règle ou une obligation d’une personne ; exécuter un ordre donné.
- Que répondre à un homme qui vous dit qu’il aime mieux obéir à Dieu qu’aux hommes, et qui, en conséquence, est sûr de mériter le ciel en vous égorgeant ? — (Voltaire, Dictionnaire philosophique : Fanatisme)
- La partie habitable de l’aéronef était éclairée et retentissait du va-et-vient de l’équipage obéissant au branle-bas. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 240 de l’édition de 1921)
- Ni l’un ni l’autre n’eurent jamais à mon égard cette peur de n’être pas obéi qui rend les chefs méchants ; ils me sentaient fidèle et ils n’avaient pas tort. — (Alain, Souvenirs de guerre, Hartmann, 1937)
- Pour [la philosophe Hannah] Arendt, quiconque se contente de « faire son travail » et d’obéir docilement aux ordres sans jamais s’interroger sur les conséquences de ses actes, quiconque se soumet aveuglément à l’autorité permet au mal de s’immiscer sournoisement. — (Nathalie Elgrably-Lévy, Exercer son humanité pour contrer les dérapages, Le Journal de Québec, 19 février 2021)
- (Sens figuré) Céder à.
- Obéir à la force, à la nécessité.
- Obéir à l’instinct, à sa nature.
- Être soumis à ; subir l’action de, en parlant des choses.
- Les soirées entre Coréens obéissent toujours au même schéma : on boit l'apéritif (du soju ou de la bière) chez l'un, puis on va dîner dans l'un de ces restaurants où l'on est accroupi devant une table basse ; […]. — (Jean Piel, Corée, tempête au pays du Matin-Calme, Arles : chez P. Picquier, 1998)
- Répondre à la sollicitation.
- Ses doigts malhabiles, enflés par la goutte, lui obéissaient très mal. — (Ivan Tourgueniev, L'Exécution de Troppmann, avril 1870, traduction française de Isaac Pavlovsky, publiée dans ses Souvenirs sur Tourguéneff, Savine, 1887)
- Encore une fois, je ne me sens point de colère contre les adolescents qui, sous le nom d’esthètes, obéissaient aveuglément aux fantaisies saugrenues de certains faiseurs, dont le nom ,[…], a perdu aujourd'hui les trois quarts de son prestige. — (Anatole Claveau, Les snobs, dans Sermons laïques, Paris : Paul Ollendorff, 1898, 3e édition, page 39)
- Tout corps matériel obéit à la loi de gravitation universelle.
- Être soumis à l’autorité d’un prince, d’un empire.
- Les provinces qui obéissent au roi.
- Les peuples qui obéissaient à l’empire romain.
- Prendre la direction donnée, en parlant de navires, de véhicules.
- Obéir à la barre, au gouvernail.
- Obéir bien au coup de volant.
- Se laisser gouverner, manier aisément, en parlant d’un animal.
- Ce cheval obéit bien à l’éperon, à la main, aux aides.
- (Pronominal) Obéir à soi-même.
- Autrement dit : celui qui obéit à un autre le fait parce qu'il ne peut s'obéir (et donc se commander) à soi-même. — (André Stanguennec, Le questionnement moral de Nietzsche, 2005, page 96)
- (Au passif) Être écouté par quelqu’un qui répond à la demande formulée.
- Maintenant, comment serais-je certaine d’avoir été obéie ? — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- C’était Abraham centenaire, père d’Ismaël et d’Isaac, époux de sa sœur Sara, maître obéi de sa servante Agar. — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre VII)
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recouvrir
- Couvrir de nouveau.
- Recouvrir un toit, une maison, les fauteuils.
- Faire recouvrir un livre.
- Recouvrir un vase.
- Recouvrir un parapluie.
- Le temps, le ciel se recouvre, Il est obscurci à nouveau par des nuages.
- Couvrir entièrement.
- Ce sont les larves des pucerons qui, réunies en familles innombrables, recouvrent quelquefois des branches entières de nos arbres fruitiers, la tige de nos fleurs, de nos légumes. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, Les Métamorphoses et la généagénèse, Revue des Deux Mondes, 2e période, tome 3, 1856 (pp. 496-519))
- Les pailles, dont les couches épaisses recouvraient entièrement le sol de la cour, se doraient peu à peu d'un jaune pâle sous la lueur grandissante du crépuscule. — (Jules Case, La Fille à Blanchard, 1886)
- […], sur deux chaises était posé un cercueil de bois blanc, à demi recouvert d’une nappe de toile écrue qu’ornaient seulement le crucifix de cuivre et le rameau de buis bénit. — (Octave Mirbeau, Le Père Nicolas, dans Lettres de ma chaumière, 1885)
- Le revêtement en place, souvent recouvert de gravillons, n'est pas conçu pour être normalement circulable, mais seulement ponctuellement emprunté dans le cadre d'interventions de maintenance. — (Terrasse privative : dépasser les difficultés administratives et réglementaires, dans Copropriété & Travaux, n°10, Été 2009, page 41)
- […] deux ouvriers recouvrent les poissons d'une pelletée de sel avant de les précipiter dans une fosse de conservation. — (Jacky Durand, La nuit où le hareng sort, dans Libération (journal) du 29 novembre 2010, p.30-31)
- (Sens figuré) — Tout au sommet de la dune, une vigie recouvre, très au loin, le pays; rien ne peut lui échapper. — (Louis Frèrejean, Mauritanie, 1903-1911: mémoires de randonnées et de guerre au pays des Beidanes, Karthala, 1995, page 210)
- (Sens figuré) Masquer, cacher avec soin sous des prétextes spécieux, sous des apparences louables, quelque chose de vicieux.
- Mythologie du village français ? Oui, complètement ! C’est même drôle à quel point nous recouvrons la réalité par des métaphores et des mythes. Actuellement, ce sont l’image de la guerre et de l’abri qui dominent. — (Michel Eltchaninoff, « Carnet de la drôle de guerre », dans la newsletter du 21/03/220 de Philosophie Magazine.)
- Il a eu soin de recouvrir tout cela de beaux prétextes. — Il recouvre ses défauts d’un vernis de politesse et d’agrément.
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démunir
- Priver de ce dont on est muni.
- Cette place est menacée, il ne faut pas la démunir.
- (Pronominal) Se dépouiller des choses qu’on avait mises en réserve pour un besoin futur, pour un projet.
- Il s’est imprudemment démuni de la somme qu’il avait mise en réserve pour son voyage.
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débleuir
- Enlever la coloration bleue.
- Au-delà, l’océan se lève dans un bleu si bleu qu’il débleuit tous les autres bleus dans cet univers de bleus. — (Don Winslow, Cool, 2012, page 41)
- (Pronominal) ou (Intransitif) Perdre sa coloration bleue.
- En levant les yeux, par exemple, je vis le ciel se débleuir, s’assombrir ; et puis, soudainement, au-dessus de moi, j’aperçus à ma droite — c’est-à-dire un peu au sud du point vers lequel je montais — une noirceur qui grossissait à vue d’œil. — (Maurice Renard, Le péril bleu, 1974, page 198)
- Traiter une pièce de métal pour lui enlever le bleu.
- L’acier qui a été bleui à la chaleur se débleuit immédiatement par son passage à l’acide chlorhydrique très-dilué, au dixième, par exemple. — (Alfred Roseleur, Manipulations hydroplastiques, 1873)
- (Marine) Faire perdre son innocence, sa naïveté à quelqu’un (un bleu).
- (Marine) Désapprêter (un vêtement).
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évanouir
- Détruire, dissiper, faire disparaître.
- Voilà donc de quoi dépendent les destins des hommes ! Mais, ajouta-t-il, un bonheur si étrange sera peut-être bientôt évanoui. — (Voltaire, Zadig ou la Destinée, VI. Le ministre, 1748)
- Le spectacle de la mort de Virginia, immolée par son père à la pudeur et à la liberté, fit évanouir la puissance des décemvirs. — (Montesquieu)
- Il soupesa ce scrupule et le trouva bien léger en face de cette femme honnête dont il évanouissait la douleur. — (Jean-Christophe Rufin, Rouge Brésil, partie I (« Des enfants pour les cannibales »), chapitre 3, page 43, éditions Gallimard, 2001)
- (Pronominal) Tomber en faiblesse, perdre connaissance.
- Cette femme s’évanouit en apprenant la mort de son mari.
- (Pronominal) Disparaître sans laisser de traces, en parlant des choses et, plus rarement, des personnes.
- Mais le moment était arrivé où la terre et tous ses trésors allaient s’évanouir devant ses yeux, […], alors que ses regards plongeaient sur le sombre abîme de la vie future. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Elle s’était évanouie comme un silphe sans laisser de traces de sa fuite. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858, page 341)
- Ces légers événements s’évanouissent comme des scènes de comédie sur lesquelles le rideau tombe. — (Henri Barbusse, L’Enfer, chapitre III, Éditions Albin Michel, Paris, 1908 ; éditions G. Crès, Paris, 1925, page 23)
- De Gaulle que tant de tempêtes avaient assailli sans jamais l’ébranler, s’évanouit et disparut à la première égratignure que lui fit un parlement-croupion. — (François Mitterrand, Le coup d’État permanent, 1965)
- Perdre conscience, perdre connaissance, tomber en pâmoison, en syncope.
- Quand on commence à s’évanouir, il y a une douceur à se sentir le cœur s'en aller. — (Goncourt, R. Mauperin, 1864)
- Je vis tourner devant moi les verres et les fleurs ; je crus que j'allais m’évanouir. — (Maurois, Climats, 1928)
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réjouir
- Donner de la joie.
- Tout venait de s'écrouler en elle et autour d'elle, et rien n'avait plus le pouvoir de toucher son cœur, de le réjouir ou de l'attrister. — (Isabelle Eberhardt, Yasmina,1902)
- On saura aussi et on révérera les courtisanes sacrées ayant réjoui le plus grand nombre d’hommes ou de femmes. Et leurs noms, gravés sur le marbre, seront conservés pour la postérité. — (Renée Dunan, Ces Dames de Lesbos, 1928)
- (Pronominal) Éprouver de la joie, du plaisir.
- L'artiste, le poète et le touriste se réjouissent ici d'un pittoresque qui fait le désespoir de l'agriculteur. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Elle se réjouissait de revoir la ville, Gasbieha, de bavarder, de rire peut-être, d'écouter d'autres histoires que les commérages des femmes de fellahs. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans "Trois contes de l'Amour et de la Mort", 1940)
- Je m'assis et écrivis une lettre cordiale: monsieur Saito se réjouissait à l'idée de jouer au golf le dimanche suivant avec monsieur Johnson et lui envoyait ses amitiés. — (Amélie Nothomb, Stupeur et tremblements, Éditions Albin Michel, 1999, page 10)
- (Pronominal) Se féliciter, éprouver une vive satisfaction de quelque chose.
- Encore étendus dans notre foin, endoloris, il nous faut raisonner, pour nous rappeler que l'Alsace dort près de nous, et nous en réjouir. — (Jean Giraudoux, Retour d'Alsace - Août 1914, 1916)
- Intérieurement, le prêtre se réjouissait : il allait regrouper ses ouailles pas tellement impies, en vérité. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- « C’est un choc, mais nous nous réjouissons qu’il n’y ait pas de blessé », a déclaré Shaoul Abramczyk, président du groupe Les Halles Mandar, à qui appartenait l’entrepôt. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 26 septembre 2022, page 2)
- (Pronominal) Passer le temps agréablement, se divertir.
- Se réjouir avec ses amis.
- (Pronominal) (Suisse) Avoir hâte
- Je me réjouis de te revoir !
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dégrossir
- (Art, Taille de pierre) Débarrasser une matière de ce qu’elle a de plus gros pour la préparer à recevoir la forme que l’artiste, que l’ouvrier veut lui donner.
- Dégrossir un bloc de marbre, une pièce de bois.
- Ce qui en reste, cet amas prodigieux de pierres à peine dégrossies par le travail, et où l’on chercherait en vain les traces du ciment, ce sont les matériaux bruts de la primitive cité gauloise, tels que les employaient nos premiers pères. — (George Sand, Jeanne, 1844)
- (Sens figuré) Ébaucher.
- Dégrossir les figures d’un tableau.
- Dégrossir un ouvrage, une pièce, un discours.
- Commencer à débrouiller, à éclaircir.
- Il faut dégrossir un peu les matières avant de les traiter à fond.
- Dégrossir la besogne.
- En face des deux bâtards, Pierre semblait un étranger, il différait d’eux profondément, pour quiconque ne pénétrait pas les racines mêmes de son être. Jamais enfant ne fut à pareil point la moyenne équilibrée des deux créatures qui l’avaient engendré. Il était un juste milieu entre le paysan Rougon et la fille nerveuse Adélaïde. Sa mère avait en lui dégrossi le père. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, ch. II ; réédition 1879, p. 56)
- Initier une personne aux premiers éléments de ce qu’elle doit savoir.
- Dégrossir un élève, un conscrit.
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assagir
- Rendre sage.
- Le malheur assagit les hommes.
- (Pronominal) Devenir sage.
- à la longue, il s’est assagi.
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rentrouvrir
- Entrouvrir à nouveau.
- Cet Être suprême, un peu roide, reste toujours impersonnel, même lorsque le Consulat a déjà rentrouvert les églises. — (Choderlos de Laclos, Louis de Chauvigny, Lettres inédites de Choderlos de Laclos, 1904)
- Il fermait les yeux puis, les rentrouvrant, distinguait comme dans un rêve, en face de lui, sur le mur, une femme aux cheveux défaits, issue de la mer napolitaine et rapportant au fond des flots, avec une voluptueuse sensation de fraîcheur, un étincelant flacon de lotion philocapillaire. — (André Gide, Les Caves du Vatican, 1914)
- La lame plantée au fond de moi a rentrouvert les portes de ce récent et douloureux passé. — (Marielle Niccolaï, Au fil des maux, 2008)
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embrunir
- Rendre brun ou plus brun.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Pronominal) Devenir brun ou plus brun.
- Puis il reprit sa route, car maintenant, au haut de la montée, dans l’ovale des frondaisons, s’embrunissait la perle humide et dorée du soir. — (Alphonse de Châteaubriant, Monsieur des Lourdines, chap.2, 1910)
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circoncire
- Couper le prépuce (pratiquer la circoncision).
- J'ai épousé un gouer, un mécréant pas circoncis. J'ai essayé de bien faire les choses. Je voulais aussi un mariage religieux. Mais pour maman c'était pas assez. Il fallait que Gaël se fasse circoncire, sinon mon union était illicite. — (Latifa Zoubir, Je m'appelle Latifa: une intégration à la française : récit, Éditions Denoël, 2009, p. 207)
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revernir
- Vernir à nouveau.
- Avec le fond de serrage mobile I on évite les désagréments que cause souvent le fond de serrage immobile; par exemple, si le socle est bossué, il est impossible, avec le fond de serrage immobile, de le débossuer sans démonter le cylindre J et le fond de serrage, ce qui est très-coûteux et très-difficile; pour faire ce travail on est souvent obligé de revernir la lampe; cela arrive même aux lampes neuves, en les livrant, et surtout en les expédiant. — (Description des machines et procédés pour lesquels des brevets d’invention ont été pris sous le régime de la loi du 5 juillet 1844, XLVIII, 1864)
- Mais Minouche tirait déjà un casier puis deux d’un vieux meuble de musée qu’elle avait découvert au marché aux puces et qu’elle avait, elle-même, gratté et reverni. — (Serge Montigny, Meurtres pour dames, Librairie des Champs-Élysées, 1978, chapitre IX)
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ébaudir
- (Vieilli) (Familier) Mettre dans une joie bruyante et agitée. — Note : Il s’emploie surtout pronominalement.
- Dans son numéro du 15 janvier 1899, le journal bimensuel parisien le Correspondant médical tirait la sonnette d’alarme en disant : « L’enfant boit ! […]. Les nourrices donnent du vin à leurs nourrissons et s’ébaudissent de leur exubérante gaîté. » — (Alberto Toscano, Critique amoureuse des Français, Fayard/Hachette littérature, 2009)
- (Vieilli) Susciter l’étonnement et l’admiration.
- D’autres gamins, au débouché de la rue, viennent s’ébaudir devant les treuils qui enlèvent les pierres de taille. — (Léon Frapié, La rivale, dans Les contes de la maternelle, 1910, éditions Self, 1945, page 140)
- Châteaubedeau s'ébaudissait royalement à voir le marquis coucher le nez sur son pot de chambre, tandis qu'il respirait, lui, le souffle agréable de Ninon. — (René Boylesve, La leçon d’amour dans un parc, Calmann-Lévy, 1920, collection Le Livre de Poche, page 145)
- L’empire romain, centralisé, indiscuté et unique a ébaudi les barbares par une architecture colossale de pierre, donc incorruptible, […]. — (Bulletin de la Commission royale des monuments et des sites, t. 3, 1973, page 152)
- En 1845, New York s’ébaudissait devant le squelette d’Hydrargos, « le grand serpent des mers », long de 34 mètres. Albert Koch, qui exhibait sous ce nom le cétacé fossile Basilosaurus, avait pris soin de l’allonger en multipliant ses vertèbres, et l’imposteur fit fortune. — (Bernard Teyssedre, Le Diable et l’Enfer, Albin Michel, 1985, page 179)
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martyr
- (Christianisme) Personne qui se laisse tuer (et souvent torturer) pour porter témoignage d'une foi chrétienne inébranlable.
- Les saints martyrs canadiens.
- Or, ce qui fait le martyr, ce n'est pas sa mort, mais la cause pour laquelle il offre sa vie, le sens qu'il donne à son supplice. — (Après Jésus. L'invention du christianisme, sous la dir. de Roselyne Dupont-Roc et Antoine Guggenheim, Albin Michel, 2020, p. 438.)
- Telle que les anciens martyrs, elle accusait au fond du cœur les Indiens de perdre un temps précieux en cérémonies inutiles. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- S’il y eut des saintes et des martyres, en revanche point de papesses ou seulement de clergeonnes. La messe est purement virile. — (Roger Judrin, Goûts et couleurs : portrait abécédaire, Plon, 1966, p. 108)
- (Par extension) Personne qui est tuée ou torturée à cause de son appartenance à une religion ou de son adhésion à une doctrine qu'elle ne veut pas renier.
- Aucune classe d’hommes n’alimenta de plus de victimes les bûchers du moyen âge. Les Vaudois d’Arras eurent leurs martyrs, comme ceux de Lyon. — (Jules Michelet, Tableau de la France, dans le vol. 2 de Histoire de France, Hetzel, 1831 — éd. Paris : Les Belles Lettres & Offenbourg/Mayence : Lehrmittel, 1947, p. 65)
- (Par extension) Personne ayant involontairement subi un sort tragique dû à la méchanceté d'autres hommes.
- Du mur des fusillés de mai 71, j’aurais voulu saluer les morts des hécatombes nouvelles, les martyrs de Montjuich, les égorgés d’Arménie, les foules écrasées d’Espagne, […]. — (Louise Michel, La Commune, Paris : P.-V. Stock, 1898, à la suite du frontispice)
- (Sens figuré) Personne subissant une situation présentée comme insupportable.
- Modeste, impitoyable pour les dix martyrs qu’elle faisait, pria Canalis de lire une de ses pièces de vers. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- (Par analogie) Morceau de matériau destiné à être usé ou abîmé.
- (Technologie) Plateau ou cale fait d’un matériau assez tendre destiné à supporter les dépassements d’usinage, notamment les perçages ou les fraisages ; il est placé au contact (et généralement en dessous) de la pièce à usiner au moment où l’on installe dans l’étau la pièce à usiner.
- (Menuiserie) Cale dont on se sert lorsque l’on utilise une scie.
- La lame de scie, qui dépasse forcément un peu sous la pièce, entame le martyr sur quelques millimètres mais épargne le plan de travail. — (Dico Bois+ Le Bouvet → lire en ligne)
- (Marine) Pièce de métal ou de bois mise là où certains frottements ou ragages useraient le bateau.
- Les martyrs sont en général de forme plane et arrondie, et doivent adopter la forme de l’emplacement à protéger.
- (Marine) (Spécialement) Pièce en métal ou bois (en général barre ou tige) placée au centre d’un nœud afin qu’une fois souqué, il ne puisse plus être défait, et qu'on peut retirer ensuite pour donner le mou nécessaire au desserrage.
- Avant de serrer un nœud de plein poing qui permettra de haler un objet lourd, on s’avisera d’y glisser un martyr.
- Un tournevis peut servir momentanément de martyr.
- (Agriculture) Morceau de bois posé sur l’enclumette à battre les faux qui sert à être martelé par la massette à la place de cette première quand on l’enfonce dans le sol[1].
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Taille de pierre) Pièce que l’on utilise pour séparer les blocs, en les frappant pour les enfoncer.
- Les martyrs servent à décoller les bandes de pierre, placés dans les fentes et calés avec des cales plates (utilisation des crémones), sur lequel on frappe. — (Guy Prigent, Témoignage sonore enregistré de Augustin Rault, Erquy : 2004, Témoignage oral de Augustin Rault, ancien artisan carrier d’Erquy)
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ébahir
- Étonner fortement, surprendre.
- Je restai ébahi.
- Il n’y a point là de quoi s’ébahir.
- Puis elle souleva par ses moignons un gilet de couleur cuivrée, charmant et fort coûteux, l’étirant lentement entre ses mains silencieuses tel le chasseur d’oiseaux ébahi qui retient son souffle en contemplant l’oiseau prodigieux qu’il déploie en le tenant par le bout de ses ailes flamboyantes. — (Nabokov, traduction de Maurice Couturier, Lolita, in Œuvres romanesques complètes, t. II, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 2010, p. 932)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.