Dictionnaire des rimes
Les rimes en : ètes
Mots qui riment avec "ette"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "ètes".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : aite , aites , ept , ète , ètes , ette , ettes , aîte , ête et êtes .
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follettes
- Pluriel de follette.
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raclette
- (Technique) Petite racle.
- Une raclette de ramoneur.
- Eh bien, demain matin, tu iras avec Fidèle, il t'amènera, je vais te donner des genouillères, une raclette et une cuirasse. — (Joseph-Laurent Fénix, Histoire passionnante de la vie d'un petit ramoneur savoyard, Éd. La fontaine de Siloë, 1999)
- La raclette d’un boulanger.
- (Technique) (Régionalisme) Sarcloir instrument destiné à couper les herbes au ras du sol.
- Quand nous reviendrons, nous serons accueillis par la chanson des raclettes qui tranchent du pissenlit à fleur de sablon. Femme et filles, transpirantes, grattent à qui mieux mieux, sous l'œil connaisseur de la châtelaine trop gênée, hélas ! par son emphysème pour pouvoir les aider. — (Hervé Bazin, Cri de la chouette, Grasset, 1972, réédition Le Livre de Poche, page 227)
- (Cuisine) Préparation culinaire de Suisse à base de fromage chauffé qu’on racle au fur et à mesure qu’il fond.
- Il dîna avec grand appétit, d’une raclette à la viande des Grisons et au jambon de montagne, qu’il accompagna d’un excellent vin rouge du Valais. — (Michel Houellebecq, La carte et le territoire, 2010, J’ai lu, pages 364-365)
- (Fromage) Fromage de vache, à pâte pressée, originaire du canton du Valais en Suisse, destiné à fondre et utilisé en cuisine.
- C’est une recette qui ressemble beaucoup au gratin dauphinois mais avec de la raclette.
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dînette
- Variante, dans l'orthographe traditionnelle, de dinette (orthographe rectifiée de 1990).
- Ah ! gueux ! brigand ! c’est comme ça que tu fais la dînette avec des blondes ... sans en rien dire aux camarades ! — (Eugène Chavette, La Chambre du crime, 1875)
- — Oui, oui, oui, il faut faire la dînette.Alors furent apportées des petites tables rondes, et des serviettes grandes comme des feuilles de lilas, et des verres profonds comme des dés à coudre, et des assiettes creuses comme des coquilles de noix. Le repas fut de chocolat et de sucre en miettes ; et le vin ne pouvait pas couler dans les verres, car les petites fioles blanches, longues comme le petit doigt, avaient le cou trop mince. — (Marcel Schwob, Le Livre de Monelle, Mercure de France, 1895)
- Sur les bancs de pierre des Tuileries, les dînettes s’organisent. Quatre sous de frites ! deux sous de gâteaux de la veille ! — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 342)
- Les don Quichotte qui pourfendent la « théorie du genre » s’effraient en effet que des filles jouent avec des voiturettes ou que des garçons changent les couches d'un poupon ou jouent à la dînette. — (Thierry Hoquet, Des sexes innombrables. Le genre à l'épreuve de la biologie, Éditions du Seuil, 2016, introduction)
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montagnette
- (Familier) Petite montagne.
- (Alpes) (Construction) Espèce d’habitation temporaire de montagne, mieux aménagée qu’un chalet et comportant des aménagements pour le bétail.
- La montagne et le village peuvent se dédoubler. À la partie inférieure de la zone pastorale, parfois même au-dessous de cette zone, existe alors la montagnette. Toujours occupée par les animaux au printemps et à l’automne, la montagnette est essentiellement un habitat pastoral, mais parfois elle possède des cultures, de sorte qu’elle doit être définie tantôt comme une montagnette pastorale, tantôt comme une montagnette pastorale agricole. Sous l’une comme sous l’autre forme, la montagnette n’est pas particulière aux Alpes françaises ; elle n’est autre, en effet, que le mayen du Valais, le Vorsass ou Voralm de la Suisse allemande, le Maiensass allemand, la casolare italienne du Tyrol, le fourest du Val Pellicce, la casina du Valcamonica, le stavolo des Alpes carniques. — (Philippe Arbos, La Vie pastorale dans les Alpes françaises : étude de géographie humaine, A. Colin, 1922)
- Le bas de l’étage pastoral, parfois même la bande située au-dessous, tôt débarrassés de neige, reçoivent le bétail au printemps et à l’automne : la montagnette des Alpes françaises, le mayen du Valais, le Vorsass ou Voralm de la Suisse allemande, le Maïensass allemand, la casolare italienne du Tyrol, la casina du Val camonica, le stavolo des Alpes carniques, autant de noms pour désigner cette station, — nous négligeons les nuances d’exploitation entre la montagnette pastorale et la montagnette agricole. — (Maximilien Sorre, Les Fondements biologiques de la géographie humaine, A. Colin, 1950)
- Une difficulté se présente quand on recherche où se trouvent les montagnettes dans les diverses régions des Alpes françaises du Nord. Les bâtiments dont le rôle est celui que nous venons de rappeler ne portent pas toujours le nom de montagnette et il faut éviter de les confondre avec des remues ou des petites montagnes. Dans le Chablais, à Montriond et à Morzine, on utilise les pâturages du milieu, véritables montagnettes, puisque l’on y conduit le bétail au printemps et que le troupeau y revient pendant une quinzaine de jours en automne après l’inalpage. Dans la vallée d’Abondance (Chablais), et à Samoëns (Giffre) on emploie l’expression basse-montagne. Or certaines d’entre elles sont de véritables montagnettes, fréquentées du 20 mai au 21 juillet et, après l’inalpage, en septembre. Dans la vallée du Doron de Bozel, Saint-Bon, Pralognan, Saint-Jean, Saint-Martin possèdent des montagnettes mais, aux Allues, on a des mandes, à Planay et à Champagny-le-Bas, des hameaux ou métairies. En Maurienne, le paysan ne fait pas toujours de différences entre montagnette et petite montagne. Dans la commune de Valmeinier, les uns appellent montagnettes ce que d’autres désignent sous le nom de remue.II. — Les types de bâtiments : Les caractères générauxLa montagnette, intermédiaire entre le village et la montagne, tient également le milieu entre la maison permanente et le chalet. C’est une véritable habitation, plus petite, et d’un aménagement plus simple que celle du village, mais possédant l’essentiel pour permettre à un ménage de vivre pendant plusieurs semaines et, dans le cas des montagnettes agricoles et pastorales, plusieurs mois. Le plus souvent, une seule pièce à la fois cuisine, salle à manger et chambre à coucher. Pour le bétail, une ou deux écuries, parfois une porcherie, si possible isolée tout en s’accolant au bâtiment. Pour les récoltes, une grange. Pour le beurre et le fromage, comme il s’agit toujours de la tomme familiale, la cuisine suffit pour la fabrication. Un caveau à lait, parfois une cave à fromage complètent l’installation. Comparée au chalet de montagne, la montagnette est certainement plus vaste. La grange, destinée à contenir le fourrage réservé au bétail et celui que l’on descendra au village en automne et en hiver, ne ressemble pas à l’étroit grenier des chalets de montagne. La montagnette est aussi mieux construite. Grâce à des chemins relativement aisés, on peut apporter à pied d’œuvre des matériaux que l’on ne trouve pas toujours sur place, et la bâtisse dépendra moins que le chalet, plus difficilement accessible, des conditions du milieu. Enfin, la montagnette doit abriter humains et troupeau au printemps et en automne, à ces saisons intermédiaires où le climat capricieux peut connaître de brusques coups de froid, des chutes de neige tardives ou précoces. Alors que le chalet, demeure estivale, n’aura guère besoin de se protéger contre le mauvais temps, le bâtiment-étape devra se montrer plus prudent. — (Mélanges géographiques offerts au doyen Ernest Bénévent, professeur de géographie à la Faculté des lettres d’Aix, 1920–1953, Éditions Ophrys, 1954)
- Ainsi va le troupeau, de remue en remue. Après un séjour d’un mois à la montagnette juste le temps de faire quelques tommes pour les besoins du ménage, on donne le signal de l’emmontagnée, vers le 10 juin. Bêtes et hommes entament la longue marche vers les hauts alpages, proches des neiges éternelles qui narguent les blancs nuages. À la Saint-Michel (29 septembre), on prend doucement le chemin du retour, en s’accordant une étape généreuse à la montagnette, où le troupeau consomme la réserve de foin engrangée sur place au long de l’été.[…]Remue : déplacement des troupeaux, des hommes et du matériel d’un chalet à l’autre à l’alpage, ou entre le village et la montagnette.Montagnette : petite montagne [sic : Sens erroné !].Emmontagnée : la montée à l’alpage des troupeaux, des hommes et du matériel. — (Roger Loyet, Les Sentiers du petit bonheur, La Fontaine de Siloé, Montmélian, 2001, illustrations de Véronique Foltran et Jean-Luc Sollero, ISBN 2-842206-180-2 ISBN invalide)
- (Sens figuré) Petit tas.
- Je suis alors obligé par ma seule force psychique de dématérialiser cette montagnette de bois rouge, de la vaincre par les associations qui lui sont corrélées, tels le souvenir de parties effrénées ou la poésie que le jeu contient en lui-même avec ses caractères, ses bambous et ses dragons qui m’avaient tant plus que j’avais écrit à 20 ans 1 nouvelle intitulée 1 partie de mah-jong que je dois posséder dans mes archives, et qui racontait, autant qu’il m’en souvienne, le destin croisé de divers joueurs dans l’ambiance à la Duras et à la Paul Morand. — (Thomas Clerc, Intérieur, Gallimard, Paris, 2013)
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marquette
- Pain de cire vierge.
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margoulette
- (Familier) Mâchoire.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Par métonymie) Visage, gueule.
- Mais, buvez un verre de vin, vous le méritez bien. Il faut vous mettre du velours sur l’estomac, si vous voulez entretenir convenablement votre margoulette. Monsieur, le vin de Vouvray, bien conservé, c’est un vrai velours. — (Honoré de Balzac, L’Illustre Gaudissart, 1832)
- Vous me paraissez tous de bons garçons, et assez convaincus pour aller vous faire casser la margoulette. Ces margoulettes, je les salue, mais j’efface la mienne !… — (Jules Vallès, L’Insurgé, 1886)
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fouette
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de fouetter.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de fouetter.
- La seule matière que je vois dans mon bar, elle est là devant moi, sur pied, c’est une grosse matière qui fouette, avec un flingo dans les pognes ! — (Jean-Luc Blanchet, Marée blanche en Atlantique, Geste éditions, 2010, chapitre 7)
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de fouetter.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de fouetter.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de fouetter.
- Il lança un regard à droite comme à gauche, cria au cocher : «Fouette !» - grimpa dans le carrosse et partit. — (Nikolaï Gogol, Les nouvelles de Petersbourg - Le nez, 1835 (traduction d’André Markowicz, éditions Acte Sud, 2007, page 76))
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fauchette
- Instrument dont on se sert pour mettre à l’alignement les branches des arbustes qui bordent les plates-bandes.
- Petite serpe à faire les fagots.
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fête
- (Religion) Jour consacré particulièrement à des actes de religion, cérémonies religieuses par lesquelles on célèbre ce jour.
- Les fêtes religieuses de l’antiquité.
- Les païens célébraient la plupart de leurs fêtes par des sacrifices et des jeux.
- (En particulier) (Christianisme) Célébration du service divin en commémoration de quelque mystère, ou en l’honneur de quelque saint.
- Nous avons, en effet, de lui, un sermon composé pour le jour de l’Ascension et prononcé dans la ville d’Antioche avant son épiscopat et il n'y a aucun motif de prétendre que cette fête ait été célébrée un autre jour que le quarantième après Pâques, par conséquent un jeudi. — (Jacques Archatzikaki, Étude sur les principales fêtes chrétiennes dans l'ancienne Église d'Orient, éd. Fr. Weber, 1904, page 109)
- (En particulier) Jour de la fête du saint dont une personne porte le prénom.
- Souhaiter une bonne fête à quelqu’un.
- C’est samedi prochain la fête de mon père.Ma mère me l’a dit soixante fois depuis quinze jours.« C’est la fête—de—ton—père. »Elle me le répète d’un ton un peu irrité ; je n’ai pas l’air assez remué, paraît-il.« Ton père s’appelle Antoine. »Je le sais, et je n’éprouve pas de frisson ; il n’y a pas là le mystérieux et l’empoignant d’une révélation. Il s’appelle Antoine, voilà tout.Je suis sans doute un mauvais fils. — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
- Réjouissances publiques qui se font en certaines occasions extraordinaires. — Note d’usage : Dans ce sens, on l’emploie souvent au pluriel.
- L’arrivée du steamer est une fête pour les marchands danois exilés dans cette localité, qu'aucun fil télégraphique ne relie au reste du monde ; […]. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 34)
- À Saint-Georges, un hôtel possédait une magnifique piscine, où je vis plusieurs fêtes nautiques. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- C’est une fête de quartier, une petite fête discrète pour pauvres, organisée à la bonne franquette en marge du quai, dans une faible lueur orangée. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Cheikh Gaafar se montra généreux pour la dot et les cadeaux. Il fit célébrer de belles fêtes pour le mariage […]. Le village entier fut en liesse. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans "Trois contes de l’Amour et de la Mort", 1940)
- Les fêtes de roses qui se multipliaient, surtout autour de Paris, à Brie-Comte-Robert ou Grisy-Suisnes, en Brie, à Fontenay-aux-Roses, et ailleurs, étaient plus proches de la kermesse que de la mondanité. — (François Joyaux, La rose, une passion française (1778-1914), Éditions Complexe, 2001, page 177)
- Réjouissances qui se font dans des assemblées particulières.
- Fête de famille. — C’est un homme que l’on se dispute, il n’y a pas de fête sans lui.
- Vous serez tous de la fête.
- (Suisse) (Canada) Anniversaire (fête annuelle du jour de la naissance d’un individu).
- Bonne fête Corey Perry, qui souffle ses 36 chandelles aujourd’hui. — (Michel Beaudry, Le lancer frappé, Le Journal de Montréal, 16 mai 2021)
- On a amené un gros gâteau pour la fête de Paul. Quarante ans, ça se fête !
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girouette
- Forme féminine de girouet (1487), de girer[1] et, pour la finale, des mots comme rouet, pirouet pour le masculin, rouette, pirouette pour le féminin.
- Altération de l’ancien français wirewire (« girouette »), wirewite (« clocher, paroisse ») (1160-74), emprunt à l'ancien normand wirewite expliqué par le vieux norrois veðrviti (« girouette »)[2] , composé de veðr (« beau ou mauvais temps, vent ») et de viti (« signal ») ; sous l’influence de girer pour le radical et pirouette pour la finale.
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psallette
- (Religion) (Vieilli) Maîtrise, école de musique, attachée à une église, où l’on forme les enfants de chœur (garçons chantant dans le chœur).
- Le Dictionnaire de Trévoux (éd. 1743-1752) définit la psallette comme une maison où le maître de musique loge et « enseigne les enfants du chœur », qui servent « à porter les chandeliers et à chanter dans le chœur de musique les dessus [premier et second] et les versets, qu’il faut chanter sur un ton élevé et aigu ».
- Créé par l’Église, élevé par elle, dans les psallettes du Moyen Age, le plain-chant est la paraphrase aérienne et mouvante de l’immobile structure des cathédrales. — (Joris-Karl Huysmans, En route, 1895)
- (Religion) (Vieilli) L’ensemble des chantres (ou choristes) adultes professionnels et des enfants, qui constituent le chœur d’une église (en France jusqu’à la décision de dispersion de tous les chapitres canoniaux par le comité ecclésiastique révolutionnaire en 1790, et avant les timides essais de reprise à partir du Concordat de 1801).
- (Religion) maîtrise ; ou quelquefois manécanterie (ce dernier mot, à partir du 19e siècle seulement). Chœur attaché à une église, qui comprend des voix enfants (filles et garçons pour les parties aiguës) et des voix adultes (parties graves).
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désuète
- Féminin singulier de désuet.
- Ne tourne pas de l’œil, je t’en prie, ça irait très bien avec ton déshabillé vert nil et cette grâce désuète qui m’a fait oublier toutes les autres le jour béni où je t’ai trouvée dans un… Seigneur ! dans un aéroport, à Téhéran, au temps du Shah-in-Shah, au temps où tu étais aussi fauchée que moi, au temps où tu portais des bluejeans et les chemises de soie indiennes déchirées des flower children, le jour béni où tu avais perdu ton passeport et où nous avons rampé sous tous les sièges de l’aéroport pour le trouver, ce qui fut fait, donc ne tourne pas de l’œil, quant à la grâce désuète et tes yeux d’une largeur anormale, il s’est trouvé un Roberto dei Rossi pour s’en enticher et te transformer en petite marquise de plus en plus jolie, de plus en plus désuète. — (Muriel Cerf, La nativité à l’étoile, 1989)
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amusette
- (Familier) Petit amusement.
- Les poupées sont des amusettes d’enfants.
- Le bonheur..., le plaisir..., le rêve...., la poésie…, dit-il. Heu...! Belles choses, c'est vrai… Jolies amusettes pour les Athéniens du temps d'Alcibiade, pour les Florentins du temps des Médicis…. Mais est-ce bien là ce qu'il y a de meilleur, de plus haut...? Est-ce bien là le but de la vie...?. — (Édouard Rod, Reflets d’Amérique (1905).)
- Dans l'Antiquité, le roman n'occupe qu'une place inférieure. C’est une amusette, ingénieuse parfois sous la plume de rhéteurs comme Lucien et Apulée, mais une amusette. — (Pierre Mille, Le roman français (1930).)
- Vous pensiez que mon amour pour Jacques de Fleurville n’était qu’une amusette, dont peut-être en vous-même vous déploriez l’inconséquence. — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, collection Le Livre de Poche, pages 347-348.)
- Hé les gars, vous êtes des amusettes hein! — (Armand Bottequin, Subtilités et délicatesses de langage, 1946)
- Sorte d’arme à feu.
- Babiole, bricole, petit jouet.
- Un amendement du Gouvernement est venu compléter l’interdiction du bisphénol A dans les jouets et les amusettes à travers la fixation par un arrêté du ministère de la santé d’une limite de concentration (ou limite de migration). — (Dorothée Laperche, « Projet de loi santé : les sénateurs réintroduisent la notion d’exposome », article publié le 23 septembre 2015 sur www.actu-environnement.fr)
- (Belgique) Personne qui s’amuse continuellement, qui fait le pitre.
- AMUSETTE, n.f., Wall., Brux., Personne qui est dissipée, qui s'amuse à des bagatelles, qui se laisse retarder par un rien : Cet enfant ne réussira pas, c'est une amusette. Jean rentre toujours très tard, c'est une amusette. — (Albert Doppagne , Régionalismes lexicaux de Belgique, Éd. Conseil international de la langue française, 1979)
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dandinette
- Pêche à la ligne utilisant un leurre, généralement un poisson d'étain garni d'hameçons, que l'on remue sans cesse et que l'on remonte par petites secousses.
- Autre anomalie : ce juriste, président de la « Canne Nantaise » et que j’ai vu maintes fois rejeter fort civiquement au bouillon des prises qui ne faisaient pas la taille, ose pêcher à la dandinette sur bord réservé. — (Hervé Bazin, Qui j’ose aimer, Grasset, 1956. p. 112.)
- Ce leurre lui-même.
- Alors qu'il jiggait le doré en face du barrage de Beauharnois avec de la 8 livres/test et une dandinette jaune de 3/4 d'once, Jeffrey Barone a eu toute une surprise et un combat spectaculaire lorsque ce beau maskinongé de plus de 20 lb a engouffré son offrande. — (Patrick Campeau, Trophées des pêcheurs, Le Journal de Montréal, 4 février 2023)
- Des hameçons d'os ou d'ivoire étaient utilisés pour la pêche à la dandinette par les Amérindiens.
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parisette
- (Botanique) Plante herbacée vivace qui a un verticille de 4 (parfois 5) feuilles sessiles et une fleur solitaire donnant une capsule à l'aspect de baie, noire à maturité, avec graines rouge vif.
- Dans le Forez, si on met le pied sur une herbe, la tourmentine, on marche pendant douze heures par monts et par vaux, tant qu'on n'a pas trouvé la parisette, herbe dont les graines marquent le chemin par la direction où elles tombent. — (Paul Sébillot, Les travaux publics et les mines dans les traditions et les superstitions de tous les pays, Paris : chez J. Rothschild, 1894, p. 36)
- Dans le sous-bois des chênaies situées au-dessus de 1.500 m, la présence d'espèces némorales habituellement caractéristiques des hêtraies, comme le Gaillet à feuilles rondes (Galium rotundifolium), la Listère ovale (Listera ovata), la Parisette (Paris quadrifolia) ou encore le Sceau de Salomon à feuilles verticillées (Polygonatum verticillatum) permet de penser que le Chêne pyrénéen a peu à peu envahi l'ancienne aire de Fagus Sylvatica. — (Vincent Clément, De la marche-frontière au pays-des-bois : forets, sociétés paysannes et territoires en Vieille-Castille (XIe-XXe siècle), Madrid : Casa de Velázquez, 2002, p. 113)
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mazette
- (Désuet) Mauvais petit cheval.
- Il était monté sur une mazette.
- Une petite, une vieille mazette.
- (Désuet) (Sens figuré) (Familier) Celui qui manque de force ou d’ardeur, soit en marchant, soit en portant des fardeaux.
- Vous n’avancez pas, vous êtes une mazette.
- Parce que pour faire un coup pareil, en plein quartier des Halles, c'est sûrement pas une mazette ! — (F. Carco, L'homme traqué, 1922)
- Personne inhabile à quelque jeu qui demande de la combinaison ou de l’adresse.
- Il ne sait pas jouer, c’est une mazette.
- (Désuet) (Par extension) Personne ou chose de mauvaise qualité ; insuffisante dans son emploi.
- Ah ! ces sacrées femmes, ça ne peut pas perdre un milliard sans tourner de l’œil. Quelles mazettes ! — (Maurice Leblanc, La Comtesse de Cagliostro, 1924)
- Le docteur Bonfant est mort, c’est bien, nous avons le devoir de nous taire, mais le moins qu’on pourrait dire, si le silence au-dessus d’une tombe n’était pas sacré, c’est qu’il était une mazette et un criminel. — (Jean Anouilh, Le Voyageur sans bagage, 1937)
- Décidément, les types de l’autre rive tiraient comme des mazettes. — (Jean de Baroncelli, Vingt-six hommes, Grasset, 1941, page 155)
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odelette
- Petite ode du genre gracieux.
- Et, du samedi soir au dimanche matin, il enfouissait sa grosse tête dans la généreuse chevelure mordorée de celle qu’il avait dans la peau, et lui susurrait de odelettes galantes comme si jamais les nuages algériens n’étaient venus voiler le pur soleil de son amour. — (Georges Perec, Quel petit vélo à guidon chromé au fond de la cour ?, Denoël, 2000, collection Folio, page 36.)
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esthète
- Celui, celle qui professe le culte du beau, qui aime la beauté. — Note : S'emploie parfois de manière péjorative.
- "Tu es un esthète et un anarchiste, me dit Médéric, et je lui rétorque : "Tu es un militaire et un prêtre". Nous devons avoir raison tous les deux. — (Pierre-Henri Simon, Les Raisins verts, 1950)
- Il avait deux raisons de mépriser la foule : d’abord comme aristocrate, ensuite comme esthète. — (Henryk Sienkiewicz, Quo vadis, Chapitre II)
- Ce fut une époque de beuveries à décarcasser un veau, parmi les vapeurs des pipes et les proclamations d’esthètes crasseux, toutes lavallières dehors. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 28)
- Il fallait voir, le jeudi 10 décembre 1896, tous ces pauvres petits bonhommes et toutes ces pauvres petites bonnes femmes, esthètes infortunés des deux sexes qui, l’œil noyé, tendaient le cou et ouvraient à demi la bouche pour communier en l'honneur d’Ubu. — (Anatole Claveau, Les snobs, dans Sermons laïques, Paris : Paul Ollendorff, 1898, 3e éd., p.34)
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guète
- (Vieilli) Action de guetter.
- (Vieilli) Personne chargée de faire le guet.
- Tourelle de guetteur dans un château fort.
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mofette
- (Vieilli) (Rare) Exhalaison pernicieuse qui s’élève dans les lieux souterrains et principalement dans les mines.
- Humbolt observe que l’on doit distinguer les effets de la lumière de ceux d'un air irrespirable. Les mineurs qui ont des os rhachitiques[sic], travaillent dans les moffettes. — (Journal de physique, de chimie, d’histoire naturelle et des arts, messidor an VI, tome quatrième, A. J. Dugour, Paris, 1798, page 194)
- Aussi rien n’égale l’antipathie des hommes dont je vous parle pour ce culte et pour ses ministres. De tristes confidences m’ont appris qu’il en est pour qui l’air d’une église est une espèce de mofette qui les oppresse au pied de la lettre, et les oblige de sortir; tandis que les âmes saines s’y sentent pénétrées de je ne sais quelque rosée spirituelle […] — (Comte Joseph de Maistre, Les Soirées de Saint-Pétersbourg, tome premier, Rusand, Paris, 1822, page 280)
- (Zoologie) (Vieilli) Variante de moufette et mouffette.
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cassolette
- Vase ou boîte dans laquelle on fait brûler ou évaporer des parfums et qui a ordinairement un couvercle percé d’ouvertures par lesquelles s’échappe la fumée ou la vapeur.
- […] ; une petite lampe de forme très ancienne brûlait, vacillante : une sorte de petite cassolette carrée en fer où nageait dans l’huile une mèche grossière. — (Isabelle Eberhardt, Le Major, 1903)
- […] ; des Victoires aux ailes dorées portant des lances de trois mètres, au bout desquelles s’arrondissaient des cassolettes de parfums ; […] — (Pierre Louÿs, Une fête à Alexandrie, 1896, dans Archipel)
- Je me prenais à bégayer quelques mots d’une chanson, ceux par exemple d’une ronde enfantine dont je me souviens encore :En allant à la violetteJ’ai cassé ma cassolette… — (Marcel Arland, Terre natale, 1938, réédition Le Livre de Poche, page 149)
- (Par extension) (Vieilli) Odeur qui s’en exhale.
- (Ironique) (Vieilli) Mauvaise odeur.
- (Sens figuré) (Architecture) Ornement figurant un vase d’où s’échappent des flammes.
- Indiquons en passant, et pour mémoire, quelques fontaines d’un rococo très-corrompu, mais assez amusant, le pont de Tolède, d’un mauvais goût très-riche et très-orné, avec cassolettes, oves et chicorées. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- (Cuisine) Petit récipient cylindrique utilisé pour la cuisson et la présentation de certains mets.
- (Par métonymie) Contenu de ce récipient.
- Des œufs en cassolette. Une cassolette de fruits de mer.
- (Botanique) Espèce de poire de petite taille, on dit aussi poire de cassolette ou poire cassolette. Elle est aussi nommée verdasse ou muscat vert.
- CASSOLETTE : Cette Poire eſt de moyenne grandeur, de forme aſſés longue, diminuänt vèrs la queuë. Sa peau eſt tant ſoit peu rude de couleur brune ou grisâtre ſur un fond verd , dévenant en mûrifſſant un peu jaune. — (Johann Hermann Knoop, Pomologie, éd. Magérus, Amsterdam 1771)
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alouette
- (Ornithologie) Petit oiseau passereau terrestre brunâtre et au bec mince qui vit de grain et qui fait son nid dans les plaines.
- Le soleil, vif et chaud, faisait chanter les alouettes et semblait les attirer plus près du ciel, tant elles pointaient en ligne droite et volaient haut. — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 71)
- C’est l’heure charmante où l’alouette s’élève dans le ciel, salue de ses trilles et de ses roulades le matin jeune, virginal et triomphant. — (Octave Mirbeau, Le Tripot aux champs, Le Journal, 27 septembre 1896)
- En Sologne, on attrape les alouettes à l’hameçon ; autre part, on les fusille au miroir. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Pernette était comme l’alouette que fascine le miroir et, pour Gilles, l'église, en cette nuit de Noël, était le plus beau des théâtres. — (Jacqueline Mirande, Le cavalier, Nathan, 1990, Univers Poche, 1999)
- On disait qu'elle s’élevait vers les nuées sept fois par jour pour chanter les louanges du Créateur. Aussi, quelques étymologistes de fantaisie ont prétendu que alouette, du nom gaulois alauda, venait du latin a lauda, qui signifie louange. — (Gérard Oberlé, chronique du 18 mars 2004 sur France Musique, reproduite dans La vie est ainsi fête, Grasset, 2007, page 252)
- La gentille alouette avec son tire-lireTire l’ire à l'iré, et tire lirant tireVers la voûte du Ciel ; puis son vol vers ce lieuVire et désire dire : adieu Dieu, adieu Dieu. — (Guillaume de Salluste, seigneur du Bartas)
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ramassette
- (Belgique) (Lorraine) Pelle à balai.
- Prendre soin d'utiliser le balai comme un arrêt pour permettre à la ramassette de récolter le produit et non comme un balai pour pousser le produit sur la ramassette, car cela produit de la poussière au cours du nettoyage. — (Collectif , Assurance qualité pour les laboratoires d’analyse d’aliments pour animaux, Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture , 2016, page 69)
- Léger clayonnage fixé sur une faux, permettant de ramasser aisément et au fur et à mesure, ce qu’on vient de couper.
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pompette
- En léger état d’ébriété.
- Je l’ai vu souvent encore, dans ces repas que les gens décents traitent « d’orgies, » et jamais il ne dépassait, après les plus brûlantes lampées, cette nuance de griserie qu’il appelait, avec une grâce légèrement soldatesque, « être un peu pompette, » en faisant le geste militaire de mettre un pompon à son bonnet. — (Jules Barbey d'Aurevilly, Le Rideau cramoisi, 1874, réédition Gallimard, collection Folio Classique, page 27)
- Un sourire permanent de bon roi d’Yvetot légèrement pompette, une main à demi dépliée flottant, comme l’aileron d’un requin, à côté de sa poitrine, et qu’il laissait presser indistinctement par ses vieux amis et par les inconnus qu’on lui présentait, lui permettaient, sans avoir à faire un seul geste ni à interrompre sa tournée débonnaire, fainéante et royale, de satisfaire à l’empressement de tous, en murmurant seulement : « Bonsoir, mon bon », « bonsoir mon cher ami », « charmé monsieur Bloch », « bonsoir Argencourt », et près de moi, qui fus le plus favorisé quand il eut entendu mon nom : « Bonsoir, mon petit voisin, comment va votre père ? Quel brave homme ! » — (Marcel Proust, À la recherche du temps perdu, tome 3, Le Côté de Guermantes, 1920–1921)
- Ils sont pompette, disaient les gens, ils ont bu. — (Michel Deguy, Poésie, 2005)
- Fort bien, embrassons-nous, Folleville ! Il se montre d'ailleurs gai et détendu, peut-être un peu pompette, comme je ne l'avais encore jamais vu. — (Frédéric Mitterrand, La Récréation, Éditions Robert Laffont, 2013, page 41)
- Rien ne me désole plus que ces gens qui, au moment de goûter un grand vin, exigent de « manger un truc » : c’est une insulte à la nourriture et plus encore à la boisson. « Sinon, je deviens pompette », bredouillent-ils, aggravant leur cas. — (Amélie Nothomb, Pétronille, Éditions Albin Michel, Paris, 2014, p. 8)
- Il avait fallu rire, un peu pompette, avec la famille et les amis, dire plein de bêtises, mettre un chapeau pointu, souffler dans des sans-gêne et même improviser une bataille de boules de cotillon. Bref, toute la panoplie des joyeux lurons du trente et un...[…]. — (Fabienne Kisvel, L'homme en bas de chez elle, Éditions Librinova, 2016, chapitre Résolution)
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gentillette
- Féminin singulier de gentillet.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.